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Tre quarti

Gianmaria Testa
Langue: italien


Gianmaria Testa

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L'intero album di Gianmaria Testa "Da questa parte del mare" merita di essere segnalato per l'idea attorno a cui ruota: i cosiddetti "clandestini" - parola odiosa da bandire - e più in generale le migrazioni.

Da questa parte del mare


Da questa parte del mare" è un "concept album", interamente dedicato ad un unico argomento, come se tutto l’album fosse un romanzo e le canzoni, tanti capitoli che insieme raccontano una storia.
Il tema, il filo rosso che cuce e tiene insieme tutte le canzoni, è quello delle migrazioni moderne. Una riflessione poetica, aperta e senza demagogia sugli enormi movimenti di popoli che attraversano questi nostri anni. Sulle ragioni, dure, del partire, sulla decisione, sofferta, di attraversare deserti e mari, sul significato di parole come “terra” o “patria” e sul senso di sradicamento e di smarrimento che lo spostarsi porta sempre con sé. A qualsiasi latitudine.

"Tre quarti" di per sè potrebbe essere solo una bellissima canzone d'amore, di tono intimistico come in generale Testa ("Non sono un urlatore" è una sua dichiarazione-manifesto).

Lontano da retorica e ideologia, è in realtà una canzone di "amore e di coraggio" come la definisce lo stesso autore. Racconta di un amore ipotetico che sarebbe potuto sbocciare tra due clandestini che vengono separati una volta giunti in Italia.
Volevo tenere per te,
la luna del pomeriggio.
Volevo tenerla per te,
perchè sola com'è solo il coraggio.
Volevo tenere per te,
la luce di quando fa giorno
e volevo che fosse per te
anche l'attesa che diventa ritorno...
E volevo tenere per te
la piu' vera di tutte le rose,
volevo tenerla per te,
come tutte le cose...
come tutte le cose.

Volevo tenere per te,
una sola di tante stagioni,
ma volevo che fosse per te
per te sola e tutti gli altri di fuori.
E volevo che fosse per te
anche l'ultimo fiato sospeso.
Volevo tenerlo per te,
questo fuoco che è acceso...
questo fuoco che è acceso.

Volevo tenere per te,
la luna del pomeriggio.
Volevo tenerla per te,
perchè sola com'è solo il coraggio.
E volevo tenere per te
la piu' vera fra tutte le rose
volevo tenerla per te
come tutte le cose...
come tutte le cose...
come tutte le cose

envoyé par mcb - 29/1/2012 - 22:35



Langue: français

Version française – TROIS QUARTS – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne – Tre quarti – Gianmaria Testa

L'album entier de Gianmaria Testa « De ce côté de la mer » mérite d'être signalé pour l'idée autour de la quelle il se développe : les soi-disant « clandestins » – mot odieux à bannir – et plus généralement, les migrations.

« De ce côté de la mer » est un « album-concept », prix Tenco 2007, entièrement dédié à un thème unique, Comme si tout l'album fut un roman et les chansons, les chapitres, qui toutes ensemble racontent une histoire.
Le thème, le fil rouge qui coud et tient ensemble toutes les chansons, est celui des migrations modernes. Une réflexion poétique, ouverte et sans démagogie sur les énormes mouvements de populations qui traversent nos années. Sur les raisons, dures, du départ, sur la décision, difficile, de traverser des déserts et des mers, sur la signification de mots Comme « terre » ou « patrie » et sur le sentiment de déracinement et d'amertume que le déplacé emmène toujours avec lui. Sous n'importe quelle latitude.

« Trois quarts » qui en soi pourrait être seulement une très belle chanson d'amour, de ton intimiste Comme en général chez Testa, "Je ne suis pas un hurleur" est sa déclaration-manifeste.

Loin de la rhétorique et de l'idéologie, c'est en réalité une chanson d'amour et de courage Comme la définit l'auteur lui-même. Elle raconte un amour hypothétique qui aurait pu éclore entre deux clandestins qui sont séparés une fois arrivés en Italie.
TROIS QUARTS

Je voulais prendre pour toi
La lune de l'après-midi.
Je voulais la prendre pour toi,
Car elle est seule comme est seul le courage.
Je voulais prendre pour toi,
La lumière du jour
Et je voulais que fût pour toi
Même l'attente qui devient retour...
Et je voulais prendre pour toi
La plus vraie de toutes les roses,
Je voulais la prendre pour toi
Comme toutes les choses...
Comme toutes les choses.

Je voulais prendre pour toi,
Une seule de tant de saisons,
Je voulais qu'elle fût pour toi
Pour toi seule et tous les autres dehors.
Et je voulais que fût pour toi
Même le dernier souffle suspendu.
Je voulais le prendre pour toi,
Ce feu qui est allumé...
Ce feu qui est allumé.

Je voulais te prendre pour toi
la lune de l'après-midi.
Je voulais la prendre pour toi,
Car elle est seule comme est seul le courage.
Et je voulais prendre pour toi
La plus vraie de toutes les roses,
Je voulais la prendre pour toi
Comme toutes les choses...
Comme toutes les choses...
Comme toutes les choses.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 23/2/2012 - 21:11




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