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È primavera

Modena City Ramblers
Language: Italian


Modena City Ramblers

List of versions


Related Songs

Afro
(Modena City Ramblers)
L'Internationale
(Eugène Pottier)
L'ultima not
(Leonardo e Riccardo Sgavetti)



2013
Niente di nuovo sul fronte occidentale
MCR-niente di nuovo

Niente di nuovo sul fronte occidentale è un doppio album studio dei Modena City Ramblers, il tredicesimo della loro carriera. Sono diciotto le canzoni contenute nell'album: scritte, arrangiate e prodotte dai Modena City Ramblers.

Lato A: Niente di nuovo: Niente di nuovo sul fronte occidentale - Occupy World Street - È primavera - C'era Una Volta - La Guèra D'L Baròt - Pasta nera - Fiori d'Arancio e Baci di Caffè - La luna di Ferrara- Beppe e Tore
Lato B: Sul fronte occidentale: Il Violino di Luigi - Due magliette rosse - Tarantella Tarantò - La Strage delle fonderie - Afro - Kingstown Regatta - Il giorno che il cielo cadde su Bologna - Nostra Signora dei Depistati - Briciole e spine


Primavera araba (in arabo الثورات العربية al-Thûrât al-ʻArabiyy; letteralmente ribellioni arabe o rivoluzioni arabe) è un termine di origine giornalistica utilizzato perlopiù dai media occidentali per indicare una serie di proteste ed agitazioni cominciate alcune già durante l'inverno 2010/2011 e in parte tuttora in corso nelle regioni del Medio Oriente, del vicino Oriente e del Nord Africa. I paesi maggiormente coinvolti dalle sommosse sono l'Algeria, il Bahrein, l'Egitto, la Tunisia, lo Yemen, la Giordania, il Gibuti, la Libia e la Siria, mentre ci sono stati moti minori in Mauritania, Arabia Saudita, Oman, Sudan, Somalia, Iraq, Marocco e Kuwait.
wikipedia.org
È primavera, torna la primavera,
mille e un racconto portati dal vento
è primavera, ancora la primavera,
nasce un gelsomino nel cuore del deserto!

Nel fodero la spada, più forte é la parola,
è sangue, memoria, è ritmo, energia,
è canto di vita sulle ali del vento,
voce che innalza cuori confusi.

Apre le menti e chiama a raccolta,
è memoria, è racconto, è poesia
è primavera, torna la primavera,
mille e un racconto portati dal vento.
È primavera, ancora la primavera,
nasce un gelsomino nel cuore del deserto!

La vita è respiro, respiro é la parola,
è cuore, é freccia, carezza ribelle,
é una preghiera che scuote il destino,
un bacio di luce nell'ora più scura
martello che vola e spezza catene,
rete che cattura oltre ogni frontiera.
A Sidi Bouzid é primavera
a piazza Tahrir é primavera
a Bayt Al Qasyd è primavera,
nel campi di Gaza sarà primavera!

È primavera, torna la primavera,
mille e un raccordo portati dal vento
È primavera ancora la primavera,
nasce un gelsomino nel cuore del deserto
È primavera, torna la primavera,
mille e un racconto portati dal vento.
È primavera, ancora la primavera
nasce un gelsomino nel cuore del deserto

Contributed by DonQuijote82 - 2013/2/14 - 12:11



Language: French

Version française – C'EST LE PRINTEMPS – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson italienne – È primavera – Modena City Ramblers – 2013

Avant de parler de la chanson elle-même, avais-tu remarqué, Lucien l'âne mon ami, que l'album d'où elle est tirée porte un titre (Niente di nuovo sul fronte occidentale : Rien de nouveau sur le front occidental) qui semble inspiré du titre d'un roman d'un des personnages-clés de nos Histoires d'Allemagne, l'écrivain Erich Maria Remarque Boue, bombe, bruit et brouillard qui écrivit « À l'Ouest, rien de nouveau »... Je dis ça, car cette Guerre-là commençait il y a tout juste cent ans... Maintenant, la chanson s'intitule « È primavera », que j'ai traduit par « C'est le printemps »... Elle parle du Printemps arabe... Le printemps arabe ? Selon Wiki, en langue française, l'origine du terme « printemps arabe » renverrait aux épisodes relativement comparables que connut l’Europe en 1848. On sait ce qui s'en suivit...

En effet, le siècle suivant connut mille bouleversements... Pour le printemps arabe, on est, à peine, quelques années plus tard et il me semble que la rose et le jasmin ont des parentés … comme du reste l'avait bien vu les Chanson+bifluorée, dans leur version de l'Internationale.

« C´est la lutte finale
O gué vive la rose
Groupons nous et demain
O gué vive la rose
Car l´Internationale
Vive la rose et le lilas
Sera le genre humain
Vive la rose et le jasmin ! »



En effet, mon cher ami Lucien l'âne, ce jasmin a de fortes parentés avec la rose et sans doute connaît-il le destin de la rose, tel que l'entrevit François de Malherbe dès 1598, dans sa Consolation à Monsieur Du Périer.  :

« Mais elle était du monde où les plus belles choses
    Ont le pire destin,
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
    L’espace d’un matin. »


C'est toujours ainsi jusqu'à présent dans la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour conserver leur domination, pour assurer leur pouvoir, pour protéger et accroître leurs richesses, pour imposer à jamais le droit d'exploiter, de tout exploiter : les choses, les situations, les peuples, les hommes, les femmes, les enfants, les animaux, les plantes, la planète entière... Et ils le font avec une rude opiniâtreté, en toute conscience de leur violence, sans aucun regret et leur peur de perdre tout ça est telle qu'ils sont capables d'être doucereux quand il le faut, de s'accorder d'une paix et d'un partage, mais comme dit le loup au Petit Chaperon Rouge : « C'est pour mieux te manger, mon enfant ! » et ce qui a finalement leur préférence, de manier bien vite le bâton en lieu et place de la carotte. Et c'est ce qui s'est passé bien souvent... Mais la force des pauvres, c'est leur infinie patience et leur absence d'envie... Ils savent, comme nous les ânes, que l'essentiel de la vie, le sens de la vie : c'est de vivre. Grains de sable recouverts par la vague aux destins calmes ou chahutés... Il n'empêche que notre tâche minuscule – à notre taille, en somme – est de tisser le linceul de ce vieux monde sournois, amer, âcre, âpre, aboulique, avide, arrogant, ambitieux et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
C'EST LE PRINTEMPS

Le printemps revient, c'est le printemps,
Mille et un récits portés par un vent sévère
C'est le printemps, à nouveau le printemps,
Le jasmin naît au cœur du désert !

Au fourreau l'épée, le mot est plus fort,
Il est sang, mémoire, rythme, énergie,
Sur les ailes du vent, il est chant de vie,
Voix qui élève les cœurs confus encore.

Il ouvre les esprits, appelle au rassemblement,
Mémoire, conte, poésie, lumière,
C'est le printemps, le printemps,
Mille et un récits portés par le vent.
C'est le printemps, encore le printemps,
Le jasmin naît au cœur du désert !

La vie est souffle, souffle est le mot,
Cœur, flèches, caresse rebelle,
C'est une prière qui ébranle le destin,
Un baiser de lumière à l'heure la plus sombre,
Le marteau qui vole et casse les chaînes,
Le réseau qui s'étend au-delà des frontières.
À Sidi Bouzid, le printemps
Place Tahrir, le printemps
À Bayt Al Qasyd, le printemps,
Dans les champs de Gaza, viendra le printemps !

C'est le printemps, revient le printemps,
Mille et un accords portés par le vent
C'est le printemps à nouveau le printemps,
Naît un jasmin au cœur du désert
C'est le printemps, revient le printemps,
Mille et un contes portés par le vent
Naît un jasmin au cœur du désert
C'est le printemps, revient le printemps.

Contributed by Marco Valdo M.I. - 2014/8/5 - 21:33




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