On n'devrait pas vieillir quand on n'a pas d'fortune
On n'devrait pas blanchir quand on n'a pas de sous
Allons vas'en guenilles, subis ton infortune
Tout cela finira quand tu s'ras dans l'grand trou
Mais bon Dieu, que fait-on sur la Terre
Vivre sans pain, sans gîte et sans souliers
Etant jeune on s'fiche de la misère
On n'devrait pas vieillir quand on est ouvrier
On n'devrait pas vieillir quand on est ouvrier
Avoir des cheveux blancs c'est l'entrée aux galères
Avoir des cheveux blancs, oui c'est perdre son pain
C'est la double infortune de vieillesse ou misère
Ah, l'horrible tableau, un vieillard mourant d'faim !
Être vieux, c'est casser sa machine
Pour le patron, c'est une bête estropiée
On accepte des salaires de famine
On n'devrait pas vieillir quand on est ouvrier
On n'devrait pas vieillir quand on est ouvrier
Quand tout à fait usé les forces vous abandonnent
Brisé par la fatigue on reste sur le chemin
Alors sans perdre de temps, vite, le patron ordonne
Et dit : "Faut le changer, cet homme finira d'main"
Triste, épuisé, on part sur la route
L'âme brisée, l'esprit sans raison
Et parce que l'on demande une croûte
La Justice vous condamne à six mois de prison
La Justice vous condamne à six mois de prison
A vous qui dirigez la France, la République
A vous les députés, à vous les sénateurs
Oui c'est à vous Messieurs que j'fais cette réplique
Au nom de ceux qui vivent dans l'éternel malheur
Quand dans une puissance comme la France
On interdit la mendicité
Faut interdire d'abord la souffrance
Et faut mettre en pratique ce mot : Fraternité
Et faut mettre en pratique ce mot : Fraternité
On n'devrait pas blanchir quand on n'a pas de sous
Allons vas'en guenilles, subis ton infortune
Tout cela finira quand tu s'ras dans l'grand trou
Mais bon Dieu, que fait-on sur la Terre
Vivre sans pain, sans gîte et sans souliers
Etant jeune on s'fiche de la misère
On n'devrait pas vieillir quand on est ouvrier
On n'devrait pas vieillir quand on est ouvrier
Avoir des cheveux blancs c'est l'entrée aux galères
Avoir des cheveux blancs, oui c'est perdre son pain
C'est la double infortune de vieillesse ou misère
Ah, l'horrible tableau, un vieillard mourant d'faim !
Être vieux, c'est casser sa machine
Pour le patron, c'est une bête estropiée
On accepte des salaires de famine
On n'devrait pas vieillir quand on est ouvrier
On n'devrait pas vieillir quand on est ouvrier
Quand tout à fait usé les forces vous abandonnent
Brisé par la fatigue on reste sur le chemin
Alors sans perdre de temps, vite, le patron ordonne
Et dit : "Faut le changer, cet homme finira d'main"
Triste, épuisé, on part sur la route
L'âme brisée, l'esprit sans raison
Et parce que l'on demande une croûte
La Justice vous condamne à six mois de prison
La Justice vous condamne à six mois de prison
A vous qui dirigez la France, la République
A vous les députés, à vous les sénateurs
Oui c'est à vous Messieurs que j'fais cette réplique
Au nom de ceux qui vivent dans l'éternel malheur
Quand dans une puissance comme la France
On interdit la mendicité
Faut interdire d'abord la souffrance
Et faut mettre en pratique ce mot : Fraternité
Et faut mettre en pratique ce mot : Fraternité
envoyé par Dead End - 28/12/2012 - 13:09
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Versi di Gaston Montéhus
Musica di Raoul Chantegrelet
Interpretata anche da Christian Borel in un LP intitolato “Répertoire Montéhus”
Originariamente pubblicata per i tipi dell’editore Delormel, Parigi.