An der Ecke stehen Leute
Männer, Frauen, auch ein Greis
sie umringen einen Jungen,
bilden drohend einen Kreis
In seinen Aufgen stehen Tränen
fassungslos blickt er sich um
will erklären, auch begreifen
doch all der Hass der macht ihn stumm
Sein Blick der scheint zu fragen
was hat man nur mit euch gemacht
woher kommt als diese Kälte
da man einen umgebracht
Scheiben klirren und ihr schreit
Menschen sterben und ihr schweigt
Scheiben klirren und ihr schreit
Menschen sterben und ihr schweigt
An jenem Tag im September
liegt ein Schrei über der Stadt
hundertfach ein Schrei nach Leben
das man uns genommen hat
Einen von uns ließt ihr verbluten
einen habt ihr umgebracht
für euer Geld, für eure Ordnung
für euren Staat, für eure Macht
Selbst die Zeichen uns'rer Trauer
sind für euch noch viel zu groß
Blumen setzt ihr euch an Klagen
blind vor Wut schlagt ihr drauf los
Stiefel treten frische Blumen
zertreten sie auf kaltem Stein
zertreten junge zarte Blumen
das werden wir euch nie verzeih'n
Auf der Straße sind wir viele
tausendfach ist unser Leid
tausendfach auch unsere Hoffnung
tausendfach sind wir bereit
Wollen leben, wollen lachen
kämpfen, lieben Hand in Hand
stehen fest wie ihr zusammen
unser Herz voll bis zum Rand
Voll von Trauer und Empörung
Angst auch und Entschlossenheit
unseren Weg weiter zu gehen
für ein Leben voller Menschlichkeit
aus unseren Händen bunte Blumen
legen wir auf grauen Stein
diese Blumen werden blühen
nichts wird mehr wie früher sein
Ja auch ihr braucht diese Blumen
hier auf eurem kalten Stein
also hebt jetzt auf die Blumen
haucht ihnen Leben ein!
Männer, Frauen, auch ein Greis
sie umringen einen Jungen,
bilden drohend einen Kreis
In seinen Aufgen stehen Tränen
fassungslos blickt er sich um
will erklären, auch begreifen
doch all der Hass der macht ihn stumm
Sein Blick der scheint zu fragen
was hat man nur mit euch gemacht
woher kommt als diese Kälte
da man einen umgebracht
Scheiben klirren und ihr schreit
Menschen sterben und ihr schweigt
Scheiben klirren und ihr schreit
Menschen sterben und ihr schweigt
An jenem Tag im September
liegt ein Schrei über der Stadt
hundertfach ein Schrei nach Leben
das man uns genommen hat
Einen von uns ließt ihr verbluten
einen habt ihr umgebracht
für euer Geld, für eure Ordnung
für euren Staat, für eure Macht
Selbst die Zeichen uns'rer Trauer
sind für euch noch viel zu groß
Blumen setzt ihr euch an Klagen
blind vor Wut schlagt ihr drauf los
Stiefel treten frische Blumen
zertreten sie auf kaltem Stein
zertreten junge zarte Blumen
das werden wir euch nie verzeih'n
Auf der Straße sind wir viele
tausendfach ist unser Leid
tausendfach auch unsere Hoffnung
tausendfach sind wir bereit
Wollen leben, wollen lachen
kämpfen, lieben Hand in Hand
stehen fest wie ihr zusammen
unser Herz voll bis zum Rand
Voll von Trauer und Empörung
Angst auch und Entschlossenheit
unseren Weg weiter zu gehen
für ein Leben voller Menschlichkeit
aus unseren Händen bunte Blumen
legen wir auf grauen Stein
diese Blumen werden blühen
nichts wird mehr wie früher sein
Ja auch ihr braucht diese Blumen
hier auf eurem kalten Stein
also hebt jetzt auf die Blumen
haucht ihnen Leben ein!
envoyé par Marco Valdo M.I. - 8/3/2013 - 18:54
Langue: français
Version française – FLEURS DE SEPTEMBRE – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson allemande – Septemberblumen – Sorgenhobel
Chanson allemande – Septemberblumen – Sorgenhobel
FLEURS DE SEPTEMBRE
Au coin, il y a des gens
Des hommes, des femmes, aussi un vieillard
Entourent un garçon,
Ils forment un cercle menaçant
Dans ses yeux, il y a des larmes
Il regarde atterré
Veut expliquer, aussi comprendre,
Mais toute cette haine le rend muet
Son regard semble demander
Ce qu'on lui veut maintenant
D'où vient ce froid
Comme si on avait assassiné quelqu'un
Des vitres tremblent et vous hurlez
Des hommes meurent et vous vous taisez
Des vitres tremblent et vous hurlez
Des hommes meurent et vous vous taisez
Ce jour en septembre
Un cri fond sur la ville
Cent fois un cri après la vie
Qu'on nous a prise
Vous avez laissé un de nous ensanglanté
Vous l'avez tué
Pour votre argent, pour votre ordre
Pour votre État, pour votre pouvoir
Même les signes de notre deuil
Sont encore de trop pour vous
Vous vous plaignez même des fleurs
Vous frappez dessus de rage aveugle .
Vos bottes écrasent les fleurs fraîches
Vous écrasez sur la pierre froide
Vous écrasez des jeunes fleurs tendres
Cela nous ne vous le pardonnerons jamais
Dans la rue, nous sommes des milliers
Multipliée par mille notre souffrance
Par mille aussi notre espérance
Nous sommes prêts par milliers
Vouloir vivre, vouloir rire
Combattre, aimer la main dans la main
Rester comme vous ensemble fermes
Notre cœur jusqu'à ras bord plein.
Plein de deuil et d'indignation
D'angoisse même et de détermination
Pousser plus loin notre avancée
Pour une vie emplie d'humanité
De nos mains, sur la pierre grise, nous mettons
Des fleurs aux tons iridescents
Ces fleurs fleuriront
Et rien ne sera plus plus comme avant
Vous avez aussi besoin de ces fleurs
Ici sur votre pierre froide
Ainsi relevez maintenant les fleurs
Murmure votre vie !
Au coin, il y a des gens
Des hommes, des femmes, aussi un vieillard
Entourent un garçon,
Ils forment un cercle menaçant
Dans ses yeux, il y a des larmes
Il regarde atterré
Veut expliquer, aussi comprendre,
Mais toute cette haine le rend muet
Son regard semble demander
Ce qu'on lui veut maintenant
D'où vient ce froid
Comme si on avait assassiné quelqu'un
Des vitres tremblent et vous hurlez
Des hommes meurent et vous vous taisez
Des vitres tremblent et vous hurlez
Des hommes meurent et vous vous taisez
Ce jour en septembre
Un cri fond sur la ville
Cent fois un cri après la vie
Qu'on nous a prise
Vous avez laissé un de nous ensanglanté
Vous l'avez tué
Pour votre argent, pour votre ordre
Pour votre État, pour votre pouvoir
Même les signes de notre deuil
Sont encore de trop pour vous
Vous vous plaignez même des fleurs
Vous frappez dessus de rage aveugle .
Vos bottes écrasent les fleurs fraîches
Vous écrasez sur la pierre froide
Vous écrasez des jeunes fleurs tendres
Cela nous ne vous le pardonnerons jamais
Dans la rue, nous sommes des milliers
Multipliée par mille notre souffrance
Par mille aussi notre espérance
Nous sommes prêts par milliers
Vouloir vivre, vouloir rire
Combattre, aimer la main dans la main
Rester comme vous ensemble fermes
Notre cœur jusqu'à ras bord plein.
Plein de deuil et d'indignation
D'angoisse même et de détermination
Pousser plus loin notre avancée
Pour une vie emplie d'humanité
De nos mains, sur la pierre grise, nous mettons
Des fleurs aux tons iridescents
Ces fleurs fleuriront
Et rien ne sera plus plus comme avant
Vous avez aussi besoin de ces fleurs
Ici sur votre pierre froide
Ainsi relevez maintenant les fleurs
Murmure votre vie !
envoyé par Marco Valdo M.I. - 8/3/2013 - 18:56
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Sorgenhobel – 1981