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Τούτοι οι μπάτσοι που 'ρθαν τώρα

Yannakis Ioannidis/ Γιαννάκης Ιωαννίδης
Language: Greek (Modern)


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(Marco Valdo M.I.)


Τuti i batsi pu'rthan tora

Στίχοι: Γιάννης Ιωαννίδης
Μουσική: Γιάννης Ιωαννίδης
Πρώτη εκτέλεση: Γιάννης Ιωαννίδης
1929

Testo, musica e prima esecuzione di Yannakis Ioannidis
1929

Un classico testo di insofferenza per la polizia del mondo marginale in cui fiorì la musica rebetica. Leggo che è ispirato a una retata del 1924 che portò nella galera di Oropòs (Calcide) un buon numero di "manghes", abitualmente perseguitati per gioco d'azzardo, uso di hashish e altre infrazioni del genere: v. i primo video.
Interessante notare che la canzone è stata di recente ripresa in youtube (con un numero non trascurabile di passaggi) per ricordare, grazie alle immagini, come tuttora non corra buon sangue tra la polizia greca e i molti manifestanti che cercano di far sapere di non essere in condizione di sopportare le misure del governo pilotato dalla troika internazionale: v. il secondo video.
Il testo cantato è un po' più "ricco" di quello che sono riuscito a trovare scritto. (gpt)
Τούτ' οι μπάτσοι που 'ρθαν τώρα, βρε
τούτ' οι μπάτσοι που 'ρθαν τώρα, βρε
τούτ' οι μπάτσοι που 'ρθαν τώρα, ουά
τι γυρεύουν τέτοιαν ώρα;

Ήρθανε να μας ρεστάρουν, βρε
ήρθανε να μας ρεστάρουν , βρε
ήρθανε να μας ρεστάρουν
και τα ζάρια να μας πάρουν.

Και μας ψάξανε για ζάρια ρε,
και μας ψάξανε για ζάρια, ρε
και μας ψάξανε για ζάρια,
και μας βρίσκουν οχτώ ζευγάρια.

Παίζω ζάρια και κερδίζω, ρε,
παίζω ζάρια και κερδίζω, ρε
παίζω ζάρια και κερδίζω,
και στην πόκα τα τοκίζω.

Έρχομαι το φράχτη, φράχτη, βρε,
έρχομαι το φράχτη, φράχτη, ρε
έρχομαι το φράχτη, φράχτη,
και σε βρίσκω μ' ένα ναύτη.

Contributed by Gian Piero Testa - 2012/3/2 - 00:11




Language: Italian

Versione italiana di Gian Piero Testa
'STI SBIRRI CHE SON VENUTI ADESSO

'Sti sbirri che son venuti adesso, ehi
'Sti sbirri che son venuti adesso, ehi
'Sti sbirri che son venuti adesso, uhà
Cosa cercano a quest'ora?

Sono venuti ad arrestarci, ehi
Sono venuti ad arrestarci, ehi
Sono venuti ad arrestarci
E a portarci via i dadi

E ci hanno frugato per i dadi, ehi
E ci hanno frugato per i dadi, ehi
E ci hanno frugato per i dadi,
E ci hanno trovato otto coppie

Io gioco ai dadi e vinco, ehi
Io gioco ai dadi e vinco, ehi
Io gioco ai dadi e vinco,
E investo nel pokerino

Arrivo alla recinzione, ehi
Arrivo alla recinzione, ehi
Arrivo alla recinzione,
E ti becco con un marinaio

Contributed by Gian Piero Testa - 2012/3/2 - 00:13




Language: French

Version française – VINGT-DEUX... – Marco Valdo M.I. – 2012
d'après la version italienne 'STI SBIRRI CHE SON VENUTI ADESSO de Gian Piero Testa
d'une chanson grecque Τούτοι οι μπάτσοι που 'ρθαν τώρα – Yannakis Ioannidis/ Γιαννάκης Ιωαννίδης - 1929

Un classique du milieu contre les flics qui a fleuri dans le monde du rébetique. Elle est inspirée d'une « rafle » de 1924 qui envoya dans la prison d'Oropòs (Chalcide) un bon nombre de « mangas » (les habitués des bars de nuit...), habituellement poursuivis pour jeux de hasard, usage du haschich et autres infractions du genre... (video 1)

Il est intéressant de noter que la chanson a été reprise immédiatement sur You Tube (avec un nombre incalculables de visions) pour rappeler, par les images, comment aujourd'hui encore les choses se passent mal entre la police grecque et les nombreux manifestants qui veulent faire savoir qu'ils ne peuvent plus supporter ce gouvernement piloté par la troïka internationale (REGARDEZ CE QU'ILS FONT AUX GRECS ! ) (video 2).
Le texte chanté est un peu plus riche que celui dont j'ai réussi à trouver la version écrite. (GPT)

Lucien l'âne mon ami, je n'ai pas l'habitude de t'infliger une explication de ma version... Mais vois-tu, j'ai dû inventer certaines choses et dès lors, celle-ci est un peu plus en déséquilibre qu'à l'habitude...

Quoi, elle est encore plus inventée que d'habitude... Qu'est-ce que vient faire ici ce Vingt-deux... et comme titre encore...


Eh oui ! Pourtant, j'ai tenu compte du mieux que j'ai pu de la version de Gian Piero Testa, sans lequel il n'y aurait pas de version du tout. D'autant plus que comme tu le sais, je ne connais pas un poil de grec... Disons que c'est une version libre... J'y ai ajouté tous les Ohohohoho... et ce qui s'ensuit. Là, c'est vraiment au pif... J'espère que tu pourras t'en contenter et que Gian Piero Testa ne demandera pas qu'on me fusille sur le champ... Il va de soi que j'accepte toute remarque ou toute modification qu'on me suggérera...

Oui mais, ce Vingt-deux, tu ne m'a pas répondu...

C'est fort simple... S'agissant d'une chanson issue du « milieu » grec, une chanson du peuple des bas-fonds de la nuit athénienne, j'ai repris une expression française, qu'on dit argotique par ici, et qui est censée venir de ce même milieu de la nuit. Vingt-deux est le chiffre qui annonce les flics... Qui comme le gendarme et le cheval, vont toujours par deux...

Je vois, une sorte de code des marlous...

En effet... Mais laissons cela. Pour une fois, je te propose de dédier cette chanson et sa pseudo-traduction en français à un écrivain grec de langue française, à qui elle rappellera sa jeunesse et le début d'un long exil, commencé aux temps des colonels après une rencontre avec ces messieurs de la police. J'imagine que tu devines bien de qui il s'agit, lui qui vient de publier Le Dilemme de Cassandre...

Oui, évidemment, car je l'ai souvent rencontré... Il s'agit de notre vieil ami Dimitri Dilinos, dont on ne sait jamais s'il est à Bruxelles ou à Tinos. J'ai encore dans mes oreilles son « popopopo ». Mais on aurait pu lui faire une telle dédicace pour bien d'autres chansons relatives à la Grèce et au sort ignoble qu'on fait subir aux Grecs pauvres, évidemment... Les riches, comme toujours dans la Guerre de Cent Mille Ans, tirent des bénéfices immenses du désastre qu'ils font subir aux gens... Sort ignoble qui – Cassandre pour Cassandre – sera le nôtre demain, si on n'arrive pas à les arrêter dans leur démence toute d'avidité pétrie. Tel est le sens de ce REGARDEZ CE QU'ILS FONT AUX GRECS !

Tu sais, Lucien l'âne mon ami, à mon avis, Dimitri Dilinos, si je me souviens bien et je me souviens bien, a écrit tant en grec qu'en français et traduirait mieux que nous deux réunis cette chanson et bien d'autres chansons grecques... Mais peut-être ne connaît-il pas les Chansons contre la Guerre et peut-être ne sait-il même pas que tu y promènes tes grandes oreilles et tes sabots aussi noirs que le basalte d'un volcan de la Grande Grèce.

Je m'en vais lui faire savoir... Peut-être bien qu'il sera content d'avoir de nos nouvelles... Et finalement pour en revenir à la chanson, quoi qu'il en soit de cette version et de sa justesse vis-à-vis d'un texte « original », elle me semble – à moi qui ai traîné mes sabots au long du Pirée en ces temps-là aussi, je peux t'assurer qu'elle reflète bien ce qui s'y passait... Ta version est juste un peu trop polie, comment dire ? Un peu euphémique... Sans doute à cause la rime... Cela dit, quand même, la chanson est superbe, l'interprétation remarquable et le tout tisse admirablement le linceul de ce vieux monde pourri, tricheur, menteur, oppresseur et cacochyme.

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
VINGT-DEUX...

Vingt-deux... V'là les flics, ha
Vingt-deux... V'là les flics, ho
Vingt-deux... V'là les flics, hé
Qu'est-ce qu'ils veulent encore ?

Ohohohoho... Les putes....
Ohohohoho... Les putes....

Ils sont venus nous arrêter, ha
Ils sont venus nous arrêter, ho
Ils sont venus nous arrêter, hé
Et nous prendre nos dés

Ohohohoho... Les enfoirés...
Ohohohoho... Les enfoirés....


Et ils nous ont fouillé pour les dés, ha
Et ils nous ont fouillé pour les dés, ho
Et ils nous ont fouillé pour les dés, hé
Et ils ont trouvé huit paires

Ohohohoho... Oui, ma chère...
Ohohohoho... Oui, ma chère...

Je joue aux dés et je gagne, ha
Je joue aux dés et je gagne, ho
Je joue aux dés et je gagne, hé
Et j'investis dans le poker

Ohohohoho... Quel enfer....
Ohohohoho... Quel enfer....

J'arrive à la fin, ha
J'arrive à la fin, hé
J'arrive à la fin, ho
Et je te fais le coup du matelot

Ohohohoho... Les salauds....
Ohohohoho... Les salauds....

Contributed by Marco Valdo M.I. - 2012/4/4 - 17:04


Πωπωπωπωπω οι πουτάνες...
Πωπωπωπωπω οι ρουφιάνοι...
κτλ
Ohiohiohiohiohi le puttane...
Ohiohiohiohiohi i ruffiani...
ecc.

Gian Piero Testa - 2012/3/2 - 10:52


Grazie della traduzione! Non so perche sia cosi difficile trovare la versione scritta che tutti cantano, e con i mitici opopopop.

Cecco - 2012/4/3 - 23:36


Il fatto è che il testo sembra parecchio oscillante anche per i cultori della musica rebetica "classica". Vedi queste cinque pagine di discussione.
Certo, dovrei sforzarmi almeno di trascrivere quanto si riesce a sentire nei due video: l'avrei già fatto, se fossi riuscito a risolvere due o tre piccoli dubbi.
La canzone è nota anche con il titolo "Manghes piaste ta ghiofiria" che credo voglia dire "Manghes, alzate i tacchi", insomma: sparite, a causa della retata. Alla lettera: "Prendete i ponti".

Gian Piero Testa - 2012/4/4 - 16:16


Parfait! Marco Valdo M.I.: come traduttore io sono solamente un dilettante, ma penso che, se l'ambiente circostante, è similare, il traduttore faccia bene a trasporre la lingua, o l'argot, originale nella sua corrispondente straniera. A me, dall'italiano al greco, è capitato a volte di "adattare" anche la toponomastica, perché ovunque si cerchi, si trovano le stesse tipologie di posti...

Gian Piero Testa - 2012/4/4 - 19:20


Sono ancora Cecco,
Je suis Française et viens de voir le récit très agréable en Français!Où plongée dans votre amitié je découvre le cadre de cette chanson. Merci Marco Valdo et Gian Piero Testa vraiment pour votre traduction. j'aimerais parler grec pour connaitre celle de toute les autres. Vous êtes des rébétikoi italo-Français?
Lea

Cecco - 2012/4/4 - 22:14


C'est peu connaître le véritable Dimitri Dilinos. Se profile comme richissime intellectuel du Ministère des Affaires Extérieures de la Grèce, ce qu'il n'est aucunement. Mais qui est-il vraiment, indépendamment du niveau suspect de sa littérature? C'est un homme qui a fait travailler sa femme toute sa vie et a fait des dettes en jouant le riche, et a ainsi déshériter la famille de sa femme. Vous qui parlez de flics. Il a même après avoir prit tout le fric qui revenait au frère de sa femme porter plainte chez les flics contre lui, soit disant pour harcèlements. Au fait 20 lettres sur vingt ans du frère vers sa sœur et que Dilinos a ouvert et lu à son insu. Mais 'on' (surtout les femmes (qu'il plume!) le trouve très gentil. Je dirais qu'il es trop faux-cul pour être poète!

Patrick Cohn Benis - 2012/5/3 - 18:30




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