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La Segunda Independencia

Los Olimareños
Language: Spanish


Los Olimareños

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Related Songs

A veces
(Los Olimareños)
‎¡Qué pena!‎
(Los Olimareños)
El pobre y el rico
(Los Olimareños)


‎[1969?]‎
Forse una delle ultime canzoni scritte dal poeta e cantastorie ‎‎Víctor Lima prima di scegliere di ‎darsi la morte il 6 dicembre del 1969.‎
Nell’album intitolato “Nuestra razón”.‎
Famosa anche nell’interpretazione degli Inti Illimani, che la incisero in “Viva Chile!” del 1973.‎
Testo trovato su Cancioneros.com
Nuestra razónViva Chile Portada  1973
Yo que soy americano
‎– no importa de qué país –
quiero que mi continente
viva algún día feliz.

Que los países hermanos
de Centro América y Sur
borren las sombras del norte
a ramalazos de luz.

Si hay que callar, no callemos,
pongámonos a cantar;
y si hay que pelear, peleemos,
si es el modo de triunfar.

Por toda América soplan
vientos que no han de parar;
hasta que entierren las sombras,
no hay orden de descansar.

Desde una punta a la otra
del continente – qué bien –
el viento sopla sin pausa
y el hombre sigue el vaivén.‎

Contributed by Bernart - 2013/4/24 - 10:42




Language: Italian

Versione italiana di Lorenzo Masetti
LA SECONDA INDIPENDENZA

Io che sono americano
- non importa di che paese -
voglio che il mio continente
possa vivere un giorno felice.

Che i paesi fratelli
del Centro America e Sud
cancellino le ombre del nord
con grandi colpi di luce

Se bisogna tacere, non tacciamo,
mettiamoci invece a cantare;
e se bisogna lottare, lottiamo,
se è questo il modo di trionfare.

In tutta l'America soffiano
venti che non si devono fermare
finché non saranno sotterrate le ombre,
non c'è ordine di riposare.

Da un estremo all'altro
del continente - evviva -
soffia il vento senza tregua
e l'uomo segue il viavai.

2013/4/24 - 23:21


In Italiano secondo me sarebbe meglio dire: da un estremo all'altro del continente, anziché da una punta all'altra.
(Silva)

Giusto.

2013/4/25 - 14:05




Language: French

Version française – LA SECONDE INDÉPENDANCE – Marco valdo M.I. – 2013
Chanson chilienne en espagnol – La Segunda Independencia – Los Olimareños – 1969


C'est peut-être une des dernières chansons écrites par le poète et jongleur Víctor Lima avant de choisir de se donner la mort le 6 décembre 1969.
Dans l'album intitulé « Nuestra razón ».
Célèbre même par l'interprétation des Inti Illimani, qui l'insérèrent dans « Viva Chile ! » de 1973.
Texte trouvé sur Cancioneros.com

Ah, Marco Valdo M.I. mon ami, on dira peut-être que je me répète, que je rabâche, que je bégaye comme l'Histoire, mais je trouve très étrange ce titre et j'aimerais bien que tu me dises ce que tu en penses toi qui as traduit cette chanson chilienne de langue espagnole. C'est bizarre de parler de seconde indépendance ; pourquoi seconde ?

Je suis bien d'accord avec toi, Lucien l'âne mon ami. J'ai eu la même réaction en voyant le titre en espagnol : « La Segunda Independencia ». Pourquoi la seconde indépendance ? Il devait donc – simple logique – y en avoir eu une première... Et de fait, comme pour bien des peuples du monde, la première libération consiste à se débarrasser des États colonialistes – généralement européens. En Amérique, c'est-à-dire pour l'ensemble du continent américain, il faut distinguer très nettement le Nord et le Sud, ce dernier englobant l'Amérique centrale, y compris les Caraïbes et est mieux connu sous le nom d'Amérique latine. Cette notion d'Amérique latine est d'ailleurs fort importante pour la suite de l'Histoire(et je rappelle cette évidence qui s'impose à tous, malgré les délires de certains : l'Histoire n'est pas finie...) et la compréhension de cette histoire d'indépendances multipliées. De fait, la plus grande partie des Amériques est latine et hors le Brésil, certaines Antilles, la Guyane et le Québec, elle est de langue espagnole. Ceci pour en venir à l'indépendance, à la première indépendance. C'était il y a environ deux cents ans. Quant à la seconde indépendance, c'est une tout autre histoire...

Une tout autre histoire... Mais laquelle ? Serait-ce que d'autres auraient imposé une nouvelle colonisation, une nouvelle sujétion de l'Amérique latine ? Colonisation, sujétion, domination dont elle entreprendrait de se libérer ?

On ne pourrait dire les choses avec plus de justesse... Car c'est exactement de cela qu'il s'agit et le dominateur dont il convient de se débarrasser, ce sont les États-Unis d'Amérique, qui occupent la plus grande partie de l'Amérique du Nord. C'est cela la « segunda liberacion » et elle ne se fait pas sans mal. Considère que la chanson date de 1969, c'est-à-dire il y a presque un demi-siècle et le mouvement commence seulement a obtenir des résultats tangibles. Entretemps, il y a eu des coups d’État, des débarquements, des envahissements... menés par le pays le plus armé du monde contre de petits États qui avaient l'idée saugrenue de vouloir se débarrasser de sa tutelle. Je ne parlerai que du Chili et du 11 septembre 1973 qui vit la liquidation de la démocratie présidée par Salvador Allende par les forces armées félonnes, elles-mêmes activées par les « services » étazuniens.

Pourrais-tu faire en quelque sorte le point à propos de cette « seconde libération », car j'ai l'impression que ce n'est pas un mouvement uniforme...

De fait, c'est assez contrasté, mais la ligne générale est bien celle-là : la « segunda independencia ». Par parenthèse, l'Europe devrait s'en inspirer... pour se débarrasser elle aussi de ces soi-disant maîtres du monde, ces apôtres surarmés de la démocratie imposée et mercantile. Mais comme tu le demandes, faisons le point. En premier lieu, il faut insister sur le poids démographique de ce continent latin... À vue de nez, la population est passée de 150 millions de personnes en 1950 à environ 620 millions de personnes actuellement... Une progression très rapide qui pèse lourd dans l'évolution. Il y a le géant brésilien, par ailleurs lusitanophone, qui commence – après des années d'affrontements feutrés – à trouver ses aises ; les autres pays, hispanisants ceux-là, se répartissent entre deux stades d'évolution ; les plus évolués comprennent le pionnier Cuba, le Vénézuela, la Bolivie, le Pérou, récemment l'Équateur... et les autres qui pour la plupart sont encore sous la coupe du dominateur nordiste. Mais l'Histoire continue... Et bien entendu, à l'intérieur de ce continent latin, la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour conserver leur domination, protéger leurs richesses, accroître leur profits... elle aussi continue.

J'imagine assez... Mais il me semble tout de même qu'il y a l'espoir de voir aboutir cette « seconde libération », même si ce n'est là qu'une étape vers une troisième phase en cours déjà... Celle de la réhabilitation des populations amérindiennes... Parlera-t-on de « troisième libération » ou se fera-t-elle à l'intérieur de la seconde... C'est un peu là aussi que se joue l'avenir du monde. Chaque geste de chaque homme chaque jour... Alors, quant à nous, tissons le linceul de ce vieux monde exploiteur, colonialiste, dominateur, surarmé et cacochyme.


Heureusement !


Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LA SECONDE INDÉPENDANCE

Moi qui suis américain
– de n'importe quel pays –
Je veux que mon continent
Un jour vive heureux.

Que les pays frères
D'Amérique Centrale et du Sud
Balayent les ombres du nord
À grands coups de lumière.

S'il faut se taire, ne nous taisons pas,
Commençons à chanter ;
Et s'il faut combattre, combattons,
Si c'est le moyen de triompher.

Par toute l'Amérique soufflent
Des vents qui ne doivent pas s'arrêter ;
Jusqu'à ce qu'ils enterrent les ombres,
Il n'est pas temps de se reposer.

D'un bout à l'autre
Du continent – satisfaction–
Le vent souffle sans trêve
Et l'homme suit sa direction.

Contributed by Marco Valdo M.I. - 2013/4/25 - 14:22




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