Mes villes en rang
Mes villes en sang
Mes villes fusillées
Mes villes bâillonnées
Ça fait si mal
Ça fait si mal
C'est Guernica, c'est Varsovie
Hiroshima ou c'est Paris
Cette Alésia du sang partout
C'est Stalingrad, c'est Điện Biên Phủ
C'est Điện Biên Phủ
Mes villes ouvertes
Mes villes inertes
Mes villes bombardées
Mes villes cloisonnées
Ça fait si mal
Ça fait si mal
Milliers d’otages dans le silence
C’est toi Carthage, c’est toi Numance
C'est Entremont ce requiem
Un autre nom Jérusalem
Jérusalem
Mes villes en armes
Mes villes en larmes
Mes villes mitraillées
Mes villes mutilées
Ça fait si mal
Ça fait si mal
Et les villages, oh mes amours
Tous les carnages comme Oradour
Quels sont ces cris, ces trahisons
Oh mes amis, oh ma maison
Oh ma maison
Ma ville orgueil
Ma ville en deuil
Un homme l’a sauvée
Ma ville délivrée
N’oubliez pas
N’oubliez pas
Mes villes en sang
Mes villes fusillées
Mes villes bâillonnées
Ça fait si mal
Ça fait si mal
C'est Guernica, c'est Varsovie
Hiroshima ou c'est Paris
Cette Alésia du sang partout
C'est Stalingrad, c'est Điện Biên Phủ
C'est Điện Biên Phủ
Mes villes ouvertes
Mes villes inertes
Mes villes bombardées
Mes villes cloisonnées
Ça fait si mal
Ça fait si mal
Milliers d’otages dans le silence
C’est toi Carthage, c’est toi Numance
C'est Entremont ce requiem
Un autre nom Jérusalem
Jérusalem
Mes villes en armes
Mes villes en larmes
Mes villes mitraillées
Mes villes mutilées
Ça fait si mal
Ça fait si mal
Et les villages, oh mes amours
Tous les carnages comme Oradour
Quels sont ces cris, ces trahisons
Oh mes amis, oh ma maison
Oh ma maison
Ma ville orgueil
Ma ville en deuil
Un homme l’a sauvée
Ma ville délivrée
N’oubliez pas
N’oubliez pas
Contributed by Dead End - 2012/11/28 - 21:24
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Parole di René Char (1907-1988), poeta e partigiano francese.
Musica di Hélène Martin
Dedicata alla memoria di Roger Paul Bernard (1921-1944), partigiano.
Dall’album «Terres mutilées»
René Char, poeta vicino ai surrealisti, amico di Aragon, Breton ed Éluard, entrò nelle Resistenza subito dopo l’occupazione nazista e, con il nome di battaglia di «Capitaine Alexandre», guidò formazioni partigiane nella Provenza, nelle zone della Durance e di Céreste. Proprio nei pressi di questo paese René Char fu costretto ad assistere impotente alla morte di un suo compagno, 23 anni, di Pertuis, poeta anche lui, Roger Paul Bernard - cui sono dedicati questi versi - catturato e fucilato dai nazisti il 22 giugno del 1944. Come spiegò egli stesso nella sua raccolta intitolata «Feuillets d'Hypnos», non potè intervenire a salvare il compagno per non mettere a repentaglio le vite degli abitanti di Céreste, che avrebbero inevitabilmente subìto la ritorsione dei nazisti.
Sempre nei «Feuillets d'Hypnos», René Char salutava così il giovane amico trucidato:
«Je t’embrasse, mon compagnon des forêts extraordinaires. Que de halliers nous restent à parcourir, incurables primitifs! Attends-moi, mais loin du funèbre mûrier au pied duquel tes assassins hitlériens t’abattirent…»
Nell'LP della Martin la canzone è però interpretata da Francesca Solleville...
(Dead End)