Adieu, cher camarade, adieu, faut nous quitter
Faut quitter la bamboche, à bord il faut aller !
En arrivant à bord, en montant la coupée,
A l'officier de quart il fau dra se présenter,
Faudra se présenter.
Coup de sifflet du Maître, poste d'appareillage !
Autour du cabestan se range l'équipage.
Un jeune quartier-maître, la garcette à la main,
Aux ordres d'un premier maître nous astique les reins,
Nous astique les reins.
Jours de fête et dimanches on nous fait travailler
Comm' les bêtes de somm' qui sont chez nos fermiers
Pour ration, des gourganes, des biscuits pleins de vers
Le quart de vin en bas et la nuit, les pieds aux fers,
La nuit, les pieds aux fers.
Et vous, jeunes fillettes qui avez des amants
Bourlinguant tout là-bas à bord des bâtiments,
Ah ! soyez-leur fidèles, gardez bien votre coeur
A ces marins modèles qui ont tant de malheur,
Qui ont tant de malheur.
Et si je me marie et que j'ai des enfants,
Je leur cass'rai un membre avant qu'ils ne soient grands
Je ferai mon possible pour leur gagner du pain
Le restant de ma vie pour qu'ils ne soient pas marins
Qu'ils ne soient pas marins !
Faut quitter la bamboche, à bord il faut aller !
En arrivant à bord, en montant la coupée,
A l'officier de quart il fau dra se présenter,
Faudra se présenter.
Coup de sifflet du Maître, poste d'appareillage !
Autour du cabestan se range l'équipage.
Un jeune quartier-maître, la garcette à la main,
Aux ordres d'un premier maître nous astique les reins,
Nous astique les reins.
Jours de fête et dimanches on nous fait travailler
Comm' les bêtes de somm' qui sont chez nos fermiers
Pour ration, des gourganes, des biscuits pleins de vers
Le quart de vin en bas et la nuit, les pieds aux fers,
La nuit, les pieds aux fers.
Et vous, jeunes fillettes qui avez des amants
Bourlinguant tout là-bas à bord des bâtiments,
Ah ! soyez-leur fidèles, gardez bien votre coeur
A ces marins modèles qui ont tant de malheur,
Qui ont tant de malheur.
Et si je me marie et que j'ai des enfants,
Je leur cass'rai un membre avant qu'ils ne soient grands
Je ferai mon possible pour leur gagner du pain
Le restant de ma vie pour qu'ils ne soient pas marins
Qu'ils ne soient pas marins !
Contributed by Riccardo Venturi - 2012/5/15 - 15:23
Certo che dovevano stare fuori per anni questi pescatori bretoni se dovevano andare fino a Capo Horn nel canale di Drake che sta in sudamerica dall'altra parte del mondo. Mah.
(Rag. Andrea Rizzuto)
(Rag. Andrea Rizzuto)
Circa 6 mesi per volta, a quanto ne so...altrimenti mi dica come mai li chiamavano "Cap Horniers..." :-P (RV)
Language: French
Un’altra versione - più lunga e concernente l’imbarco su navi da guerra - trovata qui
La canzone sta nel repertorio di Mouloudji e di Marc Ogeret. Famosa anche l’interpretazione che ne diede nel 1926 Yvonne George, cantante ed attrice belga prematuramente scomparsa nel 1930.
La canzone sta nel repertorio di Mouloudji e di Marc Ogeret. Famosa anche l’interpretazione che ne diede nel 1926 Yvonne George, cantante ed attrice belga prematuramente scomparsa nel 1930.
ADIEU CHERS CAMARADES
Adieu chers camarades, adieu, faut se quitter
A bord de la "Bretagne", nous allons embarquer
En passant la coupée, pour nous faire effacer
A l'officier de marine, faudra se présenter
Faudra se présenter.
Mon dieu quelle triste vie, que la vie du matelot
Il mange des gourganes, il ne boit que de l'eau
Il couche sur la dure, sur un vieux lit de camp
Il fait triste figure, quand il n'a plus d'argent
Quand il n'a plus d'argent.
Dimanches et jours de fête, on nous fait travailler
Comme les bêtes de somme, qui sont chez nos fermiers,
Un jeune quartier-maître, nous dit "Dépêchez-vous!"
Les forçats de Cayenne, sont plus heureux que nous
Sont plus heureux que nous.
On se fait mettre en ligne, sur le gaillard avant
Prenez du bourbillage, astiquez les cabestans
Un jeune quartier-maître, la garcette à la main
Aux ordres d'un second maître, nous astique les reins
Nous astique les reins.
Et toi, ma pauvre mère, qu'as-tu fait de ton fils?
Marin, c'est la misère, marin, c'est trop souffrir
J'ai encore un p'tit frère, qui dort dans son berceau
Je t'en supplie ma mère, n'en fais pas un matelot
N'en fais pas un matelot.
Et si je me marie, et que j'ai des enfants
Je leur casserai une patte, avant qu'ils ne soient grands
Je ferai mon possible, pour leur gagner du pain
Le restant de ma vie, pour qu'ils n'soient pas marins
Pour qu'ils n'soient pas marins.
Et vous, jeunes fillettes, qui avez des amants
Sur ces navires de guerre, ces grands bagnes flottants
Restez toujours fidèles, conservez votre coeur
A ces marins modèles, qui ont tant de malheur
Qui ont tant de malheur.
Et si j'ai le bonheur, un jour d'être congédié
Dans les journaux de France, je ferai publier:
"Prenez bien garde mes frères, de vous faire embarquer
Sur un navire de guerre, où l'on vous fait crever
Où l'on vous fait crever!"
Adieu chers camarades, adieu, faut se quitter
A bord de la "Bretagne", nous allons embarquer
En passant la coupée, pour nous faire effacer
A l'officier de marine, faudra se présenter
Faudra se présenter.
Mon dieu quelle triste vie, que la vie du matelot
Il mange des gourganes, il ne boit que de l'eau
Il couche sur la dure, sur un vieux lit de camp
Il fait triste figure, quand il n'a plus d'argent
Quand il n'a plus d'argent.
Dimanches et jours de fête, on nous fait travailler
Comme les bêtes de somme, qui sont chez nos fermiers,
Un jeune quartier-maître, nous dit "Dépêchez-vous!"
Les forçats de Cayenne, sont plus heureux que nous
Sont plus heureux que nous.
On se fait mettre en ligne, sur le gaillard avant
Prenez du bourbillage, astiquez les cabestans
Un jeune quartier-maître, la garcette à la main
Aux ordres d'un second maître, nous astique les reins
Nous astique les reins.
Et toi, ma pauvre mère, qu'as-tu fait de ton fils?
Marin, c'est la misère, marin, c'est trop souffrir
J'ai encore un p'tit frère, qui dort dans son berceau
Je t'en supplie ma mère, n'en fais pas un matelot
N'en fais pas un matelot.
Et si je me marie, et que j'ai des enfants
Je leur casserai une patte, avant qu'ils ne soient grands
Je ferai mon possible, pour leur gagner du pain
Le restant de ma vie, pour qu'ils n'soient pas marins
Pour qu'ils n'soient pas marins.
Et vous, jeunes fillettes, qui avez des amants
Sur ces navires de guerre, ces grands bagnes flottants
Restez toujours fidèles, conservez votre coeur
A ces marins modèles, qui ont tant de malheur
Qui ont tant de malheur.
Et si j'ai le bonheur, un jour d'être congédié
Dans les journaux de France, je ferai publier:
"Prenez bien garde mes frères, de vous faire embarquer
Sur un navire de guerre, où l'on vous fait crever
Où l'on vous fait crever!"
Contributed by Bernart Bartleby - 2014/12/2 - 12:02
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Canzone marinaresca tradizionale bretone
Interpreti moderni: Marc Ogeret, Les Caphorniers