Des barbelés à perte de vue et des champs de mines
Quelques pauvres types qui gardent à vue, quelques champs de ruines
C’est juste une ligne qui sépare la même tribu et assassine des nomades
Une ligne pour ramener un tribut, quelques pillages
C’est 15 bornes de nanas sur le trottoir
Pour satisfaire les régions riches à quelques kilomètres d’écart
Une ligne qui tranche un territoire
Une ligne qui perpétue la guerre dans les mémoires
C’est une mer et ses noyés
Ses barques à trous pour convoyer
Ses morts rejetés sur le rivage
Ces corps qui se sont pris un mur dans le virage
C’est la raison de vivre de chaque Etat
Motif de guerre et d’engagement de soldats
Des haines de peuples laissées en gage
Des postes-frontières en héritage
Sans cesse se répètent les mêmes adages
De la Grèce aux Sahraouis, la liste est un infini lignage
Repasse en boucle le carnage
L’Homme est son pire bourreau, son propre preneur d’otages
Frontières morales, mentales et intérieures
Frontières terrestres et haines de l’extérieur
Ils lèvent des armées et marchent pour répandre leur terreur
Dis-nous donc ce qu’on peut faire après 5000 ans d’erreurs
Tous et toutes élevé-e-s en masse sous des drapeaux de fureur
Dans l’inconscience le l’autre, dans des modèles formateurs
Comme des prisons de glace, leurs frontières sont des leurres
On ne fera partie de la farce, on ne fera pas partie des leurs
Même si les frontières m’encerclent je serais toujours un clandestin. Je ne brandirais pas de
drapeaux, je n’en éprouve pas le besoin. Au delà de leurs barrières mon regard se pose plus loin.
Espérer qu’un jour il n’y ai plus de pays, plus de gouvernement, plus rien. Utopique mais j’aime
rêver a cela. De l’Europe aux tropiques sans avoir besoin d’un visa. Le capital divise tout c’est
même son arme de combat, multiplier les horreurs c’est son gilet par balle. Tu vois tout les jours
les mêmes guerres pour les mêmes terres, les mêmes qui crèvent et les mêmes qui enterrent.
Tout ça pour des aberrations géographiques, découper a la règle un continent comme l’afrique.
Souvent que pour du fric et du pouvoir, c’est vrai que c’est bien plus pratique de faire d’un pays un
mouroir, piller ses richesses le cul dans son fauteuil sans se mouvoir et dire qu’on a fait tout cela
sans le vouloir
On érige tant de frontières en nous-même, faut pas s'étonner que les états fassent de même.
Cette haine humaine putréfie l'humanité du microcosme au macrocosme. Et il ne nous reste que
des morts et des pleurs, comme une osmose du malheur, un champ de chrysanthèmes, un mur de
béton armé, et trop de lignes de barbelés. On ne récolte que ce que l'on sème, toutes ces erreurs,
agriculture-dictature, mais dans nos coeurs ne coule aucun sang pur. Les charters séparent pour
un papier ou un tampon les fils de leur mère, les filles de leur père ; car les états ne considèrent
Quelques pauvres types qui gardent à vue, quelques champs de ruines
C’est juste une ligne qui sépare la même tribu et assassine des nomades
Une ligne pour ramener un tribut, quelques pillages
C’est 15 bornes de nanas sur le trottoir
Pour satisfaire les régions riches à quelques kilomètres d’écart
Une ligne qui tranche un territoire
Une ligne qui perpétue la guerre dans les mémoires
C’est une mer et ses noyés
Ses barques à trous pour convoyer
Ses morts rejetés sur le rivage
Ces corps qui se sont pris un mur dans le virage
C’est la raison de vivre de chaque Etat
Motif de guerre et d’engagement de soldats
Des haines de peuples laissées en gage
Des postes-frontières en héritage
Sans cesse se répètent les mêmes adages
De la Grèce aux Sahraouis, la liste est un infini lignage
Repasse en boucle le carnage
L’Homme est son pire bourreau, son propre preneur d’otages
Frontières morales, mentales et intérieures
Frontières terrestres et haines de l’extérieur
Ils lèvent des armées et marchent pour répandre leur terreur
Dis-nous donc ce qu’on peut faire après 5000 ans d’erreurs
Tous et toutes élevé-e-s en masse sous des drapeaux de fureur
Dans l’inconscience le l’autre, dans des modèles formateurs
Comme des prisons de glace, leurs frontières sont des leurres
On ne fera partie de la farce, on ne fera pas partie des leurs
Même si les frontières m’encerclent je serais toujours un clandestin. Je ne brandirais pas de
drapeaux, je n’en éprouve pas le besoin. Au delà de leurs barrières mon regard se pose plus loin.
Espérer qu’un jour il n’y ai plus de pays, plus de gouvernement, plus rien. Utopique mais j’aime
rêver a cela. De l’Europe aux tropiques sans avoir besoin d’un visa. Le capital divise tout c’est
même son arme de combat, multiplier les horreurs c’est son gilet par balle. Tu vois tout les jours
les mêmes guerres pour les mêmes terres, les mêmes qui crèvent et les mêmes qui enterrent.
Tout ça pour des aberrations géographiques, découper a la règle un continent comme l’afrique.
Souvent que pour du fric et du pouvoir, c’est vrai que c’est bien plus pratique de faire d’un pays un
mouroir, piller ses richesses le cul dans son fauteuil sans se mouvoir et dire qu’on a fait tout cela
sans le vouloir
On érige tant de frontières en nous-même, faut pas s'étonner que les états fassent de même.
Cette haine humaine putréfie l'humanité du microcosme au macrocosme. Et il ne nous reste que
des morts et des pleurs, comme une osmose du malheur, un champ de chrysanthèmes, un mur de
béton armé, et trop de lignes de barbelés. On ne récolte que ce que l'on sème, toutes ces erreurs,
agriculture-dictature, mais dans nos coeurs ne coule aucun sang pur. Les charters séparent pour
un papier ou un tampon les fils de leur mère, les filles de leur père ; car les états ne considèrent
Contributed by adriana - 2012/7/9 - 12:19
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