Che farei – senza la mia azzurra malattia ?
Che farei, – senza questa immensa fantasia
Non potrei certo vedere le finestre piangere di pioggia nella sera
E non potrei di certo mai sapere
di che colore è un'ora…
E non potrei di certo immaginare
che l'aria che ti tocca non respira..
E non potrei di certo mai vedere l'acqua
vivere felice insieme al fuoco !
Che farei, senza la mia azzurra malattia,
senza un'infinita fantasia...
Io posso per un'ora
volare nell'eternità del cielo..
e per ogni minuto di quell'ora
io vivo come in una eternità.
Io posso arrampicarmi sopra i rami
scaldare i pettirossi con le mani,
pregare il dio degli alberi
per far che io veda nascere un lilla..
Con la mia – grande, immensa, azzurra malattia
per i campi vedo andar la mia tristezza
di neve e solitudine vestita
e posso far bagnare il corpo mio
come se fosse il mondo..
L'Europa è la mia testa e pensa
l'America è il mio petto che respira...
le braccia l'Asia e l'Africa
e le mie gambe l'Artico e l'Australia
Chi sarei, senza la mia azzurra malattia
E posso dare al mondo anche il mio cuore
perché possano scrivere su di esso una parola:
Amore.
Che farei, – senza questa immensa fantasia
Non potrei certo vedere le finestre piangere di pioggia nella sera
E non potrei di certo mai sapere
di che colore è un'ora…
E non potrei di certo immaginare
che l'aria che ti tocca non respira..
E non potrei di certo mai vedere l'acqua
vivere felice insieme al fuoco !
Che farei, senza la mia azzurra malattia,
senza un'infinita fantasia...
Io posso per un'ora
volare nell'eternità del cielo..
e per ogni minuto di quell'ora
io vivo come in una eternità.
Io posso arrampicarmi sopra i rami
scaldare i pettirossi con le mani,
pregare il dio degli alberi
per far che io veda nascere un lilla..
Con la mia – grande, immensa, azzurra malattia
per i campi vedo andar la mia tristezza
di neve e solitudine vestita
e posso far bagnare il corpo mio
come se fosse il mondo..
L'Europa è la mia testa e pensa
l'America è il mio petto che respira...
le braccia l'Asia e l'Africa
e le mie gambe l'Artico e l'Australia
Chi sarei, senza la mia azzurra malattia
E posso dare al mondo anche il mio cuore
perché possano scrivere su di esso una parola:
Amore.
envoyé par giorgio - 13/5/2012 - 08:42
Langue: portugais
Versão portuguesa
FANTASIA
Que faria – sem a minha moléstia azul.
Que faria, – sem esta imensa fantasia.
Não poderia decerto ver as janelas chorar de chover na noite
E não poderia decerto nunca saber
de que cor é uma hora..
E não poderia decerto imaginar
que o ar que te toca não respira.
E não poderia ver a água
viver feliz junto ao fogo ¡
Que faria, sem a minha moléstia azul,
sem uma infinita fantasia..
Eu posso por uma hora
voar na eternidade do céu..
e em cada minuto daquela hora
eu vivo como numa eternidade.
Eu posso trepar sobre os galhos,
aquecer os pintarroxos com as mãos,
orar para o deus das arvores
para que eu veja nascer um lilás.
Com a minha – grande imensa moléstia azul,
pelos campos vejo andar a minha tristeza
vestida de neve e solidão.
E posso deixar banhar o meu corpo
como se fosse o mundo....
A Europa é a minha cabeça e pensa.
A América é o meu peito que respira....
Os braços a Ásia e a África
e as minhas pernas o Ártico e a Austrália.
Quem seria, sem a minha moléstia azul.
E posso dar ao mundo até o meu coração,
para que possam escrever sobre ele uma palavra:
Amor!
Que faria – sem a minha moléstia azul.
Que faria, – sem esta imensa fantasia.
Não poderia decerto ver as janelas chorar de chover na noite
E não poderia decerto nunca saber
de que cor é uma hora..
E não poderia decerto imaginar
que o ar que te toca não respira.
E não poderia ver a água
viver feliz junto ao fogo ¡
Que faria, sem a minha moléstia azul,
sem uma infinita fantasia..
Eu posso por uma hora
voar na eternidade do céu..
e em cada minuto daquela hora
eu vivo como numa eternidade.
Eu posso trepar sobre os galhos,
aquecer os pintarroxos com as mãos,
orar para o deus das arvores
para que eu veja nascer um lilás.
Com a minha – grande imensa moléstia azul,
pelos campos vejo andar a minha tristeza
vestida de neve e solidão.
E posso deixar banhar o meu corpo
como se fosse o mundo....
A Europa é a minha cabeça e pensa.
A América é o meu peito que respira....
Os braços a Ásia e a África
e as minhas pernas o Ártico e a Austrália.
Quem seria, sem a minha moléstia azul.
E posso dar ao mundo até o meu coração,
para que possam escrever sobre ele uma palavra:
Amor!
envoyé par giorgio - 13/5/2012 - 12:12
Langue: français
Version française – IMAGINATION – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne – Fantasia – Don Backy – 1971
Texte et musique : Aldo Caponi (Don Backy)
L'Impératrice fut appelée Imagination. Ce n'est pas par hasard si en 68, nous la voulions au pouvoir.. Baguette magique contre grands pouvoirs. Université sans frontières qui pénètre « l'intériorité » de la pluie et du temps. Prêtresse qui célèbre le mariage de l'eau et du feu. Énergie qui transforme le matériel en plume-voyageuse dans le cosmos, et même au-delà, sans limites. Poussée transformatrice des jambes et des bras déshabitués de monter. Fée qui convainc le rouge-gorge de ne pas fuir quand l'homme s'approche. Intermédiaire avec le dieu des arbres qui agit au près de lui, pour qu'il offre de l'amitié et montre la naissance d'un lilas. Couronne d'une tristesse plus populaire et symbole des tristesses en voyage. Compagne qui devient maladie: sève précieuse qui semble un « état pathologique » dès qu'elle est entrée dans la pierre de viande où fut sculpté l'homme. Potentialité immense sans données personnelles, encore renfermés dans les Archives de l'avenir. Idée cosmopolite qui dessine le corps de la Géographie avec l'encre de l'Assistance Mutuelle. Elle fut appelée Imagination .
Le possesseur révèle tout, privilégié. Le coeur éclate, reconnaissant: "Et je peux donner au monde aussi mon corps, pour qu'on puisse écrire sur lui un mot : Amour."
Dédiée à son auteur, qui nous a honoré de sa visite.
Chanson italienne – Fantasia – Don Backy – 1971
Texte et musique : Aldo Caponi (Don Backy)
L'Impératrice fut appelée Imagination. Ce n'est pas par hasard si en 68, nous la voulions au pouvoir.. Baguette magique contre grands pouvoirs. Université sans frontières qui pénètre « l'intériorité » de la pluie et du temps. Prêtresse qui célèbre le mariage de l'eau et du feu. Énergie qui transforme le matériel en plume-voyageuse dans le cosmos, et même au-delà, sans limites. Poussée transformatrice des jambes et des bras déshabitués de monter. Fée qui convainc le rouge-gorge de ne pas fuir quand l'homme s'approche. Intermédiaire avec le dieu des arbres qui agit au près de lui, pour qu'il offre de l'amitié et montre la naissance d'un lilas. Couronne d'une tristesse plus populaire et symbole des tristesses en voyage. Compagne qui devient maladie: sève précieuse qui semble un « état pathologique » dès qu'elle est entrée dans la pierre de viande où fut sculpté l'homme. Potentialité immense sans données personnelles, encore renfermés dans les Archives de l'avenir. Idée cosmopolite qui dessine le corps de la Géographie avec l'encre de l'Assistance Mutuelle. Elle fut appelée Imagination .
Le possesseur révèle tout, privilégié. Le coeur éclate, reconnaissant: "Et je peux donner au monde aussi mon corps, pour qu'on puisse écrire sur lui un mot : Amour."
Dédiée à son auteur, qui nous a honoré de sa visite.
IMAGINATION
Que ferais-je – sans ma maladie bleue ?
Que ferais-je – sans cette imagination immense ?
Je ne pourrais certes pas voir les fenêtres pleurer de pluie dans le soir
Je ne pourrais certes jamais savoir
De quelle couleur est une heure...
Je ne pourrais certes pas imaginer
Que l'air qui te touche ne respire pas.
Je ne pourrais certes jamais voir l'eau
Vivre heureuse avec le feu !
Que ferais-je – sans ma maladie bleue,
Sans une imagination infinie...
Je peux pour une heure
Voler dans l'éternité du ciel.
Et chaque minute de cette heure
Je vis comme dans une éternité.
Je peux grimper sur les branches
Réchauffer les rouge-gorge avec mes mains,
Prier le dieu des arbres
Qu'il me fasse voir naître un lilas..
Avec ma grande, immense, maladie bleue
Dans les champs, je vois aller ma tristesse
Vêtue de neige et solitude
Et je peux baigner mon corps
Comme s'il était le monde...
L'Europe est ma tête et pense
L'Amérique est ma poitrine qui respire...
Mes bras l'Asie et l'Afrique
Et mes jambes l'Arctique et l'Australie
Qui serais-je, sans ma maladie bleue
Et je peux aussi donner au monde mon cœur
Pour qu'on puisse écrire sur lui un mot: Amour.
Que ferais-je – sans ma maladie bleue ?
Que ferais-je – sans cette imagination immense ?
Je ne pourrais certes pas voir les fenêtres pleurer de pluie dans le soir
Je ne pourrais certes jamais savoir
De quelle couleur est une heure...
Je ne pourrais certes pas imaginer
Que l'air qui te touche ne respire pas.
Je ne pourrais certes jamais voir l'eau
Vivre heureuse avec le feu !
Que ferais-je – sans ma maladie bleue,
Sans une imagination infinie...
Je peux pour une heure
Voler dans l'éternité du ciel.
Et chaque minute de cette heure
Je vis comme dans une éternité.
Je peux grimper sur les branches
Réchauffer les rouge-gorge avec mes mains,
Prier le dieu des arbres
Qu'il me fasse voir naître un lilas..
Avec ma grande, immense, maladie bleue
Dans les champs, je vois aller ma tristesse
Vêtue de neige et solitude
Et je peux baigner mon corps
Comme s'il était le monde...
L'Europe est ma tête et pense
L'Amérique est ma poitrine qui respire...
Mes bras l'Asie et l'Afrique
Et mes jambes l'Arctique et l'Australie
Qui serais-je, sans ma maladie bleue
Et je peux aussi donner au monde mon cœur
Pour qu'on puisse écrire sur lui un mot: Amour.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 18/5/2012 - 09:51
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Testo e Musica di Aldo Caponi (Don Backy)
L’Imperatrice fu chiamata Fantasia. Non a caso nel ’68 la volevamo al potere.. Bacchetta magica contro grandi poteri. Facoltà senza confini che arriva “all’interiorità” della pioggia e del tempo. Sacerdotessa che celebra il matrimonio tra il fuoco e l’acqua. Energia che trasforma il corporeo in piuma-viaggiatrice nel cosmo, ed anche oltre, senza limiti. Spinta trasformatrice delle gambe e delle braccia “disabituate” all’arrampicata. Fata che convince il pettirosso affinché non fugga quando l’uomo si approssima. Intermediaria col dio degli alberi che sta per conto suo, affinché offra amicizia e mostri la nascita di un lilla. Corona di una tristezza non più “popolana” e simbolo delle tristezze in viaggio. Compagna che diventa malattia: preziosa linfa che sembra “stato patologico” da quando è entrata nella pietra di carne che fu scolpita per fare l’uomo. Potenzialità immensa senza dati personali, chiusi ancora nell’Archivio del futuro. Concetto cosmopolita che disegna il corpo della Geografia con l’inchiostro della Mutua Assistenza.
Fu chiamata Fantasia.
Il possessore rivela tutto, privilegiato. Il cuore scoppia, riconoscente: “E posso dare al mondo anche il mio corpo, ché possano scrivere su di esso una parola: Amore”.
Dedicata al suo autore, che ci ha onorati di una sua visita.