Langue   

Gestapo Zelle

Sorgenhobel
Langue: allemand


Liste des versions


Peut vous intéresser aussi...

Dachau Express
(Marco Valdo M.I.)
Septemberblumen
(Sorgenhobel)


‎[1981]‎
Parole e musica di Schulze-Boysen / Weiß
Album “Sorgenhobel”‎

sorgenhobel

I Sorgenhobel sono stati un gruppo tedesco di musica folk, musicalmente e politicamente impegnati ‎a Berlino nei primi anni 80, precisamente tra il 1981 ed il 1983, anno della loro scomparsa. Quello ‎che sulla biografia presente sull’interessante musical blog ‎‎Zero G Sound non ci ‎viene detto è che del gruppo fece parte un non più giovane ‎‎Wolfgang Szepansky, antifascista, militante ‎comunista, scrittore e pittore. ‎




Nell’estate del 1933 Wolfgang Szepansky fu arrestato per aver scritto su un muro: “Mai con Hitler! ‎Viva il Partito comunista! Fronte rosso!”. I nazisti lo rilasciarono dopo poco e lui riuscì a fuggire in ‎Olanda, dove però nel 1940 gli occupanti lo riacciuffarono, accusandolo questa volta di aver ‎imbastardito la razza ariana perché Szepansky aveva nel frattempo avuto un figlio da una compagna ‎ebrea. Lo rinchiusero nel campo di concentramento di Sachsenhausen. Sopravvisse a cinque anni di ‎durissima prigionia e questa canzone è probabilmente uno dei suoi racconti su quell’orribile ‎stagione.‎

Der Wind schlägt nachts ans Fenster
und heulend schlägt's Alarm
in Deutschland geh'n Gespenster um
hier drinnen ist es warm

Sie nennen es Gefängnis
der Leib ist auch gebannt
und doch ist da Verhängnis
ach dem Herz noch kaum bekannt

Mir scheint's wie Klosterzelle
die hell getünchte Wand
hält fern mir jede Welle die
mich sonst so jäh berannt

Der Geist schweift frei ins Leben
die Fesseln scher'n ihn nicht
und Zeit und Raum sie heben sich
hinweg im blassen Licht

Und sind wir losgeschnitten
von unruhvoller Welt
so ist auch abgeschnitten
all das Beiwerk das nicht zählt

Es gilt nur letzte Wahrheit
dem überscharfen Blick
und ungetrübte Klarheit wird
ihr Stolz und Daseinsglück

Der Stunde Ernst wir fragen
hat es sich auch gelohnt
an dir ist nun zu sagen doch
es war die rechte Front

Das Sterben an der Kehle
hast du das Leben nie
und doch ist deine Seele satt
von dem was vorwärts trieb

Wenn wir auch sterben sollen
so wissen wir: die Saat
geht auf wenn Köpfe rollen
dann zwingt doch der Geist den Staat

Die letzten Argumente
sind Strang und Fallbeil nicht
und unsere heut'gen Richter sind
noch nicht das Weltgericht.‎

envoyé par Dead End - 27/2/2013 - 13:45


Qui ci sono altri testi degli oscuri Sorgenhobel, se qualcuno ha voglia di valutare se siano di qualche interesse... io con il tedesco non me la cavo.

Dead End - 28/2/2013 - 08:28


Très bonne idée... Comme Marco valdo M.I. se remet à l'allemand... Il y aura peut-être quelque chose qui en sortira.

Cordial

Lucien Lane

Lucien Lane - 28/2/2013 - 10:50



Langue: français

Version française – CELLULE GESTAPO – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson allemande - Gestapo Zelle – Sorgenhobel - 1981‎
Paroles e musique de Schulze-Boysen / Weiß

Le Sorgenhobel fut un groupe allemand de musique folk, musicalement et politiquement engagé, qui se produisait à Berlin dans les premières années 1980, précisément entre 1981 et 1983, année de leur disparition. Le plus trop jeune Wolfgang Szepansky, antifasciste, militant communiste, écrivain et peintre en faisait partie.


Durant l'été de 1933, (le même) Wolfgang Szepansky fut arrêté pour avoir écrit sur un mur : « Jamais avec Hitler ! Vive le Parti communiste ! Front rouge ! ». Les nazis le relâchèrent peu après et il réussit à fuir en Hollande, où cependant en 1940, les occupants le reprirent, en l'accusant cette fois d'avoir abâtardi la race aryenne car Szepansky avait entretemps eu un fils d'une compagne juive. Ils l'enfermèrent dans le camp de concentration de Sachsenhausen. Il survécut à cinq ans de dure captivité et cette chanson est probablement un récit sur cette horrible période.


Juste deux mots, Lucien l'âne mon ami, deux mots de confidence. Beaucoup de gens eurent à subir des séjours plus ou moins musclés dans les cellules de la Gestapo ; certains – comme tu le vois ici – ont pu en réchapper...

Il n'y a rien là de confidentiel, dit Lucien l'âne...

En effet, mais il était indispensable de le préciser... Car évidemment, c'est une manière de rappeler que d'autres n'en sont jamais revenus, d'autres encore en sont revenus mal en point, très mal en point, quasiment détruits... et ce que je voulais te confier, c'est que mon propre père y est passé et y a été tellement bien reçu qu'il en est mort... Voilà pourquoi je porte un petit triangle rouge au col de mon veston et que j'ai un attachement tout particulier pour la devise que toi et moi (et je pense bien d'autres) avons adoptée : Ora e sempre : Resistenza !, que je t'ai raconté l’histoire de Joseph (sous le titre de Dachau Express, les Histoires d'Allemagne (il m'en reste encore à raconter) et que j'ai entrepris de faire connaître les Gedichten d'Erich Kästner.

Ainsi Parlait Marco Valdo M.I. à son ami Lucien Lane.
CELLULE GESTAPO

Le vent frappe la nuit à la fenêtre
Et hurlant à l'alarme
En Allemagne circulent des spectres
Ici, à l'intérieur, il fait chaud

Ils appellent ça prison
Le corps aussi est banni
Et pourtant, la destinée est là
Hélas, elle n'a pas de cœur.

On dirait une cellule d'un couvent
Le mur badigeonné à la chaux
Chaque vague éloigne de moi
Celui qui m'exécuterait autrement

L'esprit vagabonde librement dans la vie
Les chaînes ne le réduisent pas
Et le temps et l'espace s'envolent
Complètement dans la lumière pâle

Et nous sommes détachés
Du monde plein d'agitation
Comme est aussi mis de côté
Tout détail qui ne compte pas.

Seule compte la dernière vérité
Au regard acéré
La clarté pure devient leur fierté
Et leur chance d'exister

À l'heure sérieuse, nous demandons
Est-ce que ça a valu la peine
De te dire maintenant quand même
C'était le bon Front.

La mort à la gorge
Tu n'as plus de vie
Quand même ton âme est pleine
De ce qui l'entraînait auparavant

Quand nous aussi serons morts
Comme nous savons : la semence
Sort quand les têtes roulent
Alors, l'esprit s'impose même à l'État

Les derniers arguments
Ne sont pas la corde et le couperet
Et nos juges d'aujourd'hui ne sont
Pas encore le Tribunal mondial.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 1/3/2013 - 22:15




Page principale CCG

indiquer les éventuelles erreurs dans les textes ou dans les commentaires antiwarsongs@gmail.com




hosted by inventati.org