Ils vont, vaincus, les yeux pleurant des larmes
Noires et gluantes, sang, poussières et leur peau
Se décolle et boursoufle dans le vent funeste
Qui se déchaîne comme l'enfer sur la terre
De longs filets de peau balancaient au bout des doigts
Ils vont bras and avant, la terreur en leur coeur
Voyage hallucinant parmi débris et morts
Et le feu les poursuit de son étreinte létale
Ils errent hagards le visage tuméfié
Traînant perdus parmi les morceaux de cadavres
Se jettent instinctivement vers le cours salvateur
D'un bras du fleuve rouge de sang, noir de cendres
Leurs mots se collent aux lèvres calcinées
Et s'évadent en un râle aux consonances tragiques
Lugubre procession, ils s'en vont titubant
Dépouilles déchiquetées dans la brume en suspens
Des ombres sombres dansent figées sur le sol
Formes noirâtres irréelles flottant dans la poussière
Spectres perdus ils s'égarent affolés
Désorientés et nus dans les flammes infernales
Et leurs cris restent vains, leur douleur inutile
Ils s'écroulent un à un, suffocante agonie
La ville n'est plus que ruine qui geint et se lamente
Au rythme des êtres qui s'embrasent et s'éteignent
Noires et gluantes, sang, poussières et leur peau
Se décolle et boursoufle dans le vent funeste
Qui se déchaîne comme l'enfer sur la terre
De longs filets de peau balancaient au bout des doigts
Ils vont bras and avant, la terreur en leur coeur
Voyage hallucinant parmi débris et morts
Et le feu les poursuit de son étreinte létale
Ils errent hagards le visage tuméfié
Traînant perdus parmi les morceaux de cadavres
Se jettent instinctivement vers le cours salvateur
D'un bras du fleuve rouge de sang, noir de cendres
Leurs mots se collent aux lèvres calcinées
Et s'évadent en un râle aux consonances tragiques
Lugubre procession, ils s'en vont titubant
Dépouilles déchiquetées dans la brume en suspens
Des ombres sombres dansent figées sur le sol
Formes noirâtres irréelles flottant dans la poussière
Spectres perdus ils s'égarent affolés
Désorientés et nus dans les flammes infernales
Et leurs cris restent vains, leur douleur inutile
Ils s'écroulent un à un, suffocante agonie
La ville n'est plus que ruine qui geint et se lamente
Au rythme des êtres qui s'embrasent et s'éteignent
envoyé par Bartleby - 26/4/2012 - 11:52
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EP “Hiroshima (50 ans d'inconscience)”
Quinta canzone da questo mini album interamente dedicato alla tragedia di Hiroshima e Nagasaki.