Dans une ville dévastée
Où j´étais venue pour chanter
Nous marchions silencieusement
Tout pareils à deux survivants
Il était photoreporter
Envoyé d´horreur ordinaire
On croisait des gens et des chiens
On ne savait plus rien de rien
Dans cette ville dévastée
Par cette chaude nuit d´été
On est entrés dans un jardin
De mandarines et de jasmins
Trop fatigués, trop secoués
On ne voulait plus se quitter
Sa main sur la mienne s´est posée
Et je ne l´ai pas retirée
Quand s´éveillèrent les oiseaux
Près de la piscine sans eau
Au matin, on parlait encore
C´était tendre et c´était très fort
On se racontait nos enfants
Nos attaches, notre appartement
La lune innocente souriait
Et la voix de la vie chantait
Dans cette ville dévastée
Par cette chaude nuit d´été
On s´est aimés dans ce jardin
De mandarines et de jasmins
Je l´ai regardé s´éloigner
Parmi les maisons effondrées
Son nom, je ne l´ai jamais su
Et jamais je ne l´ai revu
Où j´étais venue pour chanter
Nous marchions silencieusement
Tout pareils à deux survivants
Il était photoreporter
Envoyé d´horreur ordinaire
On croisait des gens et des chiens
On ne savait plus rien de rien
Dans cette ville dévastée
Par cette chaude nuit d´été
On est entrés dans un jardin
De mandarines et de jasmins
Trop fatigués, trop secoués
On ne voulait plus se quitter
Sa main sur la mienne s´est posée
Et je ne l´ai pas retirée
Quand s´éveillèrent les oiseaux
Près de la piscine sans eau
Au matin, on parlait encore
C´était tendre et c´était très fort
On se racontait nos enfants
Nos attaches, notre appartement
La lune innocente souriait
Et la voix de la vie chantait
Dans cette ville dévastée
Par cette chaude nuit d´été
On s´est aimés dans ce jardin
De mandarines et de jasmins
Je l´ai regardé s´éloigner
Parmi les maisons effondrées
Son nom, je ne l´ai jamais su
Et jamais je ne l´ai revu
envoyé par Dead End - 3/12/2012 - 11:12
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Parole di Pierre Grosz (1944-), paroliere e scrittore francese.
Musica di Michel Précastelli
Album “Je suis ainsi”