Combien de fleuves de sang humain
Que de coulées de lave pour arroser ton pain
Pourquoi tant de douleurs perdues
De souffrances inutiles pour laver quelques mains ?
Dis-moi enfin vieux bourreau
Quand donc vas-tu mourir ?
Quand auras-tu compris qu' il te faut partir
Que ta place n'est pas sur terre
Le sang qui enflamme les pleurs
Dans le vent de l' horreur
Qui a séché ton cœur
Le sang qui parfume l' honneur
Des grands de toutes les heures
Raison n'est pas de ce monde
Dis-moi enfin vieux bourreau
Quand donc vas-tu mourir ?
Quand auras-tu compris qu'il te faut partir
Que ta place n'est pas sur terre
Mon Dieu, quelle triste société
Qui se venge d'elle-même
En tuant des innocents
Lâcheté qui paye pour tuer
Et qui tue pour payer
L' habit de ta pourriture
Dis-moi enfin vieux bourreau
Quand donc vas-tu mourir ?
Quand auras-tu compris qu'il te faut partir
Que ta place n'est pas sur la terre.
Que de coulées de lave pour arroser ton pain
Pourquoi tant de douleurs perdues
De souffrances inutiles pour laver quelques mains ?
Dis-moi enfin vieux bourreau
Quand donc vas-tu mourir ?
Quand auras-tu compris qu' il te faut partir
Que ta place n'est pas sur terre
Le sang qui enflamme les pleurs
Dans le vent de l' horreur
Qui a séché ton cœur
Le sang qui parfume l' honneur
Des grands de toutes les heures
Raison n'est pas de ce monde
Dis-moi enfin vieux bourreau
Quand donc vas-tu mourir ?
Quand auras-tu compris qu'il te faut partir
Que ta place n'est pas sur terre
Mon Dieu, quelle triste société
Qui se venge d'elle-même
En tuant des innocents
Lâcheté qui paye pour tuer
Et qui tue pour payer
L' habit de ta pourriture
Dis-moi enfin vieux bourreau
Quand donc vas-tu mourir ?
Quand auras-tu compris qu'il te faut partir
Que ta place n'est pas sur la terre.
Contributed by Riccardo Venturi - 2012/8/23 - 19:40
Language: Italian
Traduzione italiana di Riccardo Venturi
10 marzo 2014
10 marzo 2014
IL BOIA
Quanti fiumi di sangue umano
Quante colate di lava per bere qualcosa col tuo pane
Perché così tanti dolori perduti,
Tante inutili pene per lavare qualche mano?
Dimmi finalmente, vecchio boia,
Quand'è che morirai ?
Quando capirai che devi andartene,
Che non c'è posto per te sulla terra ?
Il sangue che incendia i pianti
Nel vento dell'orrore,
Che ti ha seccato il cuore,
Il sangue che aromatizza l'onore
Dei grandi di tutte le ore
La ragione non abita in questo mondo
Dimmi finalmente, vecchio boia,
Quand'è che morirai ?
Quando capirai che devi andartene,
Che non c'è posto per te sulla terra ?
Mio Dio, che triste società
Quella che trae vendetta su se stessa
Uccidendo degli innocenti
Viltà che paga per ammazzare
E che ammazza per pagare
La veste del tuo marciume
Dimmi finalmente, vecchio boia,
Quand'è che morirai ?
Quando capirai che devi andartene,
Che non c'è posto per te sulla terra ?
Quanti fiumi di sangue umano
Quante colate di lava per bere qualcosa col tuo pane
Perché così tanti dolori perduti,
Tante inutili pene per lavare qualche mano?
Dimmi finalmente, vecchio boia,
Quand'è che morirai ?
Quando capirai che devi andartene,
Che non c'è posto per te sulla terra ?
Il sangue che incendia i pianti
Nel vento dell'orrore,
Che ti ha seccato il cuore,
Il sangue che aromatizza l'onore
Dei grandi di tutte le ore
La ragione non abita in questo mondo
Dimmi finalmente, vecchio boia,
Quand'è che morirai ?
Quando capirai che devi andartene,
Che non c'è posto per te sulla terra ?
Mio Dio, che triste società
Quella che trae vendetta su se stessa
Uccidendo degli innocenti
Viltà che paga per ammazzare
E che ammazza per pagare
La veste del tuo marciume
Dimmi finalmente, vecchio boia,
Quand'è che morirai ?
Quando capirai che devi andartene,
Che non c'è posto per te sulla terra ?
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Paroles et musique: Alan Stivell
Testo e musica: Alan Stivell
Album: 1 Douar
"En écoutant le disque "1 Douar", nous sommes immédiatement frappés par les idées de partage, de paix et de fraternité véhiculées par chacun des textes qu’il contient.
Parmi ceux-ci, il y en a un qui a retenu mon attention, tant par les paroles que par la mélodie : il s'agit du titre "Crimes" interprété, en duo, avec Khaled.
Yann-Bêr, auteur d’un article en deux parties, paru sur le site, a écrit sur les débuts discographiques d'Alan et sur la sortie, en 1968, d’un 45 tours comprenant quatre titres: "Flower-Power", "Les vaniteux", "Là où s'en va le Vent" et ... "Le bourreau". Ces morceaux semblent présenter, à priori, peu d’intérêt, car ils s’inscrivaient dans le contexte "variétés" de l’époque et Alan, lui-même, n'a que peu cité et interprété ces titres. Devons-nous, cependant, lui en vouloir ? Il venait de signer un contrat avec une grande maison de disques qui ne jurait que par ce style de musique. Faire passer des idées et un nouveau genre musical impose, parfois, ce genre de concessions en première intention pour parvenir à ses fins... et ceci, Alan nous l'a bien prouvé !
Revenons donc, aux chansons "Crimes" et "Le bourreau" écrites par Alan Stivell...
J'ai, en effet, été frappée par leur point commun. En ce qui concerne la mélodie, les couplets de l'un reprennent, en variation, le thème de l'autre et les refrains sont quasiment identiques.
Cependant, l'arrangement musical de "Crimes" est bien plus riche car on y retrouve la consonance celtique qui fait défaut dans "Le Bourreau", les rythmes sont bien marqués par une instrumentation maîtrisée aux influences pleinement "Stivelliennes".
La voix magique de Khaled apporte, à cet ensemble , la "couleur musicale" épicée de son pays d’origine.
Quant aux textes, les idées véhiculées traitent d’un même sujet : le constat déprimant des désastres apportés par les guerres et leur violence, l'interrogation sur les raisons de ces actions, la tristesse qui pèse sur les cœurs meurtris... Nous pouvons regretter que les paroles du "Bourreau" ne soient interprétées qu'en langue française alors que dans "Crimes", Alan et Khaled chantent en français, mais aussi en breton et en anglais avec une parfaite superposition de leurs voix respectives. Afin de montrer l’évidence et l’analogie des idées traitées dans ces deux écrits il m'a semblé intéressant d'en reprendre, ci-après, quelques passages et de les mettre en parallèle." - D'après cette page.