Comme à l'école communale
Utilisons des mots cochons
Pour brocarder tous les bouffons.
Sûrement à cause de mon foie,
Que j'ai sensible au moindre émoi,
A moins que ce soit ma vésicule,
Ou bien encore mon trou du cul
Je sens une pulsion colérique
Me détruire les zygomatiques.
J'ai envie de dire des mots salingues
Pour éviter de tomber dingue
Devant le spectacle infâme
De nos décideurs qui brâment
Leurs sermons moralisateurs:
- Ayez confiance, n'ayez pas peur!
- Soyez solidaires, dynamiques!
- Ne fumez pas de hakike!
- Entreprenez! Investissez!
- Soyez forts et déterminés!
- Pour que l'état soit plusse balèse
- On vous piquera encore du pèze...
Nous, pauvres cons, on baisse le front.
Et ils organisent l'exclusion!
Entouré de ses porte-coton
Le grand mamamouchi nous fourre
Le grand mamamouchi nous fourre
A nous faire exploser l'oignon
L'Univers entier nous envie
Le talent de nos dirigeants
Dont le cervelas rabougri
Ne véhicule que du vent.
L'idée de la Pensée Unique
C'est: plus c'est nul, plus je te nique.
C'est vous dire la force des concepts
Qui germent dans leurs cerveaux ineptes.
La République, sans jeu de mots,
Ils la prennent pour une pute.
Lui font des papouilles, des turlutes
Et se foutent de guérir ses maux.
La trahison de leurs promesses
Ils la lui mettent entre les fesses.
Le fin du fin, pour leur boutique,
C'est la renommée médiatique.
De leur bouche d'or, pointe, éructant,
Leur langue de bois, cousue de fil blanc.
Pour nous déverser un wagon
De lieux communs, comme des étrons.
Entouré de ses porte-coton
Le grand mamamouchi nous fourre
Le grand mamamouchi nous fourre
A nous faire exploser l'oignon
J'entends déjà le réquisitoire
Contre ma chanson-dégueuloir:
Mais la chanson n'est pas finite
Faut récurer le fond de la marmite
Qui c'est ce peigne-cul sans façons
Qui salit les institutions?
Qui c'est ce baveux malheureux
Et ses rimes à la mord-moi-l'noeud?
Qui c'est ce teigneux anarchique
Au mauvais goût catastrophique,
Donnant des armes aux extrémistes,
Aux factieux, aux pourris, aux fascistes?
A vrai dire, j'en ai rien à faire
Du bon goût et des bonnes manières.
Pourquoi nous laisser gouverner
Par des bouffons-crétins fieffés?
C'est de ne pas gueuler qu'on crève.
On a qu'une vie et elle est brève.
A cette pensée mes yeux se mouillent.
Faudrait plus qu'on nous casse les... couilles!
Utilisons des mots cochons
Pour brocarder tous les bouffons.
Sûrement à cause de mon foie,
Que j'ai sensible au moindre émoi,
A moins que ce soit ma vésicule,
Ou bien encore mon trou du cul
Je sens une pulsion colérique
Me détruire les zygomatiques.
J'ai envie de dire des mots salingues
Pour éviter de tomber dingue
Devant le spectacle infâme
De nos décideurs qui brâment
Leurs sermons moralisateurs:
- Ayez confiance, n'ayez pas peur!
- Soyez solidaires, dynamiques!
- Ne fumez pas de hakike!
- Entreprenez! Investissez!
- Soyez forts et déterminés!
- Pour que l'état soit plusse balèse
- On vous piquera encore du pèze...
Nous, pauvres cons, on baisse le front.
Et ils organisent l'exclusion!
Entouré de ses porte-coton
Le grand mamamouchi nous fourre
Le grand mamamouchi nous fourre
A nous faire exploser l'oignon
L'Univers entier nous envie
Le talent de nos dirigeants
Dont le cervelas rabougri
Ne véhicule que du vent.
L'idée de la Pensée Unique
C'est: plus c'est nul, plus je te nique.
C'est vous dire la force des concepts
Qui germent dans leurs cerveaux ineptes.
La République, sans jeu de mots,
Ils la prennent pour une pute.
Lui font des papouilles, des turlutes
Et se foutent de guérir ses maux.
La trahison de leurs promesses
Ils la lui mettent entre les fesses.
Le fin du fin, pour leur boutique,
C'est la renommée médiatique.
De leur bouche d'or, pointe, éructant,
Leur langue de bois, cousue de fil blanc.
Pour nous déverser un wagon
De lieux communs, comme des étrons.
Entouré de ses porte-coton
Le grand mamamouchi nous fourre
Le grand mamamouchi nous fourre
A nous faire exploser l'oignon
J'entends déjà le réquisitoire
Contre ma chanson-dégueuloir:
Mais la chanson n'est pas finite
Faut récurer le fond de la marmite
Qui c'est ce peigne-cul sans façons
Qui salit les institutions?
Qui c'est ce baveux malheureux
Et ses rimes à la mord-moi-l'noeud?
Qui c'est ce teigneux anarchique
Au mauvais goût catastrophique,
Donnant des armes aux extrémistes,
Aux factieux, aux pourris, aux fascistes?
A vrai dire, j'en ai rien à faire
Du bon goût et des bonnes manières.
Pourquoi nous laisser gouverner
Par des bouffons-crétins fieffés?
C'est de ne pas gueuler qu'on crève.
On a qu'une vie et elle est brève.
A cette pensée mes yeux se mouillent.
Faudrait plus qu'on nous casse les... couilles!
envoyé par Dead End - 19/12/2012 - 09:32
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Dall’album senza titolo comunemente chiamato “Le cactus”.