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La Rafle

Bruno Dromigny
Language: French


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Non un grandissimo interprete – a mio parere – il francese Bruno Dromigny, ma ‎questa sua canzone mi dà modo di ricordare la “rafle du Vélodrome d'Hiver”, più brevemente ‎conosciuta come “rafle du Vel' d'Hiv”, quando il 16 e 17 luglio del 1942 il regime di Vichy e la sua ‎polizia, dando corso all’ordine impartito dagli occupanti nazisti, attuarono a Parigi e nella sua ‎banlieu un gigantesco rastrellamento di ebrei francesi o rifugiatisi in Francia. ‎
Furono arrestati più di 13.000 di loro, fra di essi oltre 4.000 bambini.‎
Furono internati in campi provvisori, in parte a Drancy e in parte al Velodromo del 15° ‎arrondissement, per cinque giorni, senza cibo e quasi senz’acqua… Chi cercava di fuggire veniva ‎abbattuto sul posto… Molti prigionieri si suicidarono…‎
Poi furono deportati tutti nel campo di sterminio di Auschwitz…‎
Da lì, di oltre 13.000 che erano, non fece ritorno che una trentina di loro…‎

Responsabili della deportazione degli ebrei di Francia (76.000 in totale, di cui solo il 3% ‎sopravvisse) furono, insieme ai nazisti, i vertici della polizia del governo collaborazionista e in ‎particolare René Bousquet (assassinato nel 1993 da un mitomane che però prediligeva come vittime ‎i criminali di guerra), Louis Darquier de Pellepoix (rifugiatosi nella Spagna di Franco, dove morirà ‎nel 1980), Jean Leguay (morto nel suo letto a Parigi nel 1989), André Tulard (morto nel suo letto ‎nel 1967, conservando pure la Legion d’Onore) e Émile Hennequin (che si fece solo qualche anno ‎di carcere)…‎

Tutto sommato, purtroppo, ai boia va sempre molto meglio che alle loro vittime, anche quando ‎cambia il vento…
Par un beau jour d'été où il a fait si chaud
Dès l'aube les flics ont raflé des familles entières
Entassées au « Vel d'hiv » sans vivre et sans eau
Ce n'est que le début du chemin vers l'enfer.

Plus tard, ils sont chargés dans des wagons à bestiaux
Ils ont faim, ils suffoquent, la peur les tenaille
Le voyage fait déjà une partie du sale boulot
Les plus faibles en crèvent comme des chiens, sur la paille.

Un matin comme les autres, à Auschwitz-Birkenau
Mais pas pour tous ceux-là qui fourbus, l'air hagard
Descendent résignés, de ce train de cauchemar
Ils ne sont plus des Hommes, à peine des animaux.

File de droite, chambre à gaz, à gauche, survivre un peu
Ceux qui vont vers le néant, et ceux qui leur disent adieu
Au loin une cheminée crache toute sa fureur
Elle enveloppe le monde de sa mortelle puanteur.

Humiliés et battus, poussés au désespoir
Par la botte inhumaine des bourreaux vert-de-gris
Rongés par la vermine, mal traités, mal nourris
Tous les jours des corps s'envolent en nuages de fumée noire.

Font-ils encore des rêves, dans ces pyjamas rayés,
Décharnés, les yeux vides, derrière les barbelés ?
La mort les accompagne dans chacun de leurs gestes
Beaucoup espèrent au plus vite ce devenir funeste

‎1945, à la fin de janvier
Apparaissent au levant des colonnes de blindés,
Qui ne trouveront là que quelques rescapés
Les autres sont allés vers la mort à marche forcée

Si je te raconte tout ça, ne l'ayant pas vécu,
C'est que la barbarie n'est toujours pas vaincue
Ici des abrutis cultivent la nostalgie
Arborant croix gammées, chemises brunes, chants nazis

Si je te raconte tout ça, c'est que souvent j'y pense
Car bien des innocents qui sont venus de France
furent envoyés au massacre par "d'excellents Français"
Et ça, tu vois, je n'pourrai jamais, jamais l'oublier !‎

Contributed by Dead End - 2012/8/2 - 15:36


Sulla “rafle du Vel' d'Hiv” si veda anche la canzone Darquier dei Trust.

Dead End - 2012/8/2 - 15:40




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