I´s sont des tin´, i´s sont des tas,
Des fils de race et de rastas,
Qui descendent des vieux tableaux,
Ah! les salauds!
I´s sont presque tous décorés,
I´s ont des bonn´s ball´s de curés,
On leur-z´y voit pus les calots,
Ah! les salauds!
I´s sont presque tous mal bâtis;
I´s ont les abattis, trop p´tits
Et des bidons comm´ des ballots,
Ah! les salauds!
Rapport que tous ces dégoûtants
I´s pass´nt leur vie, i´s pass´nt leur temps
A s´empiffrer des bons boulots,
Ah! les salauds!
Le soir i´s vont dans des salons,
Pour souffler dans leurs pantalons,
Oùsqu´ i´ s envoy´nt des trémolos,
Ah! les salauds!
Après i´s s´en vont vadrouiller
Picter, pinter, boustifailler,
Et pomper à tous les goulots,
Ah! les salauds!
Ensuite i´s vont dans les endroits
Oùsqu´ i´ va les ducs et les rois,
Là où qu´ y a qu´ les volets d´ clos,
Ah! les salauds!
Quand on les rapporte, l´ matin,
I´s sent´nt la vinasse et l´ crottin
[I´s sent´nt la pipe et la putain]
Qu´i´s ont bu´ dans les caboulots,
Ah! les salauds!
Eh bien! c´est tous ces cochons-là
Qui font des magn´ et du flafla
Et c´est nous qu´ i´s appell´nt soulauds,
Ah! les salauds!
I´s sont des tin´, i´s sont des tas,
Des fils de race et de rastas,
Qui descendent des vieux tableaux,
Ah! les salauds!
Des fils de race et de rastas,
Qui descendent des vieux tableaux,
Ah! les salauds!
I´s sont presque tous décorés,
I´s ont des bonn´s ball´s de curés,
On leur-z´y voit pus les calots,
Ah! les salauds!
I´s sont presque tous mal bâtis;
I´s ont les abattis, trop p´tits
Et des bidons comm´ des ballots,
Ah! les salauds!
Rapport que tous ces dégoûtants
I´s pass´nt leur vie, i´s pass´nt leur temps
A s´empiffrer des bons boulots,
Ah! les salauds!
Le soir i´s vont dans des salons,
Pour souffler dans leurs pantalons,
Oùsqu´ i´ s envoy´nt des trémolos,
Ah! les salauds!
Après i´s s´en vont vadrouiller
Picter, pinter, boustifailler,
Et pomper à tous les goulots,
Ah! les salauds!
Ensuite i´s vont dans les endroits
Oùsqu´ i´ va les ducs et les rois,
Là où qu´ y a qu´ les volets d´ clos,
Ah! les salauds!
Quand on les rapporte, l´ matin,
I´s sent´nt la vinasse et l´ crottin
[I´s sent´nt la pipe et la putain]
Qu´i´s ont bu´ dans les caboulots,
Ah! les salauds!
Eh bien! c´est tous ces cochons-là
Qui font des magn´ et du flafla
Et c´est nous qu´ i´s appell´nt soulauds,
Ah! les salauds!
I´s sont des tin´, i´s sont des tas,
Des fils de race et de rastas,
Qui descendent des vieux tableaux,
Ah! les salauds!
envoyé par Bernart - 21/8/2013 - 10:37
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Incisa dallo stesso autore nel disco intitolato “Aristide Bruant chante dans son Cabaret”, quarto volume della serie “Du Caf' Conc' Au Music Hall” edito dalla Pathé Marconi EMI.
Invettiva contro i ricchi, i nobili e i potenti, tutti quelli “qui descendent des vieux tableaux”…
Ah! le carogne! Ah! i farabutti!