Il bambino di fumo canta sulla città
per chiamare i cavalli che corrono oltre i tetti
ma lassù
stringe solo criniere di nebbia
ma lassù
solo smog
solo smog...
Il bambino di fumo canta sulla città
come un gabbiano sperduto tra il cemento
ma lassù
non arriva l'odore del mare
ma lassù
solo smog
solo smog...
La città avvelena i suoi bianchi cavalli
la città li imprigiona dentro neri cristalli
con i flash, le réclames
ogni sera esploderà...
Il bambino di fumo piange sulla città
con gli occhi azzurri bruciati dal dolore
ma lassù
anche il pianto diventa carbone
ma lassù
solo smog
solo smog
solo smog...
Ragazzo di fumo,
lo smog, smog...smog...
Ma p'cché, ragazz' di fum',
smog, smog e fumo...
fumo...
smog, smog...
ragazzo di fumo....
per chiamare i cavalli che corrono oltre i tetti
ma lassù
stringe solo criniere di nebbia
ma lassù
solo smog
solo smog...
Il bambino di fumo canta sulla città
come un gabbiano sperduto tra il cemento
ma lassù
non arriva l'odore del mare
ma lassù
solo smog
solo smog...
La città avvelena i suoi bianchi cavalli
la città li imprigiona dentro neri cristalli
con i flash, le réclames
ogni sera esploderà...
Il bambino di fumo piange sulla città
con gli occhi azzurri bruciati dal dolore
ma lassù
anche il pianto diventa carbone
ma lassù
solo smog
solo smog
solo smog...
Ragazzo di fumo,
lo smog, smog...smog...
Ma p'cché, ragazz' di fum',
smog, smog e fumo...
fumo...
smog, smog...
ragazzo di fumo....
envoyé par Riccardo Venturi - 1/3/2013 - 15:10
Langue: français
Version française – L'ENFANT DE FUMÉE – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne – Il Bambino di fumo – Lucio Dalla – 1971
Texte de Paola Pallottino
Musique de Lucio Dalla
Arrangement de Guido et Maurizio de Angelis
Album: Storie di casa mia
Chanson italienne – Il Bambino di fumo – Lucio Dalla – 1971
Texte de Paola Pallottino
Musique de Lucio Dalla
Arrangement de Guido et Maurizio de Angelis
Album: Storie di casa mia
La « chanson écologique » italienne des années 60 et 70 dépasse sans doute les thématiques pourtant vastes de ce site, même s'il serait sûrement intéressant de donner un coup d'oeil aux modalités selon lesquelles les thématiques ambiantales apparurent dans les chansons. En ces jours de « revival dalliano » sur les CCG, je ne pouvais cependant pas me passer de me rappeler cette chanson de 1971, provenant de « Storie di casa mia - Histoires de chez, moi ». L'album de 4 Mars 1943 ; et comme la plus célèbre chanson de de Dalla, le texte de celle-ci (qui est, vice versa, une des plus méconnues) est signé de Paola Pallottino. Une chanson surréelle, qui rappelle un peu « Miracle à Milan » et un peu un récit d'Italo Calvino, et avec la partie finale, avec le même Dalla qui interprète un immigré méridional dans la fumeuse ville du nord, avec des improbables accents napolitains. Même un petit hommage à Lucio Dalla, à exactement un an de sa mort. [RV]
Ho, Marco Valdo M.I., mon ami, dit Lucien l'âne plein de sagesse et doté de somptueuses oreilles noires qu'il fait balancer comme le charmeur de serpents armé d'une flûte fait balancer la tête triangulaire du naja, ho, ho, voici une chanson dont on dirait qu'elle sort tout droit du récit qui te vit naître. Il a raison le Ventu, alias [R.V.], de citer comme par la bande Italo Calvino. Il a tort de ne pas préciser à quel récit il fait allusion... Et je peux garantir quant à moi qu'il ne s'agit pas du sentier des nids d'araignée Il Sentiero, ni du vicomte suspendu, ni du château des destins entrecroisés, ni de bien d’autres écrits du prolifique Calvino... Rien de tout cela... Il s'agit bien évidemment du récit fondateur : Marcovaldo ou les saisons dans la ville (Marcovaldo ovvero Le stagioni in città). Ceci dit, je soupçonne fort que notre ami Ventu l'a fait volontairement, manière de nous taquiner un peu ou de provoquer notre réaction... On en a déjà vu bien d’autres ici. Dès lors, si tu veux me croire, il ne te reste plus qu'à traduire et à commenter...
Bof, Lucien l'âne, mon ami, tu as déjà commencé à commenter et fort justement encore. Mais avant d'aller plus loin, je fais une parenthèse, sais-tu qu'autour de ces vicomte perché, baron suspendu et autres chevaliers inexistants ou disparus, de la bonasse des gentilles... il y a actuellement une sordide bataille de droits d'auteur (à laquelle Calvino n'est en rien mêlé... Il y a déjà bien longtemps qu'il est mort)... et ces discussions d'épiciers me paraissent assez peu ragoutantes... L'essentiel étant – et toi, qui cours en littérature depuis des centaines d'années, tu en sais quelque chose – de faire connaître le texte, l’histoire... et non d'en faire du commerce ou d'en tirer de l'argent. Mais passons... Il n'en reste pas moins que ce que dit Ventu est exact... et cette atmosphère et cette ville polluées sont bien le milieu où se déroulent les aventures de Marcovaldo. Quant aux villes fumeuses du Nord, nous en connaissons un bout et singulièrement, toi, et moi, Marco Valdo M.I. qui, comme toi, me tient dans ces villes industrielles de Wallonie. Tu imagines bien que ce n'est pas par hasard que je porte ce nom, ce nom qui est celui d'un personnage dérisoire, tragique, comique et magnifique, tout à la fois.
Tragique, comique et dérisoire..., dis-tu. Sans doute, mais veux-tu un peu préciser... Car, moi qui suis un âne, je m'entends difficilement dans toute cette philosophie...
Mais enfin, Lucien l'âne mon ami, tu connais bien Marcovaldo et ses aventures. Tu sais bien que c'est une sorte de clown, de Charlot, celui des Temps modernes... lequel – je parle de Marcovaldo, bien évidemment – comme tu sais, exerce la très insignifiante profession de balayeur, de manœuvre, une profession au plus bas de l'échelle (At The Foot of the Ladder, disait Miller])... Un métier sans aucune prétention, à part peut-être celle d'en retirer quelque subsistance pour lui, mais surtout pour sa famille. Bref, il est l'exemple-même de l'esclave des temps modernes... Celui à qui l'on répète à l'infini : « Arbeit macht frei ! ». Voilà pour le dérisoire. Un personnage auquel, au fil des saisons, malgré tous ses efforts, malgré toutes ses réflexions, malgré sa bonne volonté infinie, il arrive des aventures ridicules, il n'arrive que des aventures ridicules. Voilà pour le comique. Le tragique tient à sa parenté volontaire (pourquoi un Calvino aurait-il créé un Valdo ?) avec Pierre Valdo... et au destin de persécuté que les puissants du monde lui firent, comme ils le font à tant d'autres tout au travers de l'histoire, lui Pierre Valdo dont le grand œuvre fut la Fraternité des Pauvres... qu'il créa au cœur-même de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches et les puissants (ces bêtes affamées de médiocrité, comme disent les Zoo – Mercanti di Liquore) font aux pauvres afin d'étendre leur domination, d'accroître leur profits, de multiplier leurs richesses... Et enfin, c'est un personnage magnifique, car je ne connais pas de meilleure et de plus belle incarnation de l'humain.
Ainsi, il importe que l'on tisse chaque jour, chaque heure, dans toutes nos actions le linceul de ce vieux monde ridicule, nauséeux, insupportable, profiteur, mercantile et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Ho, Marco Valdo M.I., mon ami, dit Lucien l'âne plein de sagesse et doté de somptueuses oreilles noires qu'il fait balancer comme le charmeur de serpents armé d'une flûte fait balancer la tête triangulaire du naja, ho, ho, voici une chanson dont on dirait qu'elle sort tout droit du récit qui te vit naître. Il a raison le Ventu, alias [R.V.], de citer comme par la bande Italo Calvino. Il a tort de ne pas préciser à quel récit il fait allusion... Et je peux garantir quant à moi qu'il ne s'agit pas du sentier des nids d'araignée Il Sentiero, ni du vicomte suspendu, ni du château des destins entrecroisés, ni de bien d’autres écrits du prolifique Calvino... Rien de tout cela... Il s'agit bien évidemment du récit fondateur : Marcovaldo ou les saisons dans la ville (Marcovaldo ovvero Le stagioni in città). Ceci dit, je soupçonne fort que notre ami Ventu l'a fait volontairement, manière de nous taquiner un peu ou de provoquer notre réaction... On en a déjà vu bien d’autres ici. Dès lors, si tu veux me croire, il ne te reste plus qu'à traduire et à commenter...
Bof, Lucien l'âne, mon ami, tu as déjà commencé à commenter et fort justement encore. Mais avant d'aller plus loin, je fais une parenthèse, sais-tu qu'autour de ces vicomte perché, baron suspendu et autres chevaliers inexistants ou disparus, de la bonasse des gentilles... il y a actuellement une sordide bataille de droits d'auteur (à laquelle Calvino n'est en rien mêlé... Il y a déjà bien longtemps qu'il est mort)... et ces discussions d'épiciers me paraissent assez peu ragoutantes... L'essentiel étant – et toi, qui cours en littérature depuis des centaines d'années, tu en sais quelque chose – de faire connaître le texte, l’histoire... et non d'en faire du commerce ou d'en tirer de l'argent. Mais passons... Il n'en reste pas moins que ce que dit Ventu est exact... et cette atmosphère et cette ville polluées sont bien le milieu où se déroulent les aventures de Marcovaldo. Quant aux villes fumeuses du Nord, nous en connaissons un bout et singulièrement, toi, et moi, Marco Valdo M.I. qui, comme toi, me tient dans ces villes industrielles de Wallonie. Tu imagines bien que ce n'est pas par hasard que je porte ce nom, ce nom qui est celui d'un personnage dérisoire, tragique, comique et magnifique, tout à la fois.
Tragique, comique et dérisoire..., dis-tu. Sans doute, mais veux-tu un peu préciser... Car, moi qui suis un âne, je m'entends difficilement dans toute cette philosophie...
Mais enfin, Lucien l'âne mon ami, tu connais bien Marcovaldo et ses aventures. Tu sais bien que c'est une sorte de clown, de Charlot, celui des Temps modernes... lequel – je parle de Marcovaldo, bien évidemment – comme tu sais, exerce la très insignifiante profession de balayeur, de manœuvre, une profession au plus bas de l'échelle (At The Foot of the Ladder, disait Miller])... Un métier sans aucune prétention, à part peut-être celle d'en retirer quelque subsistance pour lui, mais surtout pour sa famille. Bref, il est l'exemple-même de l'esclave des temps modernes... Celui à qui l'on répète à l'infini : « Arbeit macht frei ! ». Voilà pour le dérisoire. Un personnage auquel, au fil des saisons, malgré tous ses efforts, malgré toutes ses réflexions, malgré sa bonne volonté infinie, il arrive des aventures ridicules, il n'arrive que des aventures ridicules. Voilà pour le comique. Le tragique tient à sa parenté volontaire (pourquoi un Calvino aurait-il créé un Valdo ?) avec Pierre Valdo... et au destin de persécuté que les puissants du monde lui firent, comme ils le font à tant d'autres tout au travers de l'histoire, lui Pierre Valdo dont le grand œuvre fut la Fraternité des Pauvres... qu'il créa au cœur-même de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches et les puissants (ces bêtes affamées de médiocrité, comme disent les Zoo – Mercanti di Liquore) font aux pauvres afin d'étendre leur domination, d'accroître leur profits, de multiplier leurs richesses... Et enfin, c'est un personnage magnifique, car je ne connais pas de meilleure et de plus belle incarnation de l'humain.
Ainsi, il importe que l'on tisse chaque jour, chaque heure, dans toutes nos actions le linceul de ce vieux monde ridicule, nauséeux, insupportable, profiteur, mercantile et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
L'ENFANT DE FUMÉE
L'enfant de fumée chante sur la ville
Pour appeler les chevaux qui courent par dessus les toits
Mais là-haut
Ce sont des crinières de brouillard
Mais là-haut
Seul smog
Seul smog…
L'enfant de fumée chante sur la ville
Comme une mouette perdue dans le béton
Mais là-haut
N'arrive pas l'odeur de la mer
Mais là-haut
Seul smog
Seul smog…
La ville empoisonne ses blancs chevaux
La ville les emprisonne dans de noirs cristaux
Avec ses flashs, ses réclames
Chaque soir explosera…
L'enfant de fumée pleure sur la ville
Avec des yeux bleus brûlés de douleur
Mais là-haut
Même le pleur devient charbon
Mais là-haut
Seul smog
Seul smog
Seul smog…
Gars de fumée,
Le smog, le smog… smog…
Mais pourquoi gars de fumée...
Smog, smog et fumée…
Fumée…
Smog, smog…
Gars de fumée….
L'enfant de fumée chante sur la ville
Pour appeler les chevaux qui courent par dessus les toits
Mais là-haut
Ce sont des crinières de brouillard
Mais là-haut
Seul smog
Seul smog…
L'enfant de fumée chante sur la ville
Comme une mouette perdue dans le béton
Mais là-haut
N'arrive pas l'odeur de la mer
Mais là-haut
Seul smog
Seul smog…
La ville empoisonne ses blancs chevaux
La ville les emprisonne dans de noirs cristaux
Avec ses flashs, ses réclames
Chaque soir explosera…
L'enfant de fumée pleure sur la ville
Avec des yeux bleus brûlés de douleur
Mais là-haut
Même le pleur devient charbon
Mais là-haut
Seul smog
Seul smog
Seul smog…
Gars de fumée,
Le smog, le smog… smog…
Mais pourquoi gars de fumée...
Smog, smog et fumée…
Fumée…
Smog, smog…
Gars de fumée….
envoyé par Marco Valdo M.I. - 11/3/2013 - 22:03
Tu as bien raison: je suis parfois un p'tit peu "provocateur", et tu me connais très bien. Imagine-toi: je connais cette chanson depuis 35 ans, et la première fois que je l'ai écoutée j'ai pensé immediatement à Marcovaldo d'Italo Calvino. La même atmosphère; si j'étais un régisseur et devais réaliser un film sur Marcovaldo, cette chanson ferait partie, sans doute, de la bande originale...cette fois-ci, je te dis, quand j'ai décidé de la mettre dans CCG, je pensais (va savoir pourquoi) à "Luna e Gnac"...donc, comment ne pas te faire ce petit hommage, et comment ne pas susciter ta réaction? :-)
Riccardo Venturi - 12/3/2013 - 01:12
LO SMOG SI PUÒ RESPIRARE. LO DICE STRASBURGO
Il parlamento europeo raddoppia i limiti per le emissioni di smog. Una scelta insensata che va contro la salute e l’’ambiente. Un vero e proprio condono che premia i furbi e non l’innovazione e la qualità
di Giampaolo Martinotti, da PopOff – Giornalismo o barbarie, 4 febbraio 2016.
Le lobbies dell’auto hanno vinto. Ieri il parlamento di Strasburgo ha votato in favore del progetto presentato dalla Commissione europea che di fatto straccia il regolamento comunitario 715 del 2007 che imponeva il limite di 80 milligrammi di ossidi di azoto (NOx) per autovettura a chilometro.
Dopo i filtri truccati che avevano coinvolto per prima la Volkswagen nello scandalo ‘dieselgate’ ora, con un cambio di marcia o meglio di normativa, arrivano in circolazione le ‘Euro 6’ ‘modificate’. Con un colpo di spugna si cancellano i fatidici 80 milligrammi per passare inspiegabilmente a 168 nel più perverso stile ‘Fukushima’, perché se l’inquinamento e i rischi per la salute aumentano è sufficiente cambiare alcuni parametri per far tornare tutto sotto controllo.
L’innalzamento del livello delle emissioni ‘legali’ del 110 per cento rappresenta un vero e proprio atto di guerra nei confronti della salute pubblica e il parlamento, legalizzando una maggiore propagazione di agenti cancerogeni nell’aria, minimizza gli effetti catastrofici dell’avvelenamento al quale le persone che vivono nelle principali città europee sono costantemente sottoposte…
[continua]
Il parlamento europeo raddoppia i limiti per le emissioni di smog. Una scelta insensata che va contro la salute e l’’ambiente. Un vero e proprio condono che premia i furbi e non l’innovazione e la qualità
di Giampaolo Martinotti, da PopOff – Giornalismo o barbarie, 4 febbraio 2016.
Le lobbies dell’auto hanno vinto. Ieri il parlamento di Strasburgo ha votato in favore del progetto presentato dalla Commissione europea che di fatto straccia il regolamento comunitario 715 del 2007 che imponeva il limite di 80 milligrammi di ossidi di azoto (NOx) per autovettura a chilometro.
Dopo i filtri truccati che avevano coinvolto per prima la Volkswagen nello scandalo ‘dieselgate’ ora, con un cambio di marcia o meglio di normativa, arrivano in circolazione le ‘Euro 6’ ‘modificate’. Con un colpo di spugna si cancellano i fatidici 80 milligrammi per passare inspiegabilmente a 168 nel più perverso stile ‘Fukushima’, perché se l’inquinamento e i rischi per la salute aumentano è sufficiente cambiare alcuni parametri per far tornare tutto sotto controllo.
L’innalzamento del livello delle emissioni ‘legali’ del 110 per cento rappresenta un vero e proprio atto di guerra nei confronti della salute pubblica e il parlamento, legalizzando una maggiore propagazione di agenti cancerogeni nell’aria, minimizza gli effetti catastrofici dell’avvelenamento al quale le persone che vivono nelle principali città europee sono costantemente sottoposte…
[continua]
Bernart Bartleby - 5/2/2016 - 11:27
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Testo di Paola Pallottino
Musica di Lucio Dalla
Arrangiamento di Guido e Maurizio de Angelis
Album: Storie di casa mia
La "canzone ecologica" italiana degli anni '60 e '70 esula senz'altro dalle tematiche pur vaste di questo sito, anche se sarebbe sicuramente interessante dare un'occhiata ai modi in cui le tematiche ambientali cominciarono ad affacciarsi anche nelle canzoni. In questi giorni di "revival dalliano" sulle CCG però non potevo fare a meno di ricordare questa canzone del 1971, proveniente da "Storie di casa mia". L'album di 4 marzo 1943; e come la più famosa canzone di Dalla, anche il testo di questa (che è, viceversa, una delle più sconosciute) è firmato da Paola Pallottino. Una canzone surreale, che ricorda un po' "Miracolo a Milano" e un po' un racconto di Italo Calvino, e con la parte finale, con lo stesso Dalla che impersona un immigrato meridionale nella fumosa città del nord, con un improbabile accento napoletano. Anche un piccolo omaggio a Lucio Dalla, a un anno esatto dalla sua morte. [RV]