Indochina, Capa jumps Jeep, two feet creep up the road
To photo, to record meat lumps and war
They advance as does his chance, very yellow white flash
A violent wrench grips mass, rips light, tears limbs like rags
Burst so high finally Capa lands
Mine is a watery pit Painless with immense distance
From medic from colleague, friend, enemy, foe
Him five yards from his leg, from you, Taro
Do not spray into eyes, I have sprayed you into my eyes
3:10 pm, Capa pends death, quivers, last rattles, last chokes
All colors and cares glaze to gray, shriveled and stricken to dots
Left hand grasps what the body grasps not, le photographe est mort
3.1415, alive no longer my amour, faded for home May of '54
Doors open like arms my love, painless with a great closeness
To Capa, to Capa, Capa dark after nothing, re-united with his leg
And with you, Taro
Do not spray into eyes, I have sprayed you into my eyes
Hey Taro!
To photo, to record meat lumps and war
They advance as does his chance, very yellow white flash
A violent wrench grips mass, rips light, tears limbs like rags
Burst so high finally Capa lands
Mine is a watery pit Painless with immense distance
From medic from colleague, friend, enemy, foe
Him five yards from his leg, from you, Taro
Do not spray into eyes, I have sprayed you into my eyes
3:10 pm, Capa pends death, quivers, last rattles, last chokes
All colors and cares glaze to gray, shriveled and stricken to dots
Left hand grasps what the body grasps not, le photographe est mort
3.1415, alive no longer my amour, faded for home May of '54
Doors open like arms my love, painless with a great closeness
To Capa, to Capa, Capa dark after nothing, re-united with his leg
And with you, Taro
Do not spray into eyes, I have sprayed you into my eyes
Hey Taro!
Contributed by Bernart - 2013/11/4 - 13:45
Language: French
Traduzione francese da L’histgeobox
TARO
Indochine, Capa saute d’une Jeep, deux pieds avancent à pas feutrés sur la route
Pour photographier, pour enregistrer des morceaux de viande et la guerre
Ils avancent tout comme son sort – un flash jaune et blanc
Un mouvement brusque et violent saisit la masse, déchire la lumière, déchire les membres en lambeaux
Ejecté si haut, finalement Capa retombe
La mine est une puits humide. Indolore avec une immense distance
D’un médecin, d'un collègue, ami, ennemi, adversaire, il est à 5 mètres de sa jambe, de toi Taro
Ne pas vaporiser dans les yeux – Je t’ai vaporisé dans mes yeux
3h10 de l’après-midi, Capa est aux seuil de la mort, il frémit, derniers tremblements et sanglots
Les couleurs et les soins se vitrifient de gris, se rabougrissent et se réduisent à des pointillés
La main gauche saisit ce que le corps ne peut plus saisir – le photographe est mort
3.1415, je ne suis plus vivant mon amour, je m’efface jusqu’à chez moi, Mai 1954
Des portes ouvertes comme des bras mon amour. Indolore avec une grande intimité
Pour Capa, pour Capa, Capa le noir et après le néant
Il retrouve sa jambe et te retrouve toi, Taro
Ne pas vaporiser dans les yeux – Je t’ai vaporisé dans mes yeux
Indochine, Capa saute d’une Jeep, deux pieds avancent à pas feutrés sur la route
Pour photographier, pour enregistrer des morceaux de viande et la guerre
Ils avancent tout comme son sort – un flash jaune et blanc
Un mouvement brusque et violent saisit la masse, déchire la lumière, déchire les membres en lambeaux
Ejecté si haut, finalement Capa retombe
La mine est une puits humide. Indolore avec une immense distance
D’un médecin, d'un collègue, ami, ennemi, adversaire, il est à 5 mètres de sa jambe, de toi Taro
Ne pas vaporiser dans les yeux – Je t’ai vaporisé dans mes yeux
3h10 de l’après-midi, Capa est aux seuil de la mort, il frémit, derniers tremblements et sanglots
Les couleurs et les soins se vitrifient de gris, se rabougrissent et se réduisent à des pointillés
La main gauche saisit ce que le corps ne peut plus saisir – le photographe est mort
3.1415, je ne suis plus vivant mon amour, je m’efface jusqu’à chez moi, Mai 1954
Des portes ouvertes comme des bras mon amour. Indolore avec une grande intimité
Pour Capa, pour Capa, Capa le noir et après le néant
Il retrouve sa jambe et te retrouve toi, Taro
Ne pas vaporiser dans les yeux – Je t’ai vaporisé dans mes yeux
Contributed by Bernart - 2013/11/4 - 13:54
Le fotografie di Robert Capa ben le conosciamo, a partire dalla celeberrima “Morte di un miliziano spagnolo”… Vorrei qui invece mostrarne alcune della donna che rimase nell’ombra del grande fotografo:
Bernart - 2013/11/4 - 14:10
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Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Scritta da Joe Newman, Gus Unger-Hamilton, Gwilym Sainsbury e Thom Green.
Nell’album intitolato “An Awesome Wave”
Una canzone che racconta la morte di Robert Capa (1913-1954), il grande fotografo di guerra ungherese ucciso da una mina nel 1954 in Vietnam, durante la prima guerra d’Indocina
Ma la dedica è a Gerda Taro (1910-1937), nata nella Galizia tra Polonia ed Ucraina, anche lei fotoreporter di guerra e compagna di Capa, uccisa in un incidente nel 1937 nei pressi di Madrid mentre documentava la battaglia di Brunete, durante la Guerra Civile.
Gerda Taro è considerata una delle prime fotogiornaliste della storia impegnate in teatri di guerra e certamente la prima donna morta nell’esercizio di quella pericolosissima professione…