Er griff dem Leben in die Taschen
und trieb mit Tod und Teufel Spaß.
Sein Maul war (bildlich) ungewaschen.
Er trank aus ziemlich allen Flaschen
und nahm bei Nacht den Sternen Maß.
Er stand auf dem Balkon des Jahres,
sah Scheußliches und Wunderbares,
und er vergaß.
Er kannte mehr als tausend Damen.
Die ziegten ihm ihr Herz en farce.
Er spielte mit in tausend Dramen.
Er reiste unter tausend Namen
und sah durch Wände durch wie Glas.
Er lebte oft von Überresten.
Er wohnte manchmal in Palästen.
Und er vergaß.
Er war Friseur. Und Kohlenträger.
Er wurde krank. Und er genas.
Er schoß am Kongo Bettvorleger
und am Isonzo Alpenjäger
und boß beinhahe selbst ins Gra.
Er fuhr auf Dampfern, die zerbrachen.
Er hustete in allen Sprachen.
Und er vergaß.
Und wenn sie ihn mit Blicken maßen,
in denen leichtes Grauen saß,
floh er auf Inseln mit Oasen.
Zu Menschen, welche Menschen fraßen,
indes er aus der Bibel las.
Oft reicht die Trauer nur für Späße ...
Er hoffte, Daß man ihn vergäße,
wie er die anderen vergaß.
Und so geschah´s.
und trieb mit Tod und Teufel Spaß.
Sein Maul war (bildlich) ungewaschen.
Er trank aus ziemlich allen Flaschen
und nahm bei Nacht den Sternen Maß.
Er stand auf dem Balkon des Jahres,
sah Scheußliches und Wunderbares,
und er vergaß.
Er kannte mehr als tausend Damen.
Die ziegten ihm ihr Herz en farce.
Er spielte mit in tausend Dramen.
Er reiste unter tausend Namen
und sah durch Wände durch wie Glas.
Er lebte oft von Überresten.
Er wohnte manchmal in Palästen.
Und er vergaß.
Er war Friseur. Und Kohlenträger.
Er wurde krank. Und er genas.
Er schoß am Kongo Bettvorleger
und am Isonzo Alpenjäger
und boß beinhahe selbst ins Gra.
Er fuhr auf Dampfern, die zerbrachen.
Er hustete in allen Sprachen.
Und er vergaß.
Und wenn sie ihn mit Blicken maßen,
in denen leichtes Grauen saß,
floh er auf Inseln mit Oasen.
Zu Menschen, welche Menschen fraßen,
indes er aus der Bibel las.
Oft reicht die Trauer nur für Späße ...
Er hoffte, Daß man ihn vergäße,
wie er die anderen vergaß.
Und so geschah´s.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2013/2/13 - 22:05
Language: French
Version française - LE MONSIEUR SANS MÉMOIRE – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson allemande – Der Herr ohne Gedächtnis – Erich Kästner - 1928
Chanson allemande – Der Herr ohne Gedächtnis – Erich Kästner - 1928
LE MONSIEUR SANS MÉMOIRE
Il serra la vie dans ses poches
Et alla plaisanter avec la Mort et le Diable.
Sa gueule était sale
Il a bu pas mal de toutes les bouteilles
Et prit de nuit la mesure des étoiles.
Il se trouvait sur le balcon de l'année,
vit des choses terribles et merveilleuses,
et il oublia.
Il connut plus de mille dames .
Qui tournèrent son cœur en bourrique.
Il joua dans mille drames.
Il voyagea sous mille noms
Et vit au travers des murs comme au travers du verre.
Il vécut de restes.
Il habita parfois dans les palais.
Et il oublia.
Il fut coiffeur. Et charbonnier.
Il fut malade. Et il guérit.
Il tira des descentes de lit au Congo
Et fut Alpenjäger sur l'Isonzo
Et se perdit presque lui-même à Gra.
Il fut sur des vapeurs qui se brisèrent.
Il toussa dans toutes les langues.
Et il oublia.
Et quand ils le mesurèrent avec des yeux,
Où il trouva un léger effroi,
Il s'enfuit sur des îles avec oasis.
Chez des hommes, qui mangeaient des hommes,
Parmi lesquels il lisait la bible.
Souvent, le deuil passe maintenant pour une farce…
Il espérait qu'on l'oublierait,
Comme il oublia les autres.
Et ce fut ainsi..
Il serra la vie dans ses poches
Et alla plaisanter avec la Mort et le Diable.
Sa gueule était sale
Il a bu pas mal de toutes les bouteilles
Et prit de nuit la mesure des étoiles.
Il se trouvait sur le balcon de l'année,
vit des choses terribles et merveilleuses,
et il oublia.
Il connut plus de mille dames .
Qui tournèrent son cœur en bourrique.
Il joua dans mille drames.
Il voyagea sous mille noms
Et vit au travers des murs comme au travers du verre.
Il vécut de restes.
Il habita parfois dans les palais.
Et il oublia.
Il fut coiffeur. Et charbonnier.
Il fut malade. Et il guérit.
Il tira des descentes de lit au Congo
Et fut Alpenjäger sur l'Isonzo
Et se perdit presque lui-même à Gra.
Il fut sur des vapeurs qui se brisèrent.
Il toussa dans toutes les langues.
Et il oublia.
Et quand ils le mesurèrent avec des yeux,
Où il trouva un léger effroi,
Il s'enfuit sur des îles avec oasis.
Chez des hommes, qui mangeaient des hommes,
Parmi lesquels il lisait la bible.
Souvent, le deuil passe maintenant pour une farce…
Il espérait qu'on l'oublierait,
Comme il oublia les autres.
Et ce fut ainsi..
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2013/2/13 - 22:07
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(Herz auf Taille, 1928)