Quand vous êtes arrivés
Ils n' vous attendaient pas
Ils auraient préféré
Vous voir rester là-bas.
Ils vous ont rassemblés
Sans abri sur la plage
Derrièr’ des barbelés
Tout près des marécages.
C’était en février
Mill’ neuf cent trente neuf
Il valait pas bézef
Ce monsieur Daladier.
La pluie glace l’espoir
Le froid mord et vous pique
Et l’eau saumâtre à boire
Qui vous fout la colique.
Loin des siens le moral
Sombre, les jours défilent
Et les plaies guériss’nt mal
Quand on est en exil.
C’était y a soixante ans
Ici en Roussillon
Ca s’appelait comment ?
Camp de concentration.
C’est aujourd’hui papa
Tes quatre-vingts printemps
On est tous avec toi
Espagnols catalans.
Ils n' vous attendaient pas
Ils auraient préféré
Vous voir rester là-bas.
Ils vous ont rassemblés
Sans abri sur la plage
Derrièr’ des barbelés
Tout près des marécages.
C’était en février
Mill’ neuf cent trente neuf
Il valait pas bézef
Ce monsieur Daladier.
La pluie glace l’espoir
Le froid mord et vous pique
Et l’eau saumâtre à boire
Qui vous fout la colique.
Loin des siens le moral
Sombre, les jours défilent
Et les plaies guériss’nt mal
Quand on est en exil.
C’était y a soixante ans
Ici en Roussillon
Ca s’appelait comment ?
Camp de concentration.
C’est aujourd’hui papa
Tes quatre-vingts printemps
On est tous avec toi
Espagnols catalans.
×
Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.