Nella landa di Coiano,
nel Fabbricone tessile
Sono diventato uomo
come mio padre prima di me
Con il marchio del ribelle
il reato di anarchia
sono stato confinato
da uno Stato di polizia
Emigrai in America,
lavoravo a Paterson
ma la mia terra mi mancava
dio solo lo sa, dio solo lo sa...
E la mia gente soffocata
da miseria e carestia
fu sfamata dai cannoni
di un generale e del suo re
Dentro me scoppiò l'inferno,
il mio cuore si annerì
tornai indietro, tornai indietro
con chi fu assassinato lì.
Monza ventinove luglio,
tre pallottole con me
e un nome per ognuna:
Giustizia, Pace e Libertà
Respirai, trattenni il fiato
al mio popolo pensai
mi feci largo tra la gente
e sparai...e sparai
Fui picchiato, processato,
l'avvocato non bastò:
assassino dichiarato
e l'ergastolo arrivò.
Non ho mai chiesto perdono,
ora dormo un sonno che
non può essere svegliato
né da loro, né da me.
Mi chiamo Gaetano Bresci,
chi sia stato non lo so
ma so che ovunque sia un oppresso
ritornerò. Ritornerò.
nel Fabbricone tessile
Sono diventato uomo
come mio padre prima di me
Con il marchio del ribelle
il reato di anarchia
sono stato confinato
da uno Stato di polizia
Emigrai in America,
lavoravo a Paterson
ma la mia terra mi mancava
dio solo lo sa, dio solo lo sa...
E la mia gente soffocata
da miseria e carestia
fu sfamata dai cannoni
di un generale e del suo re
Dentro me scoppiò l'inferno,
il mio cuore si annerì
tornai indietro, tornai indietro
con chi fu assassinato lì.
Monza ventinove luglio,
tre pallottole con me
e un nome per ognuna:
Giustizia, Pace e Libertà
Respirai, trattenni il fiato
al mio popolo pensai
mi feci largo tra la gente
e sparai...e sparai
Fui picchiato, processato,
l'avvocato non bastò:
assassino dichiarato
e l'ergastolo arrivò.
Non ho mai chiesto perdono,
ora dormo un sonno che
non può essere svegliato
né da loro, né da me.
Mi chiamo Gaetano Bresci,
chi sia stato non lo so
ma so che ovunque sia un oppresso
ritornerò. Ritornerò.
envoyé par Riccardo Venturi - 3/4/2013 - 00:46
Langue: français
Version française – GAETANO BRESCI – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne - Gaetano Bresci – Del Sangre – 2005
Paroles et musique de Luca Mirti
Inédit en album
Chanson italienne - Gaetano Bresci – Del Sangre – 2005
Paroles et musique de Luca Mirti
Inédit en album
Ils reviendront
de Riccardo Venturi
« Chanson composée récemment par Luca Mirti, qui l'a présentée avec son groupe, Del Sangre, à l' Ateneo Libertario de Milan en février 2005 (Recueil de chantauteurs d' Umanità Nova). » Ainsi Santo Catanuto et Franco Schirone dans un livre fondamental : « La chanson anarchiste en Italie aux dix-neuvième et au vingtième siècles », publié par les éditions Zero in Condotta (Zéro de Conduite – en mémoire de Jean Vigo, cinéaste anarchiste, auteur du film éponyme, fils d'anarchiste). Et cette « chanson composée récemment » a maintenant huit ans, n'a jamais été enregistrée, on ne la trouve pas sur le site des Del Sangre, rien. Il en reste seulement les paroles car Catanuto et Schirone les ont, chanceusement, recueillies dans leur publication capillaire : le plus beau livre sur la chanson anarchiste jamais publié dans le monde.
Du reste, on ne sait presque plus rien même des Del Sangre. Les insertions sur leur site se sont arrêtées en décembre de 2009, leurs albums en 2008. On sait qu'un jour sans nom, ils doivent avoir chanté « Blind Willie McTell » quelque part dans le monde, entre la Maremme et les prairies de l'Ouest ; la dernière fois que je les ai vus jouer, ils étaient précisément dans une prairie perdue, du côté de Rosano près de Pontassieve, dans un lieu plein d'adolescents qui se foutaient même des bières qu'ils buvaient, qui se foutaient d'eux tout autant. Imaginez les deux qui chantaient à propos de Radio Aut de Peppino Impastato, de Salvatore Giuliano et d'autres histoires. Égarés. Perdus. ( En italien) Il y a une nuance imperceptible dans la double forme du participe passé du verbe « perdre ».
Jamais publié leur authentique chef-d'oeuvre sur Iris (Versari) et Silvio (Corbari) – sauf ici dans les CCG. Une autre dernière fois où je les ai vus, c'était dans une autre salle sur les hauteurs de Prato, ils jouaient devant six personnes et un chat qui entrait et sortait. Et, maintenant, voilà que d'un livre sort cette chanson sur Gaetano Bresci qui participe de l'irréalité ; on en a les mots, mais on ne saura jamais quelle musique, elle avait. L'histoire de Gaetano Bresci, sa vie ; on en viendrait à lui demander, à Bresci, s'il le sait lui au moins où ont fini les Del Sangre. Luca Mirti, l'unique Florentin supporter du Lazio, un anarchiste qui tenait un petit drapeau italien sur sa guitare en honneur à l'étazunien que tenait Woody Guthrie sur sa « guitare Assommefascistes» ; Marc « Schuster » Lastrucci, coeur tendre et mains dures, pratese (pratois ? De Prato près de Florence ou l'inverse) comme Gaetano Bresci. Il faudra les retrouver et les remettre à jouer et à chanter, les Del Sangre. Il faudra forcément.
Entre temps, commençons par prendre cette histoire, cette chanson, et à la mettre ici ; qui sait, eux aussi peut-être se sont noyés en se jetant dans Facebook avec une pierre au cou, et il pourrait se faire qu'il leur arrive quelque chose . Nous commençons par prendre Gaetano Bresci, la lande de Coiano, le Fabbricone (la fabrique), Paterson (ville des Zétazunis où vécut Bresci), et à rétablir un lien qui dit : quelqu'un se rappelle, quelqu'un n'a pas l'habitude d'oublier. Ni Gaetano Bresci et ni qui l'a chanté. Commençons aussi par nous chanter cette chanson, en absence de sa musique, sur la musique qui nous plaît le plus. De Mozart à Orietta Berti, si la musique s'adapte aux paroles. C'est ce qui firent les mêmes Del Sangre avec un autre de leur chefs-d’œuvre, Maremma, où les mots de la plus plus célèbre chanson populaire toscane furent incorporées à une autre musique et à une autre histoire. Et, à la fin, même les Del Sangre reviendront. Ils reviendront. Et le Schuster bras dessus, bras dessous avec Gaetano Bresci je le vois bien, mais très bien. [RV]
Sans revenir sur tout ce que vient de nous raconter Riccardo Venturi, je voudrais juste signaler que mon ami Marco Valdo M.I. avait lui aussi commis une chanson sans musique sur Gaetano Bresci et l'avait fait connaître ici même sous le titre: Gaetano, gracié et pendu et que dans cette chanson on pouvait lire:
« Il est utile de savoir, bonnes gens
En prison, souvent
On meurt suicidé,
Contre son gré.
Comme Gaetano Bresci
Qui tua un roi d'Italie
Gracié, battu à mort et pendu
Aux barreaux de sa cellule fut pendu.
Suicidé,
Contre son gré.
C'est fou ce qu'on meurt en prison.
Celui qui au grand jamais
Ni pour rien au monde ne se suiciderait,
Subitement, se suicide en prison. ».
Je le dis car ce fut aussi le destin réservé à l'anarchiste et antimilitariste Miguel Almereyda à la prison de Fresnes, le 20 août 1917.
Ainsi Parlait Lucien Lane
de Riccardo Venturi
« Chanson composée récemment par Luca Mirti, qui l'a présentée avec son groupe, Del Sangre, à l' Ateneo Libertario de Milan en février 2005 (Recueil de chantauteurs d' Umanità Nova). » Ainsi Santo Catanuto et Franco Schirone dans un livre fondamental : « La chanson anarchiste en Italie aux dix-neuvième et au vingtième siècles », publié par les éditions Zero in Condotta (Zéro de Conduite – en mémoire de Jean Vigo, cinéaste anarchiste, auteur du film éponyme, fils d'anarchiste). Et cette « chanson composée récemment » a maintenant huit ans, n'a jamais été enregistrée, on ne la trouve pas sur le site des Del Sangre, rien. Il en reste seulement les paroles car Catanuto et Schirone les ont, chanceusement, recueillies dans leur publication capillaire : le plus beau livre sur la chanson anarchiste jamais publié dans le monde.
Du reste, on ne sait presque plus rien même des Del Sangre. Les insertions sur leur site se sont arrêtées en décembre de 2009, leurs albums en 2008. On sait qu'un jour sans nom, ils doivent avoir chanté « Blind Willie McTell » quelque part dans le monde, entre la Maremme et les prairies de l'Ouest ; la dernière fois que je les ai vus jouer, ils étaient précisément dans une prairie perdue, du côté de Rosano près de Pontassieve, dans un lieu plein d'adolescents qui se foutaient même des bières qu'ils buvaient, qui se foutaient d'eux tout autant. Imaginez les deux qui chantaient à propos de Radio Aut de Peppino Impastato, de Salvatore Giuliano et d'autres histoires. Égarés. Perdus. ( En italien) Il y a une nuance imperceptible dans la double forme du participe passé du verbe « perdre ».
Jamais publié leur authentique chef-d'oeuvre sur Iris (Versari) et Silvio (Corbari) – sauf ici dans les CCG. Une autre dernière fois où je les ai vus, c'était dans une autre salle sur les hauteurs de Prato, ils jouaient devant six personnes et un chat qui entrait et sortait. Et, maintenant, voilà que d'un livre sort cette chanson sur Gaetano Bresci qui participe de l'irréalité ; on en a les mots, mais on ne saura jamais quelle musique, elle avait. L'histoire de Gaetano Bresci, sa vie ; on en viendrait à lui demander, à Bresci, s'il le sait lui au moins où ont fini les Del Sangre. Luca Mirti, l'unique Florentin supporter du Lazio, un anarchiste qui tenait un petit drapeau italien sur sa guitare en honneur à l'étazunien que tenait Woody Guthrie sur sa « guitare Assommefascistes» ; Marc « Schuster » Lastrucci, coeur tendre et mains dures, pratese (pratois ? De Prato près de Florence ou l'inverse) comme Gaetano Bresci. Il faudra les retrouver et les remettre à jouer et à chanter, les Del Sangre. Il faudra forcément.
Entre temps, commençons par prendre cette histoire, cette chanson, et à la mettre ici ; qui sait, eux aussi peut-être se sont noyés en se jetant dans Facebook avec une pierre au cou, et il pourrait se faire qu'il leur arrive quelque chose . Nous commençons par prendre Gaetano Bresci, la lande de Coiano, le Fabbricone (la fabrique), Paterson (ville des Zétazunis où vécut Bresci), et à rétablir un lien qui dit : quelqu'un se rappelle, quelqu'un n'a pas l'habitude d'oublier. Ni Gaetano Bresci et ni qui l'a chanté. Commençons aussi par nous chanter cette chanson, en absence de sa musique, sur la musique qui nous plaît le plus. De Mozart à Orietta Berti, si la musique s'adapte aux paroles. C'est ce qui firent les mêmes Del Sangre avec un autre de leur chefs-d’œuvre, Maremma, où les mots de la plus plus célèbre chanson populaire toscane furent incorporées à une autre musique et à une autre histoire. Et, à la fin, même les Del Sangre reviendront. Ils reviendront. Et le Schuster bras dessus, bras dessous avec Gaetano Bresci je le vois bien, mais très bien. [RV]
Sans revenir sur tout ce que vient de nous raconter Riccardo Venturi, je voudrais juste signaler que mon ami Marco Valdo M.I. avait lui aussi commis une chanson sans musique sur Gaetano Bresci et l'avait fait connaître ici même sous le titre: Gaetano, gracié et pendu et que dans cette chanson on pouvait lire:
« Il est utile de savoir, bonnes gens
En prison, souvent
On meurt suicidé,
Contre son gré.
Comme Gaetano Bresci
Qui tua un roi d'Italie
Gracié, battu à mort et pendu
Aux barreaux de sa cellule fut pendu.
Suicidé,
Contre son gré.
C'est fou ce qu'on meurt en prison.
Celui qui au grand jamais
Ni pour rien au monde ne se suiciderait,
Subitement, se suicide en prison. ».
Je le dis car ce fut aussi le destin réservé à l'anarchiste et antimilitariste Miguel Almereyda à la prison de Fresnes, le 20 août 1917.
Ainsi Parlait Lucien Lane
GAETANO BRESCI
À Coiano, sur la lande
À la fabrique textile
Je suis devenu un homme
Comme mon père
Avec la marque du rebelle
Pour le délit d'anarchie
J'ai été confiné
Par un État policier
J'émigrai en Amérique,
Je travaillais à Paterson
Mais ma terre me manquait
Dieu seul le sait, seul le savait…
Et les miens qu’étouffent
Misère et famine
Furent nourris par les canons
D'un général et de son roi
En moi éclata l'enfer,
Mon coeur se noircit
Je revins, je revins en arrière
Moi par qui il fut assassiné ici.
Vingt-neuf juillet, Monza
Trois balles sur moi
Et un nom pour chacune :
Justice, Paix et Liberté
Je respirais, je retins mon souffle
Je pensais à mon peuple
Au milieu des gens effrayés
J'ai tiré… j'ai tiré
Je fus battu, poursuivi en justice,
L'avocat n'y suffit pas :
Déclaré régicide
La prison à vie m'avala.
Je n'ai jamais demandé pardon,
Je dors d'un sommeil dont
On ne se réveille pas
Ni chez eux, ni chez moi.
Je m'appelle Gaetano Bresci,
Qui j'ai été, je ne le sais
Partout je fus un opprimé, je le dis
Je reviendrai. Je reviendrai.
À Coiano, sur la lande
À la fabrique textile
Je suis devenu un homme
Comme mon père
Avec la marque du rebelle
Pour le délit d'anarchie
J'ai été confiné
Par un État policier
J'émigrai en Amérique,
Je travaillais à Paterson
Mais ma terre me manquait
Dieu seul le sait, seul le savait…
Et les miens qu’étouffent
Misère et famine
Furent nourris par les canons
D'un général et de son roi
En moi éclata l'enfer,
Mon coeur se noircit
Je revins, je revins en arrière
Moi par qui il fut assassiné ici.
Vingt-neuf juillet, Monza
Trois balles sur moi
Et un nom pour chacune :
Justice, Paix et Liberté
Je respirais, je retins mon souffle
Je pensais à mon peuple
Au milieu des gens effrayés
J'ai tiré… j'ai tiré
Je fus battu, poursuivi en justice,
L'avocat n'y suffit pas :
Déclaré régicide
La prison à vie m'avala.
Je n'ai jamais demandé pardon,
Je dors d'un sommeil dont
On ne se réveille pas
Ni chez eux, ni chez moi.
Je m'appelle Gaetano Bresci,
Qui j'ai été, je ne le sais
Partout je fus un opprimé, je le dis
Je reviendrai. Je reviendrai.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 3/4/2013 - 16:30
Riccardo ti farà piacere sapere che finalmente questa poesia ha trovato il modo di farsi ascoltare.
I Del Sangre sono tornati, e hanno inciso questa canzone; Il Ritorno Dell'indiano contiene infatti brani inediti, e un omaggio a Ivan Della Mea con un rifacimento di Sebastiano.
A presto!
Luciana
I Del Sangre sono tornati, e hanno inciso questa canzone; Il Ritorno Dell'indiano contiene infatti brani inediti, e un omaggio a Ivan Della Mea con un rifacimento di Sebastiano.
A presto!
Luciana
Luciana Monaci - 18/3/2016 - 14:55
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Testo e musica di Luca Mirti
Lyrics and music by Luca Mirti
Paroles et musique de Luca Mirti
Inedito in album
Unreleased
di Riccardo Venturi
"Canto composto recentemente da Luca Mirti, che lo ha presentato col suo gruppo, Del Sangre, all'Ateneo Libertario di Milano nel febbraio 2005 (Rassegna di cantautori a sostegno di Umanità Nova)." Così Santo Catanuto e Franco Schirone in un libro fondamentale: "Il canto Anarchico in Italia nell'Ottocento e nel Novecento", pubblicato dalle edizioni Zero in Condotta qualche anno fa. E quel "canto composto recentemente" ha ormai otto anni, non è stato mai messo in un album, non si trova sul sito dei Del Sangre, niente. Ne restano solo le parole perché Catanuto e Schirone le hanno, fortunatamente, raccolte nella loro pubblicazione capillare: il più bel libro sul canto anarchico mai pubblicato al mondo.
Del resto, non si sa quasi più niente nemmeno dei Del Sangre. Gli eventi sul sito sono fermi al dicembre del 2009, gli album al 2008. Si sa che in un giorno senza nome devono aver cantato "Blind Willie McTell" da qualche parte nel mondo, tra la Maremma e le praterie dell'Ovest; l'ultima volta che li ho visti suonare erano giusto in una prateria sperduta, dalle parti di Rosano vicino a Pontassieve, in un locale pieno di adolescenti a cui non gliene fregava nulla nemmeno delle birre che bevevano, ricambiati peraltro dalle birre cui non fregava niente di loro. Figurarsi di due che cantavano della Radio Aut di Peppino Impastato, di Salvatore Giuliano e di altre storie. Persi. Perduti. C'è una sfumatura impercettibile nella doppia forma del participio passato del verbo "perdere".
Mai pubblicato il loro autentico capolavoro su Iris (Versari) e Silvio (Corbari). Un'altra delle ultime volte che li ho visti erano in un altro capannone sulle alture di Prato, a suonare davanti a sei persone ed un gatto che entrava e usciva. E, ora, da un libro ecco spuntare fuori questa canzone su Gaetano Bresci che partecipa dell'irrealtà; se ne hanno le parole, ma non si saprà mai che musica avesse. La storia di Gaetano Bresci, la sua vita; verrebbe voglia di domandargli, a Bresci, se lo sa almeno lui dove siano finiti i Del Sangre. Luca Mirti, l'unico fiorentino tifoso della Lazio, anarchico che teneva una piccola effigie della bandiera italiana sulla chitarra in onore a quella americana tenuta da Woody Guthrie sulla "chitarra ammazzafascisti"; Marco "Schuster" Lastrucci, cuore tenero e mani dure, pratese come Gaetano Bresci. Bisognerà riscovarli e rimetterli a suonare e cantare, i Del Sangre. Bisognerà per forza.
Intanto cominciamo col prendere questa storia, questa canzone, e a metterla qua dentro; chissà, magari anche loro si sono affogati buttandosi in Facebook con una pietra al collo, e potrebbe darsi che qualche cosa gli arrivi. Cominciamo col prendere Gaetano Bresci, la landa di Coiano, il Fabbricone, Paterson, e a ristabilire un legame che dice: qualcuno ricorda, qualcuno non ha l'abitudine di scordare. Né Gaetano Bresci e né chi lo ha cantato. Cominciamo pure col cantarci questa canzone, in assenza della sua musica, sulla musica che più ci pare. Da Mozart a Orietta Berti, se la musica si adattasse alle parole. E' quel che fecero gli stessi Del Sangre con un altro loro capolavoro, Maremma, dove le parole del più famoso canto popolare toscano furono frammiste a un'altra musica e a un'altra storia. E, alla fine, anche i Del Sangre ritorneranno. Ritorneranno. E lo Schuster a braccetto con Gaetano Bresci ce lo vedo parecchio, ma parecchio bene. [RV]