La cassa integrazione e poi il licenziamento,
la disoccupazione arriva a tradimento.
E giorni e giorni in giro non c'è niente da fare
se non ti sai arrangiare non potrai più campare...
La produzione si deve salvare
ristrutturare e licenziare.
Tutti d'accordo, patto sociale
e riprendiamo a lavorare.
"Prego signor padrone mi faccia lavorare,
un mese di cantiere o un giorno a scaricare"
senza assicurazione, i furti sulle ore
tutto si può accettare dalla disperazione.
Ora il contratto ti hanno firmato
non lamentarti se ti han fregato.
Attento a te in ogni momento
ti può arrivare un licenziamento.
Ci voglion licenziare per farci impaurire
poterci ricattare e non farci lottare,
ma la nostra risposta per non farci fregare
è "Col lavoro o senza noi si vuole campare".
Cresce la crisi la svalutazione
ma che ci frega della produzione.
Vogliamo avere il diritto alla vita
a organizzarci per farla finita.
Lotta compagno, crepa padrone
l'ora è vicina, rivoluzione
la la la la la la la la la ...
la disoccupazione arriva a tradimento.
E giorni e giorni in giro non c'è niente da fare
se non ti sai arrangiare non potrai più campare...
La produzione si deve salvare
ristrutturare e licenziare.
Tutti d'accordo, patto sociale
e riprendiamo a lavorare.
"Prego signor padrone mi faccia lavorare,
un mese di cantiere o un giorno a scaricare"
senza assicurazione, i furti sulle ore
tutto si può accettare dalla disperazione.
Ora il contratto ti hanno firmato
non lamentarti se ti han fregato.
Attento a te in ogni momento
ti può arrivare un licenziamento.
Ci voglion licenziare per farci impaurire
poterci ricattare e non farci lottare,
ma la nostra risposta per non farci fregare
è "Col lavoro o senza noi si vuole campare".
Cresce la crisi la svalutazione
ma che ci frega della produzione.
Vogliamo avere il diritto alla vita
a organizzarci per farla finita.
Lotta compagno, crepa padrone
l'ora è vicina, rivoluzione
la la la la la la la la la ...
Contributed by Ibrahim il Carrellista (fratello minore di Ahmed il Lavavetri) - 2013/6/7 - 00:41
Language: French
Version française – CHÔMAGE TECHNIQUE – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne – La cassa integrazione – Alfredo Bandelli – 1970
Texte et musique d'Alfredo Bandelli
Chanson italienne – La cassa integrazione – Alfredo Bandelli – 1970
Texte et musique d'Alfredo Bandelli
Écoute, Alfredo, maintenant on arrête de plaisanter. Comme on dit, le jeu est beau lorsqu'il dure peu. Voudrais-tu continuer à nous faire croire que tu serais « mort » en 1994? Quelques mois après la première victoire électorale de Berlusconi ? Et alors comme se fait-il que je te vois toujours là près de la station de Pise, avec ta grande barbe, gratter tes chansons et tes luttes sans quartier ? Qui chantent encore aussi les jeunots au ticheurt antifà, et même la Lucia dont les camarades de quinze ans existent encore, on ne sait pas comment mais existent ? Et cette chanson-ci ? De 1970 ? ! ? Mil neuf cent septante ? ! ? Mais quoi, tu te fous vraiment de nous, c'est une chanson au grand maximum de deux mille dix, maximum deux mille onze, mais elle pourrait être même d'il y à un quart d'heure… En somme, Alfredo, comment je dois te le dire de sortir, décide-toi… ? ! ? !
Ton ami et collègue Ibrahim le Cariste, Navacchio, Pise, Italy
Il a raison Ibrahim le cariste... Cette chanson n'a pas d'âge... Elle est d'hier, elle est d'aujourd'hui ou de demain aussi bien que d'avant-hier ou peut-être de toujours. Du moins, depuis qu'il y a des usines et des patrons... Avant, pour les paysans ou les artisans, c'était pareil, mais il n'y avait pas de chômage technique, ni d'indemnités... Et alors, c'était la misère, la famine, dont les autres noms sont : l'insuffisance alimentaire, la malnutrition, la dénutrition... Et c'est encore ainsi aujourd'hui pour de très grandes parties du monde... On le sait bien ici dans les Chansons contre la Guerre que c'est là une des causes des grandes migrations. Cependant, il faut absolument faire la distinction entre misère et pauvreté. La pauvreté, on peut vivre avec elle et même, sans doute, vivre bien et bien vivre – ce qui, sémantique pour sémantique, ne veut pas dire exactement la même chose que vivre de biens. Vivre bien, bien vivre ne nécessite que peu de choses... En somme, quand on a assez, on est content. Tandis que vivre de biens nécessite beaucoup de choses, nécessite une croissance permanente, c'est pour les riches... Mais la faim, la misère... Il n'y a qu'à fuir, là-bas fuir... Et on fuit par millions... Résumons : on a fui les campagnes, on a fui les famines d'Irlande, de Wallonie et de Flandres, on a fui celles des montagnes, on a fui le soleil de Sicile, de Lucanie ou de Sardaigne... On a fui la Grèce ou l'Allemagne ou la Roumanie... La Norvège, la Suède se sont vidées de leurs habitants... L'exode part dans tous les sens... On fuit d'Afrique, on fuit d'Asie... On fuit du Mexique ou d'Andalousie... On a fui le Sud, on a fuit le Nord, on a fuit l'Est, on a fuit l'Ouest... Et on fuit encore... Une hémorragie sans fin. Une litanie qui dure autant que la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour renforcer leur pouvoir, accroître la terreur, imposer le travail à bas coût, tirer des profits infinis, rabaisser les autres hommes pour se grandir eux-mêmes … Car, pense-z-y, Lucien l'âne mon ami, la richesse n'a de sens que s'il y a des pauvres, des pauvres vraiment pauvres et mieux encore, s'il y a de la misère. Et c'est ce qui se joue actuellement : comme ils n'en ont jamais assez, les riches deviennent de plus en plus riches, démentiellement riches dans le même temps – et c'est voulu, ce n'est pas du tout un hasard, c'est le fondement-même de la richesse, ils appauvrissent les pauvres. Avec urbanité, en costume et cravate (Ah, la cravate, sans elle...), entourés de gardes du corps... Les pauvres n'ont pas besoin de gardes, ni qu'on les regarde. Les riches, oui ! Et ce point est souvent ignoré – volontairement ; on ne veut pas mettre à jour le premier moteur du riche, sa boulimie d'autosatisfaction, son addiction à la vanité. Vanité, inanité, insanité des riches... Dureté, cruauté, méchanceté des riches. Car, je sais que le terme est inhabituel, les riches sont fondamentalement mauvais et méchants. Cela dit, on peut très bien vivre dans un monde où tout le monde serait pauvre – je te rappelle qu'il faut distinguer pauvreté et misère... Un monde où on arrêterait de produire quand il y en a assez, un monde où les gens seraient contents d'avoir leur content... Foi de Valdo, on peut vivre dans la fraternité des pauvres...
Oh, Marco Valdo M.I., je le sais, je l'ai toujours vécue cette fraternité et comme tu vois, je ne m'en porte pas si mal. Et j'ai vu tant de riches se détester et se combattre... ils appellent ça la concurrence... Cependant, nous ne pouvons quand même pas faire la révolution à nous deux... Mais nous pouvons préparer la fin de ce monde et lui tisser un linceul doré à ce vieux monde dur, cruel, méchant, vaniteux, insane et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Ton ami et collègue Ibrahim le Cariste, Navacchio, Pise, Italy
Il a raison Ibrahim le cariste... Cette chanson n'a pas d'âge... Elle est d'hier, elle est d'aujourd'hui ou de demain aussi bien que d'avant-hier ou peut-être de toujours. Du moins, depuis qu'il y a des usines et des patrons... Avant, pour les paysans ou les artisans, c'était pareil, mais il n'y avait pas de chômage technique, ni d'indemnités... Et alors, c'était la misère, la famine, dont les autres noms sont : l'insuffisance alimentaire, la malnutrition, la dénutrition... Et c'est encore ainsi aujourd'hui pour de très grandes parties du monde... On le sait bien ici dans les Chansons contre la Guerre que c'est là une des causes des grandes migrations. Cependant, il faut absolument faire la distinction entre misère et pauvreté. La pauvreté, on peut vivre avec elle et même, sans doute, vivre bien et bien vivre – ce qui, sémantique pour sémantique, ne veut pas dire exactement la même chose que vivre de biens. Vivre bien, bien vivre ne nécessite que peu de choses... En somme, quand on a assez, on est content. Tandis que vivre de biens nécessite beaucoup de choses, nécessite une croissance permanente, c'est pour les riches... Mais la faim, la misère... Il n'y a qu'à fuir, là-bas fuir... Et on fuit par millions... Résumons : on a fui les campagnes, on a fui les famines d'Irlande, de Wallonie et de Flandres, on a fui celles des montagnes, on a fui le soleil de Sicile, de Lucanie ou de Sardaigne... On a fui la Grèce ou l'Allemagne ou la Roumanie... La Norvège, la Suède se sont vidées de leurs habitants... L'exode part dans tous les sens... On fuit d'Afrique, on fuit d'Asie... On fuit du Mexique ou d'Andalousie... On a fui le Sud, on a fuit le Nord, on a fuit l'Est, on a fuit l'Ouest... Et on fuit encore... Une hémorragie sans fin. Une litanie qui dure autant que la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour renforcer leur pouvoir, accroître la terreur, imposer le travail à bas coût, tirer des profits infinis, rabaisser les autres hommes pour se grandir eux-mêmes … Car, pense-z-y, Lucien l'âne mon ami, la richesse n'a de sens que s'il y a des pauvres, des pauvres vraiment pauvres et mieux encore, s'il y a de la misère. Et c'est ce qui se joue actuellement : comme ils n'en ont jamais assez, les riches deviennent de plus en plus riches, démentiellement riches dans le même temps – et c'est voulu, ce n'est pas du tout un hasard, c'est le fondement-même de la richesse, ils appauvrissent les pauvres. Avec urbanité, en costume et cravate (Ah, la cravate, sans elle...), entourés de gardes du corps... Les pauvres n'ont pas besoin de gardes, ni qu'on les regarde. Les riches, oui ! Et ce point est souvent ignoré – volontairement ; on ne veut pas mettre à jour le premier moteur du riche, sa boulimie d'autosatisfaction, son addiction à la vanité. Vanité, inanité, insanité des riches... Dureté, cruauté, méchanceté des riches. Car, je sais que le terme est inhabituel, les riches sont fondamentalement mauvais et méchants. Cela dit, on peut très bien vivre dans un monde où tout le monde serait pauvre – je te rappelle qu'il faut distinguer pauvreté et misère... Un monde où on arrêterait de produire quand il y en a assez, un monde où les gens seraient contents d'avoir leur content... Foi de Valdo, on peut vivre dans la fraternité des pauvres...
Oh, Marco Valdo M.I., je le sais, je l'ai toujours vécue cette fraternité et comme tu vois, je ne m'en porte pas si mal. Et j'ai vu tant de riches se détester et se combattre... ils appellent ça la concurrence... Cependant, nous ne pouvons quand même pas faire la révolution à nous deux... Mais nous pouvons préparer la fin de ce monde et lui tisser un linceul doré à ce vieux monde dur, cruel, méchant, vaniteux, insane et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
CHÔMAGE TECHNIQUE
Chômage technique et puis, licenciement
Le chômage arrive en traître
Et jour après jour, dans le coin, il n'y plus rien à faire
On ne s'en sort pas, si on ne trouve pas un arrangement.
Il faut sauver la production
Restructurons et licencions.
Tous d'accord, pacte social
Et reprenons le travail.
« Messieurs les patrons, faites-nous travailler,
Un mois de chantier ou un jour à décharger »
Sans assurance, les heures, les jours volés
Le désespoir fait tout accepter.
Maintenant ton contrat est signé
Ne va pas te plaindre si on t'a couillonné.
Attention à toi, à tout moment
On peut te coller un licenciement.
Ils veulent nous licencier pour nous effrayer
Nous faire chanter et nous empêcher de lutter,
Mais notre réponse pour ne pas nous faire baiser
C'est « Avec ou sans travail, nous voulons exister ».
La crise la dévaluation empirent
Mais on s'en fout de la production.
Notre droit à la vie nous le voulons
Nous voulons nous organiser pour en finir.
Luttez camarades, crevez patrons
L'heure est proche, révolution !
Chômage technique et puis, licenciement
Le chômage arrive en traître
Et jour après jour, dans le coin, il n'y plus rien à faire
On ne s'en sort pas, si on ne trouve pas un arrangement.
Il faut sauver la production
Restructurons et licencions.
Tous d'accord, pacte social
Et reprenons le travail.
« Messieurs les patrons, faites-nous travailler,
Un mois de chantier ou un jour à décharger »
Sans assurance, les heures, les jours volés
Le désespoir fait tout accepter.
Maintenant ton contrat est signé
Ne va pas te plaindre si on t'a couillonné.
Attention à toi, à tout moment
On peut te coller un licenciement.
Ils veulent nous licencier pour nous effrayer
Nous faire chanter et nous empêcher de lutter,
Mais notre réponse pour ne pas nous faire baiser
C'est « Avec ou sans travail, nous voulons exister ».
La crise la dévaluation empirent
Mais on s'en fout de la production.
Notre droit à la vie nous le voulons
Nous voulons nous organiser pour en finir.
Luttez camarades, crevez patrons
L'heure est proche, révolution !
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2013/6/12 - 09:38
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Testo e musica di Alfredo Bandelli
Da "Fabbrica Galera Piazza"