E'
la nostra città
una città piccola
e non ci passano i tram
ma ci passa il fiume
e sopra il fiume le foglie
e sopra le foglie il sole
che di novembre è un attimo
come di ferro lucido
delle città importanti
dove ci passano
i tram
la nostra città
una città piccola
e non ci passano i tram
ma ci passa il fiume
e sopra il fiume le foglie
e sopra le foglie il sole
che di novembre è un attimo
come di ferro lucido
delle città importanti
dove ci passano
i tram
Contributed by mcb - 2012/1/29 - 23:49
Language: French
Version française – NOTRE VILLE – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne – La nostra città – Gianmaria Testa – 2006
Chanson italienne – La nostra città – Gianmaria Testa – 2006
Je ne crois pas que ce soit un hasard si cette chanson qui parle de sa ville, Cuneo, soit la plus brève de celles qu'ait écrites Gianmaria Testa, mais elle est d'autant plus signifiante qu'elle est située au terme d'un album tout entier dédié aux migrations modernes.
« N'oublie jamais tes racines,
Respecte aussi celles des pays lointains ! »
Holà, dit Lucien l'âne en se redressant de toute son échine, voilà une bien jolie chanson et qui parle d'une ville que j'ai souvent traversée et que j'aime beaucoup. C'est elle qui se trouve là-bas au bout de la route qui descend en se tordant dans tous les sens du Monte Viso..., une route que j'ai dévalée de mon petit pas d'âne quand elle n'était encore qu'un pas, qu'un chemin muletier. Oh, Cuneo, je la vois encore surgissant dans la brume...
En effet, c'est bien elle... La ville qui offrit à Kesselring le monument qu'il réclamait. Souviens-toi ce monument sur lequel est écrit « Lo Avrai »... Et la chanson, courte chanson, la décrit dans sa simplicité de petite ville... Revisitée de loin, par celui ou celle qui s'en est allé courant le monde à la recherche d'un travail, de l'aventure, d'une autre vie, d'un amour, d'un bonheur ou de tout cela à la fois...
Ainsi va le monde, dit Lucien l'âne, qui nous entraîne comme le torrent entraîne les pierres des montagnes. Tu nais ici, tu grandis là, tu vis ailleurs, tu vieillis n'importe où et tu meurs où tu peux. En cela, le destin des hommes n'est pas différent de celui des ânes. Et tout irait bien ici et là, s'il n'y avait cette foutue Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres... Cette Guerre qui impose mille déportations au Nord, au Sud, à l'Ouest, à l'Est... De tous côtés... Aux gens de toutes couleurs et de tous pays... Et on garde au cœur un foyer, une famille, un gars, une fille, une ville.... En somme, « On vit, on mange et puis, on meurt. Vous ne trouvez pas que c'est charmant... », disait Léo Ferré. On s'en passerait bien d'être expédiés au bout du monde... Quand on y arrive vivant à ce foutu bout du monde... C'est ça l'émigration « économique », c'est la traduction dans le réel du slogan libéral : « Arbeit macht frei ». C'est la loi d'airain de ce vieux monde grincheux, autoritaire, totalitaire, global et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
« N'oublie jamais tes racines,
Respecte aussi celles des pays lointains ! »
Holà, dit Lucien l'âne en se redressant de toute son échine, voilà une bien jolie chanson et qui parle d'une ville que j'ai souvent traversée et que j'aime beaucoup. C'est elle qui se trouve là-bas au bout de la route qui descend en se tordant dans tous les sens du Monte Viso..., une route que j'ai dévalée de mon petit pas d'âne quand elle n'était encore qu'un pas, qu'un chemin muletier. Oh, Cuneo, je la vois encore surgissant dans la brume...
En effet, c'est bien elle... La ville qui offrit à Kesselring le monument qu'il réclamait. Souviens-toi ce monument sur lequel est écrit « Lo Avrai »... Et la chanson, courte chanson, la décrit dans sa simplicité de petite ville... Revisitée de loin, par celui ou celle qui s'en est allé courant le monde à la recherche d'un travail, de l'aventure, d'une autre vie, d'un amour, d'un bonheur ou de tout cela à la fois...
Ainsi va le monde, dit Lucien l'âne, qui nous entraîne comme le torrent entraîne les pierres des montagnes. Tu nais ici, tu grandis là, tu vis ailleurs, tu vieillis n'importe où et tu meurs où tu peux. En cela, le destin des hommes n'est pas différent de celui des ânes. Et tout irait bien ici et là, s'il n'y avait cette foutue Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres... Cette Guerre qui impose mille déportations au Nord, au Sud, à l'Ouest, à l'Est... De tous côtés... Aux gens de toutes couleurs et de tous pays... Et on garde au cœur un foyer, une famille, un gars, une fille, une ville.... En somme, « On vit, on mange et puis, on meurt. Vous ne trouvez pas que c'est charmant... », disait Léo Ferré. On s'en passerait bien d'être expédiés au bout du monde... Quand on y arrive vivant à ce foutu bout du monde... C'est ça l'émigration « économique », c'est la traduction dans le réel du slogan libéral : « Arbeit macht frei ». C'est la loi d'airain de ce vieux monde grincheux, autoritaire, totalitaire, global et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
NOTRE VILLE
C'est
Notre ville
Une petite ville
Les trams n'y passent pas
Mais y passe le fleuve
Et au-dessus du fleuve, les feuilles
Et au-dessus des feuilles, le soleil
Qui en novembre est un instant
De fer luisant
Comme dans les villes importantes
Où passent les trams
C'est
Notre ville
Une petite ville
Les trams n'y passent pas
Mais y passe le fleuve
Et au-dessus du fleuve, les feuilles
Et au-dessus des feuilles, le soleil
Qui en novembre est un instant
De fer luisant
Comme dans les villes importantes
Où passent les trams
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2012/1/30 - 17:47
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Se nu te scierri mai delle radici ca tieni
rispetti puru quiddre delli paisi lontani!
Se non dimentichi mai le tue radici
rispetti anche quelle dei paesi lontani