J´accuse les hommes, un par un et en groupe.
J´accuse les hommes de cracher dans leur soupe,
D´assassiner la poule aux œufs d´argent,
De ne prévoir que le bout de leur temps.
J´accuse les hommes de salir les torrents,
D´empoisonner le sable des enfants,
De névroser l´âme des pauvres gens,
De nécroser le fond des océans.
J´accuse les hommes de violer les étoiles
Pour faire bander le Cap Canaveral,
De se repaître de sexe et de sang
Pour oublier qu´ils sont des impuissants.
De rassembler les génies du néant,
De pétroler l´aile des goélands,
D´atomiser le peu d´air qu´ils respirent,
De s´enfumer pour moins se voir mourir.
J´accuse!
J´accuse les hommes de crimes sans pardon
Au nom d´un homme ou d´une religion.
J´accuse les hommes de se croire sans limites
J´accuse les hommes d´être des hypocrites,
Qui jouent les durs pour enfoncer du beurre
Et s´agenouillent aussitôt qu´ils ont peur.
J´accuse les hommes de se croire des surhommes
Alors qu´ils sont bêtes à croquer la pomme.
J´accuse les hommes. Je veux qu´on les condamne
Au maximum, qu´on arrache leur âme
Et qu´on la jette aux rats et aux cochons
Pour voir comment eux ils s´en serviront.
J´accuse les hommes, en un mot comme en cent,
J´accuse les hommes d´être bêtes et méchants,
Bêtes à marcher au pas des régiments,
De n´être pas des hommes tout simplement.
J´accuse les hommes de cracher dans leur soupe,
D´assassiner la poule aux œufs d´argent,
De ne prévoir que le bout de leur temps.
J´accuse les hommes de salir les torrents,
D´empoisonner le sable des enfants,
De névroser l´âme des pauvres gens,
De nécroser le fond des océans.
J´accuse les hommes de violer les étoiles
Pour faire bander le Cap Canaveral,
De se repaître de sexe et de sang
Pour oublier qu´ils sont des impuissants.
De rassembler les génies du néant,
De pétroler l´aile des goélands,
D´atomiser le peu d´air qu´ils respirent,
De s´enfumer pour moins se voir mourir.
J´accuse!
J´accuse les hommes de crimes sans pardon
Au nom d´un homme ou d´une religion.
J´accuse les hommes de se croire sans limites
J´accuse les hommes d´être des hypocrites,
Qui jouent les durs pour enfoncer du beurre
Et s´agenouillent aussitôt qu´ils ont peur.
J´accuse les hommes de se croire des surhommes
Alors qu´ils sont bêtes à croquer la pomme.
J´accuse les hommes. Je veux qu´on les condamne
Au maximum, qu´on arrache leur âme
Et qu´on la jette aux rats et aux cochons
Pour voir comment eux ils s´en serviront.
J´accuse les hommes, en un mot comme en cent,
J´accuse les hommes d´être bêtes et méchants,
Bêtes à marcher au pas des régiments,
De n´être pas des hommes tout simplement.
envoyé par Dead End - 6/12/2012 - 09:46
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Parole e musica di Michel Sardou
Album “La vieille”
Come spiegato nell’introduzione a L'officier des chansons de Sardou di Francesca Solleville, all’uscita di questo suo album Michel Sardou fu letteralmente crocifisso dalla gauche francese che lo bollò come reazionario e fascista, arrivando qualcuno addirittura a piazzare una bomba in un locale di Bruxelles dove l’artista doveva esibirsi… E tutto per via di canzoni come questa, a mio avviso, tutt’altro che reazionaria e pure antimilitarista (“Accuso gli uomini di essere bestie e cattivi, animali che marciano al passo dei reggimenti…”) ma forse non gradita alla sinistra perché non se la prendeva con Padroni & Capitale, il nemico per antonomasia, ma con l’intero genere umano.
Nello stesso disco “Le temps des colonies”, una canzone che fu presa per celebrazione nostalgica dell’epoca del colonialismo e che invece mi pare tutto il contrario, cioè una satira della “grandeur” francese…
Ho la sensazione che all’epoca, in Francia come da noi, l’egemonia politico-culturale della sinistra fece anche qualche danno, etichettando affrettatamente e malamente artisti ed intellettuali solo perché “non allineati” o “disimpegnati”… Me lo ricordo pure io che al ginnasio quelli della FGCI sputacchiavano su Battisti e sui Ramones! Anche i miei genitori, che mi regalavano “Dialogo tra un impegnato e un non so” e mi portavano a tutti gli spettacoli di Gaber, quando nel 1976 in casa entrò “Ramones” storsero – e non poco – il naso, non tanto per la musica ma per il fatto che ad ascoltarli erano i miei compagni con il chiodo e il Cagiva o il Benelli 125…