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L'impôt sur les feignants

Gaston Montéhus
Langue: français


Gaston Montéhus

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‎[1930 o 31]‎
Versi di Gaston Montéhus
Musica di Georges Krier (1872-1946) compositore ed editore francese.‎
Nel disco “Montéhus, le ‎chansonnier humanitaire. Enregistrements originaux 1905-1936”, a cura di Marc Robine.‎
Una delle quattro canzoni di Montéhus interpretate da Marty, cantante dell’Opéra di Monte-Carlo, ‎all’inizio degli anni 30 su dischi Perfectaphone.‎




Et voilà, con questa ennesima semplice e pregnante canzone del buon Montéhus vi lascio per ‎qualche giorno e vi auguro un buon 2013, con la certezza che tra qualche settimana, che sia Monti, ‎Berlusconi o Bersani, le imposte saranno sempre sui salari dei lavoratori e non sui beni dei ricchi ‎‎“fagnani”… Ed io non so nemmeno se gioire di ciò visto che sto nel mezzo, cioè sono un salariato a ‎basso reddito ma sono pure un gran “fagnano”, considerato che da parecchio ormai passo il mio ‎tempo a contribuire CCG/AWS invece che a lavorare… Se dovesse servire ad alleviarmi un po’ la ‎pressione fiscale, beh, sono disponibile a dichiarare ai prossimi Potenti che non sono che un ‎‎“feignant” al pari loro.‎

Allora, in culo alla balena per il 2013! Buon Ano a tout le monde!‎
Que l'on impose les très grandes richesses,
Ceux qui possèdent des châteaux, des palais,
Ceux dont la vie n'est faite que d'allégresse,
Sans nul souci, ne travaillant jamais.

Que l'on impose les archimillionnaires,
Mais qu' désormais on laisse à l'ouvrier,
Intégralement l'argent de son salaire,
Pour qu'il n'y ait plus d' misère à son foyer,

Au lieu d'imposer l' travailleur,
Qui gagne le pain de ses enfants,
Imposez plutôt les noceurs,
Qui gaspillent tant d'argent.

Oh, oui ! La loi qu'il fallait faire,
J' vous l' dis, messieurs du Parlement,
C'est pas l'impôt sur les salaires,
Mais c'est l'impôt sur les feignants.

Vous qui voulez qu'on repeuple la France,
N'écrasez pas par de nouveaux impôts,
Le travailleur, car alors sa conscience,
Se révolterait contre tous ses bourreaux.

Ce que le père peut gagner à l'usine,
Ça, c'est sacré ! Messieurs, n'y touchez pas !
Oui, votre impôt, c'est l'impôt d' la famine,
Et cette loi, Marianne, fiche-la en bas.

Au lieu d'imposer l' travailleur,
Qui enrichit l' gouvernement,
Imposez plutôt les noceurs,
Et qu'ils paient pour les pauvres gens.

Oh, oui ! La loi qu'il fallait faire,
J' vous l' dis, messieurs du Parlement,
C'est pas l'impôt sur les salaires,
Mais c'est l'impôt sur les feignants.

envoyé par Dead End - 28/12/2012 - 14:34




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