L'homme au casque rouge
Penche la tête comme halluciné
Son tablier blanc déboutonné bouge
Sur le latex gris de ses gants désolés
Il dort depuis un moment
Le vacarme le réveille
Il plaisante un instant
Le téléphone tremble et grésille
Il ne se coiffe pas, il ne se lave pas
Appel SOS. Il part sur le champ
Il fonce, fonce et ne s'arrête pas
Chauffeur d'ambulance n'a pas le temps
L'homme au casque rouge
Penche la tête comme halluciné
Son tablier blanc déboutonné bouge
Sur le latex gris de ses gants désolés
L'homme au casque rouge regarde les pieds du papa
Nadia la petite fille sort des gravats
Un pompier au trop léger fardeau semble ivre
En face, l'étudiant a fini de vivre
Sur un brancard, sous un linceul, une femme
Poussières, ruines, larmes, flammes
Pleurs, peur, frayeur, terreur
La nuit du 27 mai, l'homme au casque rouge compte les heures.
L'homme au casque rouge
Penche la tête comme halluciné
Son tablier blanc déboutonné bouge
Sur le latex gris de ses gants désolés
Penche la tête comme halluciné
Son tablier blanc déboutonné bouge
Sur le latex gris de ses gants désolés
Il dort depuis un moment
Le vacarme le réveille
Il plaisante un instant
Le téléphone tremble et grésille
Il ne se coiffe pas, il ne se lave pas
Appel SOS. Il part sur le champ
Il fonce, fonce et ne s'arrête pas
Chauffeur d'ambulance n'a pas le temps
L'homme au casque rouge
Penche la tête comme halluciné
Son tablier blanc déboutonné bouge
Sur le latex gris de ses gants désolés
L'homme au casque rouge regarde les pieds du papa
Nadia la petite fille sort des gravats
Un pompier au trop léger fardeau semble ivre
En face, l'étudiant a fini de vivre
Sur un brancard, sous un linceul, une femme
Poussières, ruines, larmes, flammes
Pleurs, peur, frayeur, terreur
La nuit du 27 mai, l'homme au casque rouge compte les heures.
L'homme au casque rouge
Penche la tête comme halluciné
Son tablier blanc déboutonné bouge
Sur le latex gris de ses gants désolés
envoyé par Marco Valdo M.I. - 8/6/2013 - 23:21
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Chanson française – L'Homme au Casque Rouge – Marco Valdo M.I. – 2013
Marco Valdo M.I., mon ami, laisse-moi te dire que tu as bien fait de faire cette chanson, comme ça, tout à trac, comme elle venue... J'espère qu'elle trouvera un musicien... Je voudrais à mon tour dire deux mots de la position particulière du témoin ou de toute personne impliquée (sans y avoir participé d'une quelconque manière) dans un attentat, des dégâts psychiques incroyables que cette personne va subir au fil du temps. Elle est marquée au fer rouge, au plus profond de sa chair et de sa conscience et jamais, ce souvenir indélébile ne la laissera en repos. C'est là ce qui a frappé notre ami Riccardo, comme doivent être ainsi frappés tous ceux qui – professionnels ou non – se portent au secours des autres... et souvent, échouent et c'est sans doute là le pire... cet échec à contrecarrer le malheur. À quand donc un monde sans malheurs provoqués ? Il y a déjà assez de circonstances et d'événements tristes comme ça, sans en rajouter idiotement. Ainsi va le monde, je l'entends souvent cette antienne ... et bien, pour nous, Marco Valdo M.I. mon ami, nous ne pouvons nous résigner à ce que le monde aille comme ça et dès lors, tissons le linceul de ce vieux monde imbécile, brutal, inconscient, pervers et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane