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La Commune

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Manifesto della Comune di Parigi. Articolo 1: La coscrizione è abolita.
Manifesto della Comune di Parigi. Articolo 1: La coscrizione è abolita.


Di autore sconosciuto, fu cantata nel 1871 durante la "Semaine sanglante" sull'aria dei "Carriers" di Pierre Dupont. E' probabilmente uno dei canti più impressionanti, ma anche tra i meno noti, della Comune di Parigi. Non se ne conoscono incisioni. Il testo è ripreso da Chants révolutionnaires, il sito di Marius Autran.
Portant le droit sur ses vastes épaules,
Flattant le Christ et maudissant l'autel,
La Liberté allait au sein des Gaules
Ouvrir le monde au peuple universel
Quand de Judas la formidable escorte
À l'oppresseur prêta ses bras félons,
Allons, soldats, scalpez la grande morte
Et dans sa peau, taillez-vous des galons.

Quand le sang dans les pierres
Tourbillonne avec fureur
Peuples, effacez vos frontières,
Et vous, phalanges guerrières,
Rendez le fer au laboureur.

Quatre contre un, capitulards infâmes,
Égorgez donc ces glorieux mutins ;
Foulez aux pieds les vieillards et les femmes,
C'est votre état, faites des orphelins !
Si des martyrs expirant sur les dalles
Vous adressaient un appel fraternel,
Tirez encore, il vous reste des balles,
Pavots de plomb du sommeil éternel.

Quand le sang dans les pierres
Tourbillonne avec fureur
Peuples, effacez vos frontières,
Et vous, phalanges guerrières,
Rendez le fer au laboureur.

Feu ! partout feu ! le bruit des canonnades,
Fait tressaillir la vaillante cité,
Peuple, debout ! C'est sur tes barricades
Que l'avenir fonde la liberté.
Si des tyrans la perfide parole
Pour commander prend la voix des canons,
Sur leurs palais, fais jaillir le pétrole,
Contre les rois tous les moyens sont bons.

Quand le sang dans les pierres
Tourbillonne avec fureur
Peuples, effacez vos frontières,
Et vous, phalanges guerrières,
Rendez le fer au laboureur.

Quand les obus allumaient l'incendie
Comme un falot au poste du trépas,
Pauvre Commune à la lente agonie
La France calme assistait l'arme au bras.
Sois donc esclave, honnête valetaille
Et si les fers étouffent les remords,
Admire enfin la sublime canaille
Qui fit Paris capitale des morts.

Quand le sang dans les pierres
Tourbillonne avec fureur
Peuples, effacez vos frontières,
Et vous, phalanges guerrières,
Rendez le fer au laboureur.

Géant de bronze, âme de la bataille,
Repose-toi sur l'herbe des remparts,
Laisse le Droit se guérir de l'entaille
Que tes boulets ont fait de toutes parts.
Loin de la terre, ô victoire affamée,
Vas dévorer lauriers et croix d'honneur
Quand verrons-nous la République aimée,
L'or au travail et la poudre au mineur ?

Quand le sang dans les pierres
Tourbillonne avec fureur
Peuples, effacez vos frontières,
Et vous, phalanges guerrières,
Rendez le fer au laboureur.

Contributed by Riccardo Venturi - 2006/6/20 - 22:12



Language: Italian

Versione italiana di Riccardo Venturi
21 giugno 2006
LA COMUNE

Portando il diritto sulle sue larghe spalle,
Carezzando Cristo e maldicendo l’altare,
La Libertà andava in mezzo ai Galli
A aprire il mondo al popolo universale
Quando di Giuda la formidabil scorta
All’oppressore prestò braccia vili,
Andiamo, soldati, scotennate la grande morta
E con la sua pelle fatevi dei galloni.

Quando il sangue nelle pietre
Tùrbina con furore,
Popoli, cancellate le frontiere,
E voi, falangi guerriere
Rendete il ferro ai lavoratori.

Quattro contro uno, disfattisti infami,
Sgozzate dunque questi gloriosi ribelli :
Calpestate i vecchi e le donne,
E’ il vostro stato. Fate degli orfani !
Se dei martiri morenti sui selciati
Vi rivolgevano un appello fraterno,
Sparate ancora, vi restano palle,
Papaveri di piombo del sonno eterno.

Quando il sangue nelle pietre
Tùrbina con furore,
Popoli, cancellate le frontiere,
E voi, falangi guerriere
Rendete il ferro ai lavoratori.

Fuoco ! Ovunque fuoco ! Le cannonate
Fan trasalire l’ardita città,
Popolo, in piedi ! E’ sulle tue barricate
Che l’avvenire fonda la libertà.
Se dei tiranni la perfida parola
per comandare prende la voce dei cannoni,
Sui suoi palazzi fa’ sgorgare il petrolio,
Contro i re tutti i mezzi son buoni.

Quando il sangue nelle pietre
Tùrbina con furore,
Popoli, cancellate le frontiere,
E voi, falangi guerriere
Rendete il ferro ai lavoratori.

Quando gli obici appiccavano l’incendio
Come lanterna in postazione di morte,
Povera Comune, alla lenta agonia
La Francia, calma, assisteva a armi basse.
Sii dunque schiavo, onesto servitorame,
E se i ferri soffocano i rimorsi,
Ammira infine la sublime plebaglia
Che rese Parigi la capitale dei morti.

Quando il sangue nelle pietre
Tùrbina con furore,
Popoli, cancellate le frontiere,
E voi, falangi guerriere
Rendete il ferro ai lavoratori.

Gigante bronzeo, anima della battaglia,
Riposati sui prati dei bastioni,
Fa’ che il Diritto guarisca dalla ferita
Che le tue palle hanno fatto ovunque.
Via dalla terra, vittoria affamata,
Va’ a divorare allori e croci di guerra.
Quando vedremo la Repubblica amata,
L’oro al lavoro, e la dinamite ai minatori ?

Quando il sangue nelle pietre
Tùrbina con furore,
Popoli, cancellate le frontiere,
E voi, falangi guerriere
Rendete il ferro ai lavoratori.

2006/6/21 - 08:46




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