Au cœur du Vietnam à la fin de l'hiver,
Des centaines de femmes survivaient à la guerre.
Les GI's sont arrivés et les ont toutes violées,
Torturées, massacrées, c’était terminé.
Je dis que ces viols ne sont pas fatalité
Mais sont enseignés dans toutes les armées,
Dans toutes les armées de notre société,
Fascistes au Chili, Français en Algérie
Nous femmes, nous disons : NON à la fatalité !
Nous femmes, nous disons : NON au viol légalisé !
Victimes d’un ordre que nous subissons,
Victimes d'un ordre que nous changerons.
Le sang des femmes qui sont mortes sans un rêve,
La mémoire des corps mutilés par centaines,
Diront mieux que toi ma colère qui monte
Parleront mieux que toi de la révolution
Diront mieux que toi ma colère qui monte
Parleront mieux que toi de la révolution
Au cœur de leur chambre, à la fin du jour
Des centaines de femmes font quand même l’amour
Quand ils se font tendres et qu'on est fatiguée,
On ne peut refuser parce qu'on est mariée.
Je dis que c'est du viol très bien dissimulé
Et que celui qui viole est lui-même abusé.
Ce devoir conjugué tous les samedis soirs
Cette misère dans le noir, est-ce la fatalité ?
Nous femmes, nous disons : NON à la fatalité !
Nous femmes, nous disons : NON au viol légalisé !
Victimes d’un ordre que nous subissons,
Victimes d'un ordre que nous changerons.
Le sang des femmes qui sont mortes sans un rêve,
La mémoire des corps mutilés par centaines,
Diront mieux que toi ma colère qui monte
Parleront mieux que toi de la révolution
Diront mieux que toi ma colère qui monte
Parleront mieux que toi de la révolution
Au cœur des usines, au fond des ateliers,
Des centaines de filles travaillent à s'épuiser.
Et l'augmentation, faut pas faire la fière
C'est dans le lit du patron qu'il faut régler l'affaire.
Je dis que c'est du viol tout à fait intégré,
Dans les cadences folles de temps d'ateliers.
Et si le droit de cuissage date du Moyen-âge
Il est toujours bien vivant dans nos chaînes maintenant.
Nous femmes, nous disons : NON à la fatalité !
Nous femmes, nous disons : NON au viol légalisé !
Victimes d’un ordre que nous subissons,
Victimes d'un ordre que nous changerons.
La peur des femmes qui mourront sans un rêve
La honte des corps qui se louent et s'achètent
Diront mieux que toi ma colère qui monte
Parleront mieux que toi de la révolution
Diront mieux que toi ma colère qui monte
Parleront mieux que toi de la révolution
Le jour viendra où nous imposerons nos rêves
Le jour viendra où nous briserons nos chaînes.
Demain tu verras entre nos mains une arme,
Une arme que nous forgerons, c'est la lutte des femmes.
Le jour viendra où nous imposerons nos rêves
Le jour viendra où nous briserons nos chaînes.
Demain tu verras entre nos mains une arme,
Une arme que nous forgerons, c'est la lutte des femmes.
Demain tu verras entre nos mains une arme,
Une arme que nous forgerons, c'est la lutte des femmes.
Des centaines de femmes survivaient à la guerre.
Les GI's sont arrivés et les ont toutes violées,
Torturées, massacrées, c’était terminé.
Je dis que ces viols ne sont pas fatalité
Mais sont enseignés dans toutes les armées,
Dans toutes les armées de notre société,
Fascistes au Chili, Français en Algérie
Nous femmes, nous disons : NON à la fatalité !
Nous femmes, nous disons : NON au viol légalisé !
Victimes d’un ordre que nous subissons,
Victimes d'un ordre que nous changerons.
Le sang des femmes qui sont mortes sans un rêve,
La mémoire des corps mutilés par centaines,
Diront mieux que toi ma colère qui monte
Parleront mieux que toi de la révolution
Diront mieux que toi ma colère qui monte
Parleront mieux que toi de la révolution
Au cœur de leur chambre, à la fin du jour
Des centaines de femmes font quand même l’amour
Quand ils se font tendres et qu'on est fatiguée,
On ne peut refuser parce qu'on est mariée.
Je dis que c'est du viol très bien dissimulé
Et que celui qui viole est lui-même abusé.
Ce devoir conjugué tous les samedis soirs
Cette misère dans le noir, est-ce la fatalité ?
Nous femmes, nous disons : NON à la fatalité !
Nous femmes, nous disons : NON au viol légalisé !
Victimes d’un ordre que nous subissons,
Victimes d'un ordre que nous changerons.
Le sang des femmes qui sont mortes sans un rêve,
La mémoire des corps mutilés par centaines,
Diront mieux que toi ma colère qui monte
Parleront mieux que toi de la révolution
Diront mieux que toi ma colère qui monte
Parleront mieux que toi de la révolution
Au cœur des usines, au fond des ateliers,
Des centaines de filles travaillent à s'épuiser.
Et l'augmentation, faut pas faire la fière
C'est dans le lit du patron qu'il faut régler l'affaire.
Je dis que c'est du viol tout à fait intégré,
Dans les cadences folles de temps d'ateliers.
Et si le droit de cuissage date du Moyen-âge
Il est toujours bien vivant dans nos chaînes maintenant.
Nous femmes, nous disons : NON à la fatalité !
Nous femmes, nous disons : NON au viol légalisé !
Victimes d’un ordre que nous subissons,
Victimes d'un ordre que nous changerons.
La peur des femmes qui mourront sans un rêve
La honte des corps qui se louent et s'achètent
Diront mieux que toi ma colère qui monte
Parleront mieux que toi de la révolution
Diront mieux que toi ma colère qui monte
Parleront mieux que toi de la révolution
Le jour viendra où nous imposerons nos rêves
Le jour viendra où nous briserons nos chaînes.
Demain tu verras entre nos mains une arme,
Une arme que nous forgerons, c'est la lutte des femmes.
Le jour viendra où nous imposerons nos rêves
Le jour viendra où nous briserons nos chaînes.
Demain tu verras entre nos mains une arme,
Une arme que nous forgerons, c'est la lutte des femmes.
Demain tu verras entre nos mains une arme,
Une arme que nous forgerons, c'est la lutte des femmes.
envoyé par Riccardo Venturi - 8/1/2012 - 23:13
Langue: italien
Versione italiana di Riccardo Venturi
9 gennaio 2012
9 gennaio 2012
LO STUPRO
In pieno Vietnam, alla fine dell'inverno
centinaia di donne erano sopravvissute alla guerra.
Sono arrivati i GI e le hanno tutte stuprate,
torturate, massacrate, ecco com'è finita.
Dico che questi stupri non sono certo un caso,
ma sono insegnati in tutti gli eserciti,
in tutti gli eserciti della nostra società,
quello fascista in Cile, quello francese in Algeria
Noi donne diciamo: NO alla fatalità !
Noi donne diciamo: NO allo stupro legalizzato !
Vittime di un ordine che dobbiamo subire,
vittime di un ordine che noi cambieremo.
Il sangue delle donne morte senza un sogno,
il ricordo dei corpi mutilati a centinaia,
diranno meglio di te della mia rabbia che sale,
parleranno meglio di te della rivoluzione
diranno meglio di te della mia rabbia che sale,
parleranno meglio di te della rivoluzione
Dentro le loro camere alla fine della giornata
centinaia di donne devon fare l'amore
quando loro fanno i teneri e quando sono stanche
non ci si può rifiutare perché si è sposate.
Dico che questo è uno stupro ben dissimulato
e che anche lo stupratore è vittima di un abuso
Questo dovere coniugale tutti i sabati sera,
questa schifezza al buio è forse un caso?
Noi donne diciamo: NO alla fatalità !
Noi donne diciamo: NO allo stupro legalizzato !
Vittime di un ordine che dobbiamo subire,
vittime di un ordine che noi cambieremo.
Il sangue delle donne morte senza un sogno,
il ricordo dei corpi mutilati a centinaia,
diranno meglio di te della mia rabbia che sale,
parleranno meglio di te della rivoluzione
diranno meglio di te della mia rabbia che sale,
parleranno meglio di te della rivoluzione
Dentro le fabbriche ed i laboratori
centinaia di ragazze lavorano da ammazzarsi.
Quanto all'aumento, non bisogna essere testarde,
è nel letto del padrone che si tratta la questione.
Dico che è uno stupro che va di pari passo
con i ritmi da pazzi dei tempi di produzione.
E se lo jus primae noctis risale al medioevo
è tuttora ben presente alle catene di montaggio.
Noi donne diciamo: NO alla fatalità !
Noi donne diciamo: NO allo stupro legalizzato !
Vittime di un ordine che dobbiamo subire,
vittime di un ordine che noi cambieremo.
La paura delle donne che morranno senza un sogno,
la vergogna dei corpi affittati e venduti,
diranno meglio di te della mia rabbia che sale,
parleranno meglio di te della rivoluzione
diranno meglio di te della mia rabbia che sale,
parleranno meglio di te della rivoluzione
Il giorno verrà che imporremo i nostri sogni,
il giorno verrà che spezzeremo le nostre catene.
Domani vedrai nelle mie mani un'arma,
un'arma che forgeremo, è la lotta delle donne.
Il giorno verrà che imporremo i nostri sogni,
il giorno verrà che spezzeremo le nostre catene.
Domani vedrai nelle mie mani un'arma,
un'arma che forgeremo, è la lotta delle donne.
Domani vedrai nelle mie mani un'arma,
un'arma che forgeremo, è la lotta delle donne.
In pieno Vietnam, alla fine dell'inverno
centinaia di donne erano sopravvissute alla guerra.
Sono arrivati i GI e le hanno tutte stuprate,
torturate, massacrate, ecco com'è finita.
Dico che questi stupri non sono certo un caso,
ma sono insegnati in tutti gli eserciti,
in tutti gli eserciti della nostra società,
quello fascista in Cile, quello francese in Algeria
Noi donne diciamo: NO alla fatalità !
Noi donne diciamo: NO allo stupro legalizzato !
Vittime di un ordine che dobbiamo subire,
vittime di un ordine che noi cambieremo.
Il sangue delle donne morte senza un sogno,
il ricordo dei corpi mutilati a centinaia,
diranno meglio di te della mia rabbia che sale,
parleranno meglio di te della rivoluzione
diranno meglio di te della mia rabbia che sale,
parleranno meglio di te della rivoluzione
Dentro le loro camere alla fine della giornata
centinaia di donne devon fare l'amore
quando loro fanno i teneri e quando sono stanche
non ci si può rifiutare perché si è sposate.
Dico che questo è uno stupro ben dissimulato
e che anche lo stupratore è vittima di un abuso
Questo dovere coniugale tutti i sabati sera,
questa schifezza al buio è forse un caso?
Noi donne diciamo: NO alla fatalità !
Noi donne diciamo: NO allo stupro legalizzato !
Vittime di un ordine che dobbiamo subire,
vittime di un ordine che noi cambieremo.
Il sangue delle donne morte senza un sogno,
il ricordo dei corpi mutilati a centinaia,
diranno meglio di te della mia rabbia che sale,
parleranno meglio di te della rivoluzione
diranno meglio di te della mia rabbia che sale,
parleranno meglio di te della rivoluzione
Dentro le fabbriche ed i laboratori
centinaia di ragazze lavorano da ammazzarsi.
Quanto all'aumento, non bisogna essere testarde,
è nel letto del padrone che si tratta la questione.
Dico che è uno stupro che va di pari passo
con i ritmi da pazzi dei tempi di produzione.
E se lo jus primae noctis risale al medioevo
è tuttora ben presente alle catene di montaggio.
Noi donne diciamo: NO alla fatalità !
Noi donne diciamo: NO allo stupro legalizzato !
Vittime di un ordine che dobbiamo subire,
vittime di un ordine che noi cambieremo.
La paura delle donne che morranno senza un sogno,
la vergogna dei corpi affittati e venduti,
diranno meglio di te della mia rabbia che sale,
parleranno meglio di te della rivoluzione
diranno meglio di te della mia rabbia che sale,
parleranno meglio di te della rivoluzione
Il giorno verrà che imporremo i nostri sogni,
il giorno verrà che spezzeremo le nostre catene.
Domani vedrai nelle mie mani un'arma,
un'arma che forgeremo, è la lotta delle donne.
Il giorno verrà che imporremo i nostri sogni,
il giorno verrà che spezzeremo le nostre catene.
Domani vedrai nelle mie mani un'arma,
un'arma che forgeremo, è la lotta delle donne.
Domani vedrai nelle mie mani un'arma,
un'arma che forgeremo, è la lotta delle donne.
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Sur l'air de la chanson italienne Contessa
Testo della Troupe des femmes de Marseille "La Serpillère"
Sull'aria di Contessa di Paolo Pietrangeli
Nel manifesto francese a corredo di questa introduzione si riporta la cifra di settantacinquemila stupri all'anno. In Francia, ma in Italia le statistiche non devono essere molto diverse, o addirittura superiori. Non è necessario spendere molte e inutili parole sullo stupro e sul femminicidio (che, spesso, vanno insieme), forse l'aspetto più rivoltante di un capitalismo in cui la donna è sempre più oggetto mercificato fin da appena nata, ed anche di "religioni" più o meno "rivelate" che la condannano alla subordinazione ed alle umiliazioni più dure; a tale riguardo, per avere un'idea ben precisa, consigliamo la frequentazione di due siti, Femminismo a Sud e Bollettino di guerra. Il secondo, in particolare, riporta ogni tipo di quotidiana violenza che viene commessa in Italia nei confronti delle donne. Quanto a questa canzone, purtroppo non siamo riusciti a reperire notizie più precise sul gruppo femminista "La Serpillère" di Marsiglia, che la canta sull'aria di "Contessa", la canzone di Paolo Pietrangeli; ogni notizia al riguardo sarà ovviamente ben accetta. Diciamo solo che le ragazze marsigliesi hanno fatto un ottimo uso di questa vecchia canzone di lotta italiana. Il testo francese è stato ripreso da Chants de Lutte, una delle nostre fonti "storiche" per quanto riguarda la canzone di lotta in lingua francese. [RV]