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Emigration song

Gang
Langue: anglais


Gang

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(Gang)


[1988; 2006]
Testo di Ambrogio Sparagna e Marino Severini
Musica di Marino e Sandro Severini
Originale inglese: da Reds [1988]
Versione italiana: da Il seme e la speranza [2006]

gangreds

Emigranti
Dal libretto dell'album "Il seme e la speranza":
Una canzone che incidemmo nel 1988 su Reds. Fu il frutto di una collaborazione per noi decisiva perché ci spinse verso nuove direzioni: quella con Ambrogio Sparagna.
Oggi più di allora possiamo cantare che COSMOPOLI E' IL FUTURO! [**]

I nostri padri hanno conosciuto la peggiore delle violenze: lo sradicamento. L'essere strappati dalla propria terra e dalle proprie radici è da sempre la prerogativa per poi essere umiliati, alienati, sfruttati, resi schiavi.
I nostri padri furono scambiati come carne da macello per la "Ricostruzione". Furono presi per fame e costretti dal bisogno ad emigrare.
Eppure riuscirono a trasformare la pietra, il ferro in pane.
La stessa storia oggi si ripete e va contromano. Sono gli altri che oggi emigrano, costretti dalla fame, dalla guerra e dalla povertà, a venire qui nelle "sicure civiltà d'occidente."
Cogliere l'occasione significa che nell'incontro con l'Altro noi possiamo ritrovare noi stessi, le nostre radici. Possiamo fare in modo che la stessa storia che è toccata ai nostri padri non si ripeta, che non sia più come prima. Noi abbiamo altri doveri rispetto a quelli dei padri, altrimenti nessun futuro ci sarà concesso. Immigrati
Noi possiamo fare in modo che il dolore si trasformi in speranza. Che dal dolore rinasca l'antico "sogno di una cosa" "Cosa" che oggi prende un nuovo nome: COSMOPOLI!
Che la nostra terra significhi per tutti i migranti ospitalità, pari opportunità, emancipazione, dignità, condivisione di un sogno antico. Antico come il cuore della terra. Dove risiede il futuro.
Dall'incontro con l'Altro nascerà l'uomo nuovo. Perché il "diverso", l'Altro, non è minaccia, ma frammento alla ricerca del tutto. Esso mi provoca, svela i limiti del mio frammento, suggerisce possibili coincidenze, dimostra la necessità di sentirsi relativi. E dalla relazione nuova rinasce la nuova cultura, un nuovo immaginario e una nuova unità da e per condividere nuovamente.

[**] Cosa che fa un particolare piacere all'elbano Riccardo Venturi, dato che Cosmopoli è l'antico nome di Portoferraio, dove è nata sua madre. Così per parlare di radici. E di ali, anche.
The northbound trains
promised a chance of redemption
to the reconstruction army
whose sunburnt backs had know
the cold sweat of factories
On the foreign cities pavements
angels and devils played dice
for my people's souls
but when they turned the light off
with their empty tears as friends
they were alone against everyone
and longed for their return.

He came
across the ocean
now he works in a restaurant
once he went to the station
with a case full of hope
when he heard my grandpa's story
he smiled with thoughts of home
and his return
was a great joy.

envoyé par Riccardo Venturi - 23/6/2006 - 20:07




Langue: italien

Traduzione italiana del testo originale inglese della canzone del 1988 contenuta in Reds. La traduzione è ripresa dal Sito ufficiale dei Gang.

gangreds
CANZONE DELL'EMIGRAZIONE

I treni della costa
puntavano a Nord
e promettevano una possibilità di riscatto
all’esercito della ricostruzione.
Le schiene bruciate dal sole
conobbero il sudore freddo
delle fabbriche e delle miniere
e sui marciapiedi di città straniere
angeli e demoni giocarono ai dadi
l’anima della mia gente
ma quando la luce si spegneva
e le lacrime di rabbia restavano a far compagnia
erano soli contro tutti.

Attraversò l'oceano,
ora lavora in un ristorante.
Una volta andò alla stazione
con una valigia piena di speranza.
Quando sentì la storia di mio nonno
sorrise pensando a casa
e il suo ritorno
fu una grande gioia.

envoyé par Riccardo Venturi - 24/6/2006 - 00:44




Langue: italien

La versione italiana da Il seme e la speranza (2006)

Il seme e la speranza
LA CANZONE DELL’EMIGRANTE

Mio padre aveva un treno
e terra dove andare
a nord una stazione
lo stava ad aspettare

E partì che era di Maggio
con l’armata della fame
e portò con sè fatica
e una vita da sudare

E le notti erano lunghe
ed i giorni da contare
straniero era il suo nome
sua la voglia di tornare

Alì aveva un treno
e terra dove andare
a nord una stazione
lo stava ad aspettare

E partì che era di Maggio
con l’armata della fame
e portò con sè fatica
e una vita da sudare

envoyé par dq82 - 21/5/2017 - 16:50




Langue: français

Version française – Chant de l'émigration – Marco Valdo M.I. – 2008
Chanson anglaise – Emigration song – Reds – 1988

Version française – La chanson de l'émigrant – Marco Valdo M.I.
Chanson italienne – La canzone dell' emigrante – Gang – 2006

Extrait de la présentation de l' album « Cosmopoli » :

Aujourd'hui plus qu'alors, nous pouvons chanter que « COSMOPOLI EST NOTRE FUTUR ». Nos pères ont connu la pire des violences : le déracinement. Être arraché de sa propre terre et de ses propres racines est depuis toujours la condition première pour ensuite être humiliés, aliénés, exploités, rendus esclaves.
Nos pères furent échangés comme viande de boucherie pour la « Reconstruction ». Ils furent tenus par la faim et contraints pas le besoin d'émigrer.

Ensuite, ils réussirent à transformer la pierre, le fer en pain.
La même histoire se répète aujourd'hui et va dans l'autre sens. Ce sont d'autres aujourd'hui qui émigrent, contraints par la faim, la guerre et la pauvreté à venir ici dans la « rassurante civilisation de l'Occident ».
Saisir l'occasion signifie que dans la rencontre avec l'autre nous pouvons nous retrouver nous mêmes, nos racines. Nous pouvons faire en sorte que la même histoire que celle qui est arrivée à nos pères ne se répète pas, que ce ne soit plus comme avant. Nous avons d'autres devoirs à raison de ceux de nos pères, autrement aucun futur ne nous sera accordé.

Nous pouvons faire que la douleur se transforme en espoir. Que de la douleur renaisse l'ancien « rêve de quelque chose ». « Chose » qui aujourd'hui porte un nouveau nom : « COSMOPOLI !».
Que notre terre signifie pour tous les migrants hospitalité, également opportunité, émancipation, dignité, partage d'un rêve ancien. Ancien comme le cœur de la terre. Où réside le futur. De la rencontre avec l'Autre naîtra l'homme nouveau. Car le « différent », l'Autre n'est pas une menace, mais un fragment à la recherche du tout. Celui-ci me provoque, me révèle les limites de mon fragment, suggère de possibles coïncidences, démontre la nécessité de se sentir relatifs. Et de la relation nouvelle renaît la nouvelle culture, une nouvel imaginaire et une nouvelle unité à et pour partager de nouveau.

Cette chanson de Gang est inspirée d'une chanson bien antérieure – 1988 – que Gang a composée en anglais et publiée dans l'album intitulé Reds.

gangreds


Marco Valdo M.I. s'est essayé à en donner une version française - assez proche de l'original. Elle figure après la version française de celle de Gang. Il dédie cette version française à tous ses amis de l'émigration italienne et particulièrement à ceux de la FILEF et à celui qui la fonda : Carlo Levi.

Cari compagni,
J'aimerais insérer dans le commentaire en français de cette chanson un tableau de Carlo Levi, intitulé L'adieu de l'émigrant. On distingue l'émigrant qui - contrairement à toutes les conventions cinématographiques est l'acteur du départ et c'est lui qui dit adieu aux femmes (les silhouettes) et à son village en haut sur la colline et à son pays - sans doute la Lucanie, perchè Cristo si è fermato a Eboli. Voir fichier joint.
Vous me feriez un grand plaisir et on rendrait à Carlo Levi un hommage qu'il mérite vraiment. Au fait, connaissez-vous cette anecdote : en 1960, on défilait à Turin pour la 15 ième anniversaire de la Libération. On dit qu'il y avait un million de personnes... Dans le cortège, Carlo Levi n'était pas avec les Turinois (ce qui aurait été logique), mais avec le groupe des Florentins - normal, ce fut là qu'il termina la guerre en menant - parmi d'autres et au nom du Partito d'Azione et de Giustizia e Libertà, la Résistance florentine, qu'il écrivit le Christ... et dirigea La Nazione del Popolo. Au passage du groupe des Florentins, la foule qui l'avait retrouvé - ce "Torinese del sud" - criait "Carlo presidente...".


emigradieuu
CHANT DE L'ÉMIGRATION

Les trains du Nord
promettaient une chance
à l'armée de la reconstruction
dont les dos brûlés par le soleil avaient connu
les sueurs froides des usines.
Sur les pavés des villes étrangères
anges et démons jouaient aux dés
les âmes de mon peuple.
mais quand ils éteignaient
ils étaient seuls contre tous
avec pour amies, leurs larmes amères,
ils aspiraient au retour.


LA CHANSON DE L'ÉMIGRANT

Mon père avait un train
et une terre où aller
au nord se trouvait
une gare qui l'attendait.

Et il partit, on était en mai
Avec l'armée de la faim,
il emporta l'effort
et une vie de sueur.

Et les nuits étaient longues
Et les jours à décompter
Étranger était son nom
Sienne, sa volonté de revenir.

Ali avait un train
et une terre où aller
au nord se trouvait
une gare qui l'attendait.

Et il partit, on était en mai
Avec l'armée de la faim,
il emporta l'effort
et une vie de sueur.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 13/12/2008 - 15:24




Langue: arabe

Versione araba della versione italiana, di Yassir
Friburgo (Svizzera), 23 giugno 2006
Bar "L'Espérance", Avenue de Beauregard
(a partire da una traduzione estemporanea in francese di Riccardo Venturi)

ياسر الترجمه العربيه
فريبورغ (سويسرا), 23 جوني 2006
(عن الترجمه الفرنسيه التي ريكاردو بخاخ)
الهجره اغنيه

والدي كان القطار
والي اين تذهب الارض
محطه للسكه الحديد في الشمال
كان ينتظرونه

وقد غادر و
مع الجيش الجوع
تحمل له العمل
والشداءد خلال حياته.

وليل طويل
ولد ايام.
وتحمل اسم غريب
ويريد العوده.

علي ان القطار
والي اين تذهب الارض
محطه للسكه الحديد في الشمال
كان ينتظرونه

وقد غادر و
مع الجيش الجوع
تحمل له العمل
والشداءد خلال حياته.

envoyé par Riccardo Venturi - 24/6/2006 - 01:23




Langue: roumain

Versione romena della versione italiana, di Riccardo Venturi
Româneşte: Riccardo Venturi
24 giugno / 24. iunie 2006

Aceasta traducere este pentru Ion Cazacu.
CÂNTECUL EMIGRANTULUI

Tatăl meu avea un tren
Şi o ţară unde a merge
La miazănoapte o staţie
Pe el l-aştepta.

Şi a plecat în florar
Cu armata foamei,
A luat cu sine muncă
Şi o viaţă de asudat.

Şi nopţile erau lungi,
Pe zile le număra.
Avea un nume străin
Şi nevoie de a întoarce.

Petru avea un tren
Şi o ţară unde a merge
La miazănoapte o staţie
Pe el l-aştepta.

Şi a plecat în florar
Cu armata foamei,
A luat cu sine muncă
Şi o viaţă de asudat.

24/6/2006 - 13:26




Langue: breton

Versione Bretone della versione italiana, di Gwenaëlle Rempart.
Espressamente richiestale e ricevuta il 26 giugno 2006.

Nella versione, il nome "Ali", come da mie istruzioni, è stato sostituito con un nome bretone, Yann (così come nella versione rumena c'è "Petru").
Gwenaëlle, nella quarta strofa, ha anche sostituito "a nord" con "in Francia": cosa naturale e logica per una bretone. [RV]
GWERZ AN DIVROAD

Ma zad en doa un tren
Ha douar da belec’h mont.
En norzh, gortoz a rae
Anezhañ ur gar.

E miz Mae ez eas kuit
Gant arme an naon
Gantañ e gase skuizhder
Hag ur vuhez c’hwez.

Hir a oa an nozioù
Ha kont an deizioù.
Anv estren en doa,
C’hoant en doa da zistreiñ.

Yann en doa un tren
Ha douar da belec’h mont.
E Vro C’hall gortoz a rae
Anezhañ ur gar.

E miz Mae ez eas kuit
Gant arme an naon
Gantañ e gase skuizhder
Hag ur vuhez c’hwez.

envoyé par Riccardo Venturi - 25/6/2006 - 13:40




Langue: chinois

Versione cinese (in caratteri semplificati) della versione italiana, di Xun Qing Ho
Ricevuta il 5 agosto 2006
中文译本由何荀七嗯
收到2006年8月5日
歌曲<移民

父亲曾火车
土地及向何处
在北火车站
人们等待着他.

他并提出可能
与陆军饥饿
与他一同被
和辛勤劳动.

漫长的夜
几天从未结束
他有陌生的名字
他要回来.

陈有列车
土地及向何处
在北火车站
人们等待着他.

他并提出可能
与陆军饥饿
与他一同被
和辛勤劳动.

envoyé par Riccardo Venturi - 5/8/2006 - 21:00




Langue: portugais

Versione portoghese della versione italiana, di Riccardo Venturi
6 agosto 2006
CANÇÃO DO EMIGRANTE

Meu pai tinha um comboio
e terra para onde ir.
No norte, uma estação
estava a esperá-lo.

Ele partiu em Maio
com a armada da fome,
trouxe consigo fadiga
e uma vida prá suar.

As noites eram longas,
tinha que contar os dias.
Tinha nome estrangeiro
e a vontade de voltar.

João tinha um comboio
e terra para onde ir.
No norte, uma estação
estava a esperá-lo.

Ele partiu em Maio
com a armada da fome,
trouxe consigo fadiga
e uma vida prá suar.

6/8/2006 - 15:13




Langue: grec moderne

Versione greca della versione italiana, di Haralambos Nikolaidis
Ricevuta il 13 agosto 2006
ΤΡΑΓΟΥΔΙ ΤΟΥ ΜΕΤΑΝΑΣΤΗ

Ο πατέρας μου είχε ένα τραίνο
και γη όπου να πάει.
Στο Βορρά ένας σταθμός
τον περίμενε.

Και έφυγε το Μάιο
με το στρατό της πείνας
φέρνοντας τον κόπο του
και μία ζωή μόχθου.

Οι νύχτες ήταν μακριές,
μέτρησε τις ημέρες.
Ξένος ήταν το όνομά του,
είχε όρεξη γι’ επιστροφή

O Γιάννης είχε ένα τραίνο
και γη όπου να πάει.
Στο Βορρά ένας σταθμός
τον περίμενε.

Και έφυγε το Μάιο
με το στρατό της πείνας
φέρνοντας τον κόπο του
και μία ζωή μόχθου.

envoyé par Riccardo Venturi - 13/8/2006 - 18:00




Langue: russe

Versione russa della versione italiana, di Ivan Vojkov
Ricevuta il 13 agosto 2006
ПЕСНЯ ЭМИГРАНТА

Мой отец имел поезд
и землю где пойти.
В западе станция
его ждала.

И он вышел в май
с армией голода.
Oн принес его тяжелый труд
и жизнь труженичества.

Ночи были длинни,
oн подсчитал дни.
Иностранец был его именем.
он хотел возвратить.

Иван имел поезд
и землю где пойти.
В западе станция
его ждала.

И он вышел в май
с армией голода.
Oн принес его тяжелый труд
и жизнь труженичества.

envoyé par Riccardo Venturi - 13/8/2006 - 18:44




Langue: italien (Veneto Rovigotto)

Versione in dialetto veneto Rovigotto della versione italiana, di Marco "Che" Randolo
COSMOPOLI
La canzone dell'emigrante

Me pàre el gheva un tren
e la tera par andar
a nord na stazion
jera drio spetarlo.

Lè ndà via ca jera Magio
coi soldà de'a fame,
el sè portà la fadiga
e na vita intiera da sudare.

Le noti le jera longhe
e i dì da contare,
el sò nome jera foresto
el gheva voja de vignèr indrio.

Alì el gheva un tren
e la tera par andar
a nord na stazion
jera drio spetarlo.

Lè ndà via ca jera Magio
coi soldà de'a fame,
el sè portà la fadiga
e na vita intiera da sudare.

envoyé par MarcoChe - 8/9/2006 - 19:01


Per DonQuijote 82. Ovviamente la canzone non te la abbiamo potuta approvare...perché c'era già :-) Cogliamo l'occasione per raccomandare a tutti i collaboratori di verificare con un "cerca" approfondito (ad esempio impostando parole chiave) se una data canzone non sia già presente nel sito.

CCG/AWS Staff - 4/2/2009 - 19:09


Per correttezza la canzone dovrebbe essere inserita con il titolo Emigration song, visto che la versione italiana la segue di 18 anni

DonQuijote82 - 17/5/2011 - 14:44


Come già scritto tempo addietro, per correttezza filologica la canzone dovrebbe essere inserita con il titolo Emigration song, visto che la versione italiana "Canzone dell'emigrante" con cui è inserita tra le CCG, la segue di 18 anni ed è una (auto)cover

(DQ82)

E' senz'altro vero e occorre tenere conto della cosa, ma oramai la pagina è strutturata in questo modo... [RV][

29/1/2012 - 00:57


Dopo quasi 11 anni, è stata risistemata la pagina, rimettendo in ordine la versione originale (quella inglese del 1988) e quella italiana (del 2006). A parte la traduzione francese di Marco Valdo M.I. che incorpora entrambe i testi, le altre traduzioni sono esclusivamente della versione italiana

dq82 - 21/5/2017 - 16:58


Versione dei Rossopiceno con i Gang
2011
Da storie in un bicchiere
storiebicchiere

Dq82 - 18/12/2020 - 09:22




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