Qui veut entendre une aimable chanson
Nous sommes plus tranquilles dedans nos maisons
Les gendarmes nous cherchent
C’est pour partir pour aller en Afrique
Prendre un fusil et un habit
Adieu pères et mères nous nous verrons plus
Nous irons dans l’Afrique pays inconnu
L’on dit que dans l’Afrique il fait grand chaud
Le fusil sur l’épaule et le sac sur le dos
Un bon saco
Quand nous sommes en route
Le sac sur le dos disons chers camérades
Hélas qu’il fait grand chaud
Si la chaleur est forte reposons nous
Auprès d’une fontaine bergère
Faisons l’amour buvons un coup
Quand nous sommes arrivés
A l’endroit destiné
L’on nous a fait former
En bataillon carré
Voilà cette jeunesse du 1er rang
Qui portent la giberne
Pas pour longtemp mais pour 7 ans
Quand les 7 ans seront finis
Un peut de patience
Mes très chers amis un peut de patience
Encore deux ans
Puis nous retournerons en France
Tambour battant drapeau flottant.
Nous sommes plus tranquilles dedans nos maisons
Les gendarmes nous cherchent
C’est pour partir pour aller en Afrique
Prendre un fusil et un habit
Adieu pères et mères nous nous verrons plus
Nous irons dans l’Afrique pays inconnu
L’on dit que dans l’Afrique il fait grand chaud
Le fusil sur l’épaule et le sac sur le dos
Un bon saco
Quand nous sommes en route
Le sac sur le dos disons chers camérades
Hélas qu’il fait grand chaud
Si la chaleur est forte reposons nous
Auprès d’une fontaine bergère
Faisons l’amour buvons un coup
Quand nous sommes arrivés
A l’endroit destiné
L’on nous a fait former
En bataillon carré
Voilà cette jeunesse du 1er rang
Qui portent la giberne
Pas pour longtemp mais pour 7 ans
Quand les 7 ans seront finis
Un peut de patience
Mes très chers amis un peut de patience
Encore deux ans
Puis nous retournerons en France
Tambour battant drapeau flottant.
envoyé par Bernart - 8/8/2013 - 17:50
Il colonnello Lucien de Montagnac, raffigurato nel disegno di cui sopra mentre sovrintende alla brutale esecuzione di alcuni prigionieri algerini, è stato davvero un ufficiale francese macchiatosi di numerosi (li chiameremmo ora) crimini di guerra contro la popolazione civile durante la conquista dell'Algeria. La sua brutalità e brama di sangue erano assai note e apprezzate dai suoi superiori. Prima della campagna d'Algeria, Lucien de Montagnac si fece le ossa in patria reprimendo ferocemente l'insurrezione repubblicana del 1832.
Fortunatamente trovò la morte in Algeria nel 1845 durante la battaglia di Sidi Brahim. Fu ucciso dai guerriglieri di Abd el-Kader, leader della resistenza algerina e - a differenza di quella bestia ignorante e sanguinaria di de Montagnac - scrittore, poeta, filosofo e teologo sufi.
Fortunatamente trovò la morte in Algeria nel 1845 durante la battaglia di Sidi Brahim. Fu ucciso dai guerriglieri di Abd el-Kader, leader della resistenza algerina e - a differenza di quella bestia ignorante e sanguinaria di de Montagnac - scrittore, poeta, filosofo e teologo sufi.
Bernart - 8/8/2013 - 22:11
"[...] On ne se fait pas d'idée de l'effet que produit sur les Arabes une décollation de la main des chrétiens: ils se figurent qu'un Arabe, qu'un musulman, décapité par les chrétiens ne peut aller au ciel ; aussi une tête coupée produit-elle une terreur plus forte que la mort de cinquante individus. Il y a déjà pas mal de temps que j'ai compris cela, et je t'assure qu'il ne m'en sort guère d'entre les griffes qui n'aient subi la douce opération. Qui veut la fin veut les moyens, quoi qu’en disent nos philanthropes. Tous les bons militaires que j’ai l’honneur de commander sont prévenus par moi-même que s’il leur arrive de m’amener un Arabe vivant, ils recevront une volée de coups de plat de sabre. [...] Voilà, mon brave ami, comment il faut faire la guerre aux Arabes: tuer tous les hommes jusqu’à l’âge de quinze ans, prendre toutes les femmes et les enfants, en charger des bâtiments, les envoyer aux îles Marquises ou ailleurs; en un mot, anéantir tout ce qui ne rampe pas devant nous comme des chiens [...]"
Stralcio di una lettera di Lucien de Montagnac ad un amico, 1843, riportata da fr.wikipedia (da "Lettres d'un soldat, neuf années de campagne en Afrique", pubblicato nel 1885)
Stralcio di una lettera di Lucien de Montagnac ad un amico, 1843, riportata da fr.wikipedia (da "Lettres d'un soldat, neuf années de campagne en Afrique", pubblicato nel 1885)
Bernart - 8/8/2013 - 22:17
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Si tratta di un quaderno di cm. 14x21, contenente 143 canti.
Sul frontespizio, la scritta "Tron Enrico / l'anno 1898 / Roberso"
Alcune canzoni sono in francese, altre in piemontese ad altre in italiano.
Purtroppo il cahier citato, come gli altri contenuti del sito, non sono più consultabili on line, salvo far uso della Macchina del Tempo…
Non proprio una canzone contro la guerra, piuttosto una canzone di gente rassegnata al proprio destino, nello specifico quello di essere estratto a sorte per venir spedito in qualcuna delle tante guerre coloniali francesi in Africa.
Considerato che nel testo vien detto di un servizio militare di durata pari a 7 (sette!) anni (“Pas pour longtemp mais pour 7 ans… mes très chers amis, un peut de patience!”) e che le “avventure” francesi in Africa iniziarono nel 1830 con la conquista di Algeri, allora possiamo dire che per quanto riguarda la coscrizione militare si era qui sotto il vigore della legge Gouvion-Saint-Cyr, promulgata da Luigi XVIII nel 1818, legge che prevedeva il reclutamento attraverso l’ingaggio e l’estrazione a sorte ed una durata della ferma di 6 anni (che di certo aumentava in caso di guerra).
Veniva anche prevista la possibilità dell’esonero ma solo dietro compensazione in denaro, e l’importo (tra i 1800 e i 3000 franchi) era ovviamente fuori della portate della gente comune. Sicchè erano molti, soprattutto tra i contadini poveri, a sottrarsi all’estrazione e costoro diventavano “réfractaires”, renitenti braccati dalla polizia, così come nella prima strofa di questa canzone: “Non possiamo più stare in pace nelle nostre case perché i gendarmi ci cercano per spedirci in Africa…”