Ombre senza nome sul fango di trincea
topi su su una nave in procinto di affondare.
Un'ora conta un anno se il domani è uguale a ieri
aggrappati con le unghie ad un futuro di cartone.
Corrono veloci le notizie di una tregua,
menzogne di regime per tener buona la truppa.
Intorno il mondo cambia, ci cade il cielo in testa,
in attesa di un nemico senza volto e senza nome.
Passano in parata colonnelli e burattini,
tutto cambia, nulla cambia, fermi ad aspettare,
un giorno dietro all'altro sempre grigio e sempre uguale
Niente di nuovo sul fronte occidentale!
Ogni stella vale un sogno in questa notte senza luna,
chi di noi avrà il coraggio di cercarne almeno una?
Senza polvere da sparo è impossibile sparare,
il morbo infuria e il pane manca,
bandiera bianca!
Senza polvere da sparo è impossibile sparare,
il morbo infuria e il pane manca,
bandiera bianca!
Passano in parata colonnelli e burattini,
tutto cambia, nulla cambia, fermi ad aspettare,
un giorno dietro all'altro sempre grigio e sempre uguale
Niente di nuovo sul fronte occidentale!
Passano in parata colonnelli e burattini,
tutto cambia, nulla cambia, fermi ad aspettare,
un giorno dietro all'altro sempre grigio e sempre uguale
Niente di nuovo sul fronte occidentale!
Niente di nuovo sul fronte occidentale!
Ogni stella vale un sogno in questa notte senza luna,
eroe è chi avrà il coraggio di inseguirne almeno una
topi su su una nave in procinto di affondare.
Un'ora conta un anno se il domani è uguale a ieri
aggrappati con le unghie ad un futuro di cartone.
Corrono veloci le notizie di una tregua,
menzogne di regime per tener buona la truppa.
Intorno il mondo cambia, ci cade il cielo in testa,
in attesa di un nemico senza volto e senza nome.
Passano in parata colonnelli e burattini,
tutto cambia, nulla cambia, fermi ad aspettare,
un giorno dietro all'altro sempre grigio e sempre uguale
Niente di nuovo sul fronte occidentale!
Ogni stella vale un sogno in questa notte senza luna,
chi di noi avrà il coraggio di cercarne almeno una?
Senza polvere da sparo è impossibile sparare,
il morbo infuria e il pane manca,
bandiera bianca!
Senza polvere da sparo è impossibile sparare,
il morbo infuria e il pane manca,
bandiera bianca!
Passano in parata colonnelli e burattini,
tutto cambia, nulla cambia, fermi ad aspettare,
un giorno dietro all'altro sempre grigio e sempre uguale
Niente di nuovo sul fronte occidentale!
Passano in parata colonnelli e burattini,
tutto cambia, nulla cambia, fermi ad aspettare,
un giorno dietro all'altro sempre grigio e sempre uguale
Niente di nuovo sul fronte occidentale!
Niente di nuovo sul fronte occidentale!
Ogni stella vale un sogno in questa notte senza luna,
eroe è chi avrà il coraggio di inseguirne almeno una
envoyé par DoNQuijote82 - 9/2/2013 - 10:23
Langue: français
Version française – À l'OUEST, RIEN DE NOUVEAU – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne – Niente di nuovo sul fronte occidentale – Modena City Ramblers – 2013
Chanson italienne – Niente di nuovo sul fronte occidentale – Modena City Ramblers – 2013
Déjà, le titre de la chanson Niente di nuovo sul fronte occidentale indique qu'il s'agit d'une évocation de l'écrivain allemand Erich Maria Remarque et de son livre Im Westen nichts Neues, publié en 1929. L'édition française est parue en sous le titre repris ici de «À l'Ouest rien de nouveau »; livre publié. Écrivain pacifiste et anti-nazi, il vit ses œuvres interdites et brûlées et sa sœur Elfriede décapitée pour « atteinte au moral de l'armée » en 1943. Quant à lui, il ne dut la vie sauve que d'avoir – à temps – prit le chemin de l'exil d'où il mena le combat contre le régime.
N'était-ce pas lui, l'écrivain qui paraissait sous le nom d' « À l'Ouest » dans tes Histoires d'Allemagne, qui parlaient des années 1914- Boue, bombe, bruit et brouillard – ; 1915 – Casques à Pointe et Casques d'Acier; 1916 – À la Prochaine !; 1917 – Alerte au Gaz ! Gaaz ! Gaaaz !; 1918 – La Der des Ders.
De fait, c'est bien lui... qui cinquante ans après, continuait à dénoncer les horreurs militaires avec la même conviction. Et il me paraît que cette canzone des Modena City Ramblers pourrait sans aucun doute rejoindre les Histoires d'Allemagne et trouver sa place à côté de celles que tu viens de citer ; à ceci près, bien entendu, qu'en ce qui concerne les histoires d'Allemagne, le livre de référence est « Mon Siècle » (Mein Jahrhundert, publié à Göttingen en 1999 – soit 70 ans après Im Westen nichts Neues) et que l'auteur de référence est Günter Grass, de vingt ans et d'une guerre, le cadet d'Erich Maria Remarque.
En somme, Remarque est un homme qui avait nettement pris position dans cette interminable Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres sous mille formes différentes afin de les écraser, de les dominer et de mieux et plus encore les exploiter et en tirer profit. Alors, comme le fit À l'Ouest, comme le fit Erich Maria Remarque, tissons avec obstination et persévérance le linceul de ce vieux monde offensif, belliqueux, militariste et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
N'était-ce pas lui, l'écrivain qui paraissait sous le nom d' « À l'Ouest » dans tes Histoires d'Allemagne, qui parlaient des années 1914- Boue, bombe, bruit et brouillard – ; 1915 – Casques à Pointe et Casques d'Acier; 1916 – À la Prochaine !; 1917 – Alerte au Gaz ! Gaaz ! Gaaaz !; 1918 – La Der des Ders.
De fait, c'est bien lui... qui cinquante ans après, continuait à dénoncer les horreurs militaires avec la même conviction. Et il me paraît que cette canzone des Modena City Ramblers pourrait sans aucun doute rejoindre les Histoires d'Allemagne et trouver sa place à côté de celles que tu viens de citer ; à ceci près, bien entendu, qu'en ce qui concerne les histoires d'Allemagne, le livre de référence est « Mon Siècle » (Mein Jahrhundert, publié à Göttingen en 1999 – soit 70 ans après Im Westen nichts Neues) et que l'auteur de référence est Günter Grass, de vingt ans et d'une guerre, le cadet d'Erich Maria Remarque.
En somme, Remarque est un homme qui avait nettement pris position dans cette interminable Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres sous mille formes différentes afin de les écraser, de les dominer et de mieux et plus encore les exploiter et en tirer profit. Alors, comme le fit À l'Ouest, comme le fit Erich Maria Remarque, tissons avec obstination et persévérance le linceul de ce vieux monde offensif, belliqueux, militariste et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
À l'OUEST,RIEN DE NOUVEAU
Ombres sans nom sur la boue des tranchées
Rats sur un navire sur le point de couler.
Une heure vaut un an si demain est égal à hier
Agrippés avec les ongles à un futur de papier.
Courent rapides les nouvelles d'une trêve,
Mensonges de régime pour tenir la troupe.
Autour le monde change, le ciel nous tombe sur la tête,
En attente d'un ennemi sans nom et sans visage.
Des colonels et des marionnettes passent à la parade,
Tout change, rien ne change, arrêtez-vous pour attendre,
Un jour après l'autre toujours gris et toujours égal
Rien de nouveau sur le front occidental !
Chaque étoile vaut un rêve dans cette nuit sans lune,
Qui de nous aura le courage d'aller en chercher au moins une ?
Sans poudre, il est impossible tirer,
La maladie fait rage et le pain manque,
Drapeau blanc !
Sans poudre, il est impossible tirer,
La maladie fait rage et le pain manque,
Drapeau blanc !
Des colonels et des marionnettes passent à la parade,
Tout change, rien ne change, arrêtez-vous pour attendre,
Un jour après l'autre toujours gris et toujours égal
Rien de nouveau sur le front occidental !
Des colonels et des marionnettes passent à la parade,
Tout change, rien ne change, arrêtez-vous pour attendre,
Un jour après l'autre toujours gris et toujours égal
Rien de nouveau sur le front occidental !
Rien de nouveau sur le front occidental !
Chaque étoile vaut un rêve dans cette nuit sans lune,
Héros est celui qui aura le courage d'en suivre au moins une
Ombres sans nom sur la boue des tranchées
Rats sur un navire sur le point de couler.
Une heure vaut un an si demain est égal à hier
Agrippés avec les ongles à un futur de papier.
Courent rapides les nouvelles d'une trêve,
Mensonges de régime pour tenir la troupe.
Autour le monde change, le ciel nous tombe sur la tête,
En attente d'un ennemi sans nom et sans visage.
Des colonels et des marionnettes passent à la parade,
Tout change, rien ne change, arrêtez-vous pour attendre,
Un jour après l'autre toujours gris et toujours égal
Rien de nouveau sur le front occidental !
Chaque étoile vaut un rêve dans cette nuit sans lune,
Qui de nous aura le courage d'aller en chercher au moins une ?
Sans poudre, il est impossible tirer,
La maladie fait rage et le pain manque,
Drapeau blanc !
Sans poudre, il est impossible tirer,
La maladie fait rage et le pain manque,
Drapeau blanc !
Des colonels et des marionnettes passent à la parade,
Tout change, rien ne change, arrêtez-vous pour attendre,
Un jour après l'autre toujours gris et toujours égal
Rien de nouveau sur le front occidental !
Des colonels et des marionnettes passent à la parade,
Tout change, rien ne change, arrêtez-vous pour attendre,
Un jour après l'autre toujours gris et toujours égal
Rien de nouveau sur le front occidental !
Rien de nouveau sur le front occidental !
Chaque étoile vaut un rêve dans cette nuit sans lune,
Héros est celui qui aura le courage d'en suivre au moins une
envoyé par Marco Valdo M.I. - 18/2/2013 - 21:41
Si noti come il verso "il morbo infuria il pane manca sul ponte sventola bandiera bianca" Sia ripreso dalla poesia L'ultima ora di Venezia di Arnaldo Fusinato del 1849
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2013
Niente di nuovo sul fronte occidentale
Lato A: Niente di nuovo: Niente di nuovo sul fronte occidentale - Occupy World Street - È primavera - C'era Una Volta - La Guèra D'L Baròt - Pasta nera - Fiori d'Arancio e Baci di Caffè - La luna di Ferrara- Beppe e Tore
Lato B: Sul fronte occidentale: Il Violino di Luigi - Due magliette rosse - Tarantella Tarantò - La Strage delle fonderie - Afro - Kingstown Regatta - Il giorno che il cielo cadde su Bologna - Nostra Signora dei Depistati - Briciole e spine