À Stavelot, en Belgique
Y a un petit monsieur
Chapeau mou et gabardine
Un peu timide, un peu vieux
On le voit à sa fenêtre
On le croise dans la rue
Très facile à reconnaître
Après, on ne l´oublie plus
"Pan! Pan! Méfions-nous!"
Voilà son refrain terrible
Et lorsqu´il vous prend pour cible
Avec ses deux doigts tendus
"Pan! Pan! Méfions-nous!"
Il vous crible de ses balles
Puis, en boitant, il détale
En riant comme un perdu
Caché derrière les voitures
L´œil sévère, il vous attend
Y a quarante ans que ça dure
Ça n´est pas un jeu d´enfant
On dit que pendant la guerre
On l´a fait jouer si bien
Si bien garder la frontière
Qu´il ne sait plus d´où il vient
"Pan! Pan! Méfions-nous!"
Et les passants s´habituent
Car, chaque jour, il les tue
Lui ne s´habitue à rien
"Pan! Pan! Méfions-nous!"
Le vieux monsieur dans l´histoire
En égarant sa mémoire
Crie qu´il est encore humain
Crie qu´il est encore humain
Pan! Pan! Méfions-nous!
Pan! Pan!
Y a un petit monsieur
Chapeau mou et gabardine
Un peu timide, un peu vieux
On le voit à sa fenêtre
On le croise dans la rue
Très facile à reconnaître
Après, on ne l´oublie plus
"Pan! Pan! Méfions-nous!"
Voilà son refrain terrible
Et lorsqu´il vous prend pour cible
Avec ses deux doigts tendus
"Pan! Pan! Méfions-nous!"
Il vous crible de ses balles
Puis, en boitant, il détale
En riant comme un perdu
Caché derrière les voitures
L´œil sévère, il vous attend
Y a quarante ans que ça dure
Ça n´est pas un jeu d´enfant
On dit que pendant la guerre
On l´a fait jouer si bien
Si bien garder la frontière
Qu´il ne sait plus d´où il vient
"Pan! Pan! Méfions-nous!"
Et les passants s´habituent
Car, chaque jour, il les tue
Lui ne s´habitue à rien
"Pan! Pan! Méfions-nous!"
Le vieux monsieur dans l´histoire
En égarant sa mémoire
Crie qu´il est encore humain
Crie qu´il est encore humain
Pan! Pan! Méfions-nous!
Pan! Pan!
envoyé par Dead End - 27/11/2012 - 10:16
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Parole e musica di Michèle Bernard
Album “Des nuits noires de monde”
Stavelot (Ståvleu, in vallone) è una cittadina belga francofona che nel corso della seconda guerra mondiale fu investita dalla violentissima battaglia delle Ardenne e che fu teatro di un massacro di civili (130 morti) ad opera della stessa divisione corazzata SS, comandata dal feroce Joachim Peiper (boia anche nella nostra Boves), responsabile dell’assassinio di un centinaio di prigionieri di guerra americani a Baugnez / Malmedy.