Ho un sogno strano sai
vorrei partire, tornare mai
Vieni via con me, Milano non si accorgerà
noi saremo là, senza avvisare neanche al bar
Sangue e cuore
donne e sole
sudamerica
ride l'uomo
verde oro
sudamerica
La grande città, immensa cattedrale
ti sorridono, nascondono la fame
Terra del fuoco, Rio
come in un sogno amico mio
Le divinità, le Ande, Inti, Dio sole
gronda sangue poi un' altra religione
Terra sacra
violentata
Sudamerica
Ridi uomo
verde oro
Sudamerica
Io percorrerò le strade del bandito,
amato dalla gente, ucciso dallo stato
Argentina
grinta y vida
Sudamerica
Terra sacra
violentata
vorrei partire, tornare mai
Vieni via con me, Milano non si accorgerà
noi saremo là, senza avvisare neanche al bar
Sangue e cuore
donne e sole
sudamerica
ride l'uomo
verde oro
sudamerica
La grande città, immensa cattedrale
ti sorridono, nascondono la fame
Terra del fuoco, Rio
come in un sogno amico mio
Le divinità, le Ande, Inti, Dio sole
gronda sangue poi un' altra religione
Terra sacra
violentata
Sudamerica
Ridi uomo
verde oro
Sudamerica
Io percorrerò le strade del bandito,
amato dalla gente, ucciso dallo stato
Argentina
grinta y vida
Sudamerica
Terra sacra
violentata
Contributed by DonQuijote82 - 2012/9/2 - 22:37
Language: French
Version française – SUDAMÉRIQUE – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne – Sudamerica – Timoria – 1995
Texte et musique d'Omar Pedrini
Deux ans après Viaggio senza vento , la route continue... dans les contradictions du deuxième millénaire et une société qui va trop vite. Bon voyage, homme.
Chanson italienne – Sudamerica – Timoria – 1995
Texte et musique d'Omar Pedrini
Deux ans après Viaggio senza vento , la route continue... dans les contradictions du deuxième millénaire et une société qui va trop vite. Bon voyage, homme.
Voici, Lucien l'âne une bonne chanson sur la Sudamérique, laquelle est connue généralement sous le nom d'Amérique du Sud, mais je trouve que Sudamérique est plus commode. Je vais d'ailleurs te montrer le pourquoi de la chose. Si tu utilises, par exemple, le mot Amérique du Sud, il te vient à l'esprit deux choses : Amérique et Amérique du Nord. Ensuite, tu te souviendras peut-être qu'il existe une Amérique centrale et une Amérique latine. Comme tu le sais, par ailleurs, une partie de l'Amérique du Nord, assez impérialiste au demeurant, a l'habitude de se faire désigner elle toute seul par le mot Amérique et ses habitants par le mot : « AMÉRICAINS »... Ce qu'ils sont assurément, la seule chose que j'ai à dire : c'est qu'ils ne sont pas les seuls à être Américains et même, que ceux qui mériteraient le mieux ce titre, les seuls qui ne l'auraient pas usurpé – disons dans la période historique, ce sont les nés-natifs, les Amérindiens, tant du Nord, que du Sud. Sous cela, ce qui constitue une des facettes du tempérament impérialiste des Zétazunis, il y a l'idée que tous les autres habitants de l'Amérique (c'est-à-dire l'immense majorité de cet immense continent) leur sont en quelque sorte soumis.
Mais, dit Lucien l'âne en raidissant le poil de son échine, ils – je veux dire les Zétazunis – font la même chose avec le reste du monde...
De fait, tu fais bien de le faire remarquer ; en passant, laisse-moi te rappeler qu'une fois qu'un « impérialisme » commence, il a fortement tendance à vouloir étendre son emprise à l'infini. Ils ont même voulu conquérir la Lune... et demain, Mars... Où donc ont-ils la tête ? Résumons le propos : les « Américains » sont tous les habitants du double continent connu sous le nom d'Amérique ; les Zétazuniens sont les habitants des Zétazunis. Bien sûr, tout mon propos a l'air absurde et dans un certain sens, il l'est. Pourquoi en effet dénommer les gens par un nom lié au lieu de leur naissance ? J'en suis toujours à me demander...
En effet, dit Lucien l'âne en riant de toutes ses belles dents, c'est carrément idiot. Par exemple, moi, je suis Lucien l'âne et peu importe l'endroit où je suis né. Quand bien même, je viendrais de l'espace infini ou de l'imagination fertile d'un poète en mal de compagnie. La planète elle-même me paraît une limite improbable ; ce serait un peu comme de situer l'Olympe dans un endroit de Grèce. Mais, pour faire court, Sudamérique et Sudaméricains, te conviennent ?
Disons les choses ainsi et parlons de la canzone de Pedrini. Quoique... Je la traduis d'autant plus volontiers qu'aujourd'hui, je voulais parler d'un texte où il est question de la révolte de la Sudamérique face aux Zétazunis et je ne savais trop où il conviendrait de le faire... Ce texte, on peut le trouver sur le blog de Beppe Grillo sous le titre : « Assange e il futuro del mondo ». Il parle – notamment – de la révolte de la Sudamérique... et dit notamment ceci :
« Il 12 dicembre del 2008, il neo presidente del governo dell’Ecuador Rafael Correa (Pil di 50 miliardi di euro, circa 30 volte meno dell’Italia) dichiara in diretta televisiva in tutto
il continente americano (l’Europa non ha mai trasmesso neppure un fotogramma e difficilmente si trova nella rete europea materiale visivo) di “ aver deciso di cancellare il debito nazionale considerandolo immondo, perché immorale; hanno alterato la costituzione per opprimere il popolo raccontando il falso. Hanno fatto credere che ciò chè è Legge, cioè legittimo, è giusto. Non è così: da oggi in terra d’Ecuador vale il nuovo principio costituzionale per cui ciò che è giusto per la collettività allora diventa legittimo”. Cifra del debito: 11 miliardi di euro... »
et en français : «
Le 12 décembre 2008, le nouveau président de l’Équateur (PiB de 50 milliards d'Euros, environ vingt fois moins que l'Italie) déclara en direct à la télévision (l'Europe n'en a jamais transmis un vidéo et on en trouve difficilement trace sur le réseau européen) : « avoir décidé d'effacer la dette nationale [de l'Équateur] la considérant immonde, car immorale ; ils (ses prédécesseurs) ont altéré la constitution pour opprimer le peuple en lui mentant. Ils ont fait croire que c'est la Loi, [ que la dette nationale] est légitime, est juste. Ce n'est pas ainsi : à partir d'aujourd'hui, sur la terre de l'Équateur vaut le nouveau principe constitutionnel par lequel ce qui est juste pour la collectivité alors devient légitime. Montant de la dette : 11 milliards d'Euros... »
et puis, ces dernières phrases de l'article de Sergio Di Cori Modigliani, écrivain et blogueur :
« Come dicono in Sudamérique quando si chiede “ ma che fanno in Europa, che succede lì?” Ormai si risponde dovunque “In Europa dormono. Non sanno che la vita esiste”
et en français : « Comme on dit en Sudamérique quand on demande « Mais que font-ils en Europe, que se passe-t-il ? » On répond désormais partout : « En Europe, ils dorment. Ils ne savent pas que la vie existe. »
Ah, dit Lucien l'âne, si les Grecs appliquaient la logique du président équatorien... et rejetaient la « dette immonde » qu'on leur inflige et si comme en Sudamérique, les autres peuples d'Europe venaient à leur secours... Peut-être l'Europe pourrait-elle échapper au triste destin que lui destine la Dame d'Acier, peut-être l'Europe pourrait-elle desserrer l'étau d'Otto (von Bismarck) ? Répétons-le pour qu'on nous comprenne bien : REGARDEZ CE QU'ILS FONT AUX GRECS, ILS VONT VOUS LE FAIRE AUSSI... Quand ils sont venus rançonner les Grecs Car, et tout le monde le sait, la dette qu'on fait rembourser au peuple grec est elle-aussi une « dette immonde »... Elle a enrichit bien des gens (forcément les riches), mais on force d'autres à la rembourser (forcément les pauvres)... En somme, un banal épisode de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour mieux les exploiter, pour en tirer plus de profit encore, pour imposer leur éternelle domination... Reprenons donc notre tâche qui consiste à tisser jour après jour le linceul de ce vieux monde immonde, immoral, immature et cacochyme. (Heureusement !)
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Mais, dit Lucien l'âne en raidissant le poil de son échine, ils – je veux dire les Zétazunis – font la même chose avec le reste du monde...
De fait, tu fais bien de le faire remarquer ; en passant, laisse-moi te rappeler qu'une fois qu'un « impérialisme » commence, il a fortement tendance à vouloir étendre son emprise à l'infini. Ils ont même voulu conquérir la Lune... et demain, Mars... Où donc ont-ils la tête ? Résumons le propos : les « Américains » sont tous les habitants du double continent connu sous le nom d'Amérique ; les Zétazuniens sont les habitants des Zétazunis. Bien sûr, tout mon propos a l'air absurde et dans un certain sens, il l'est. Pourquoi en effet dénommer les gens par un nom lié au lieu de leur naissance ? J'en suis toujours à me demander...
En effet, dit Lucien l'âne en riant de toutes ses belles dents, c'est carrément idiot. Par exemple, moi, je suis Lucien l'âne et peu importe l'endroit où je suis né. Quand bien même, je viendrais de l'espace infini ou de l'imagination fertile d'un poète en mal de compagnie. La planète elle-même me paraît une limite improbable ; ce serait un peu comme de situer l'Olympe dans un endroit de Grèce. Mais, pour faire court, Sudamérique et Sudaméricains, te conviennent ?
Disons les choses ainsi et parlons de la canzone de Pedrini. Quoique... Je la traduis d'autant plus volontiers qu'aujourd'hui, je voulais parler d'un texte où il est question de la révolte de la Sudamérique face aux Zétazunis et je ne savais trop où il conviendrait de le faire... Ce texte, on peut le trouver sur le blog de Beppe Grillo sous le titre : « Assange e il futuro del mondo ». Il parle – notamment – de la révolte de la Sudamérique... et dit notamment ceci :
« Il 12 dicembre del 2008, il neo presidente del governo dell’Ecuador Rafael Correa (Pil di 50 miliardi di euro, circa 30 volte meno dell’Italia) dichiara in diretta televisiva in tutto
il continente americano (l’Europa non ha mai trasmesso neppure un fotogramma e difficilmente si trova nella rete europea materiale visivo) di “ aver deciso di cancellare il debito nazionale considerandolo immondo, perché immorale; hanno alterato la costituzione per opprimere il popolo raccontando il falso. Hanno fatto credere che ciò chè è Legge, cioè legittimo, è giusto. Non è così: da oggi in terra d’Ecuador vale il nuovo principio costituzionale per cui ciò che è giusto per la collettività allora diventa legittimo”. Cifra del debito: 11 miliardi di euro... »
et en français : «
Le 12 décembre 2008, le nouveau président de l’Équateur (PiB de 50 milliards d'Euros, environ vingt fois moins que l'Italie) déclara en direct à la télévision (l'Europe n'en a jamais transmis un vidéo et on en trouve difficilement trace sur le réseau européen) : « avoir décidé d'effacer la dette nationale [de l'Équateur] la considérant immonde, car immorale ; ils (ses prédécesseurs) ont altéré la constitution pour opprimer le peuple en lui mentant. Ils ont fait croire que c'est la Loi, [ que la dette nationale] est légitime, est juste. Ce n'est pas ainsi : à partir d'aujourd'hui, sur la terre de l'Équateur vaut le nouveau principe constitutionnel par lequel ce qui est juste pour la collectivité alors devient légitime. Montant de la dette : 11 milliards d'Euros... »
et puis, ces dernières phrases de l'article de Sergio Di Cori Modigliani, écrivain et blogueur :
« Come dicono in Sudamérique quando si chiede “ ma che fanno in Europa, che succede lì?” Ormai si risponde dovunque “In Europa dormono. Non sanno che la vita esiste”
et en français : « Comme on dit en Sudamérique quand on demande « Mais que font-ils en Europe, que se passe-t-il ? » On répond désormais partout : « En Europe, ils dorment. Ils ne savent pas que la vie existe. »
Ah, dit Lucien l'âne, si les Grecs appliquaient la logique du président équatorien... et rejetaient la « dette immonde » qu'on leur inflige et si comme en Sudamérique, les autres peuples d'Europe venaient à leur secours... Peut-être l'Europe pourrait-elle échapper au triste destin que lui destine la Dame d'Acier, peut-être l'Europe pourrait-elle desserrer l'étau d'Otto (von Bismarck) ? Répétons-le pour qu'on nous comprenne bien : REGARDEZ CE QU'ILS FONT AUX GRECS, ILS VONT VOUS LE FAIRE AUSSI... Quand ils sont venus rançonner les Grecs Car, et tout le monde le sait, la dette qu'on fait rembourser au peuple grec est elle-aussi une « dette immonde »... Elle a enrichit bien des gens (forcément les riches), mais on force d'autres à la rembourser (forcément les pauvres)... En somme, un banal épisode de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour mieux les exploiter, pour en tirer plus de profit encore, pour imposer leur éternelle domination... Reprenons donc notre tâche qui consiste à tisser jour après jour le linceul de ce vieux monde immonde, immoral, immature et cacochyme. (Heureusement !)
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
SUDAMÉRIQUE
J'ai fait un rêve étrange tu sais
Je voudrais partir, revenir jamais
Viens avec moi, Milan ne s'en apercevra pas
Nous serons là, sans avertir même au bar
Sang et coeur
Femmes et soleil
Sudamérique
L'homme rit
Or vert
Sudamérique
La grande ville, cathédrale immense
Ils te sourient, ils cachent leur faim
Terre de feu, Rio
Comme dans un rêve mon ami
Les divinités, les Andes, Inti, Dieu soleil
Ruisselle le sang puis une autre religion
Terre sacrée
Violentée
Sudamérique
Ris homme
Or vert
Sudamérique
Moi je referai le chemin du bandit,
Aimé par les gens, tué par l'État
Argentine
Volonté et vie
Sudamérique
Terre sacrée
Violentée
J'ai fait un rêve étrange tu sais
Je voudrais partir, revenir jamais
Viens avec moi, Milan ne s'en apercevra pas
Nous serons là, sans avertir même au bar
Sang et coeur
Femmes et soleil
Sudamérique
L'homme rit
Or vert
Sudamérique
La grande ville, cathédrale immense
Ils te sourient, ils cachent leur faim
Terre de feu, Rio
Comme dans un rêve mon ami
Les divinités, les Andes, Inti, Dieu soleil
Ruisselle le sang puis une autre religion
Terre sacrée
Violentée
Sudamérique
Ris homme
Or vert
Sudamérique
Moi je referai le chemin du bandit,
Aimé par les gens, tué par l'État
Argentine
Volonté et vie
Sudamérique
Terre sacrée
Violentée
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2012/9/3 - 22:05
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A due anni da Viaggio senza vento il cammino continua... tra le contraddizioni del secondo millennio ed una società che va troppo veloce. Buon viaggio, uomo
testo e musica di Omar Pedrini