Paysan, qui plaint ta peine
De l'été jusqu'au printemps ?
Quelle vie était la tienne…
Nul ne songe à toi pourtant.
Va, toi qu'on raille,
Lutte et travaille,
Sans sou ni maille,
Paye la taille
Ou bien gare à ta maison !
La misère et la famine
Ont tué nos deux enfants.
Les soldats, dans ma chaumine,
Viennent si je me défends.
Il faut permettre
A plus d'un maître
De te soumettre.
Entrez bon maître,
Je vous livre ma maison.
Ils ont pris le cher village
Et le blé de nos labours.
C'est partout l'affreux pillage.
Chante fifre, et bats, tambour.
Ah ! pauvre frère,
Toi que révolte
Tant de misère,
Crie : Guerre et guerre !
Sauve, sauve ta maison !
De l'été jusqu'au printemps ?
Quelle vie était la tienne…
Nul ne songe à toi pourtant.
Va, toi qu'on raille,
Lutte et travaille,
Sans sou ni maille,
Paye la taille
Ou bien gare à ta maison !
La misère et la famine
Ont tué nos deux enfants.
Les soldats, dans ma chaumine,
Viennent si je me défends.
Il faut permettre
A plus d'un maître
De te soumettre.
Entrez bon maître,
Je vous livre ma maison.
Ils ont pris le cher village
Et le blé de nos labours.
C'est partout l'affreux pillage.
Chante fifre, et bats, tambour.
Ah ! pauvre frère,
Toi que révolte
Tant de misère,
Crie : Guerre et guerre !
Sauve, sauve ta maison !
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