Non, non tu n’as pas de nom
Non tu n’as pas d’existence
Tu n’es que ce qu’on en pense
Non, non tu n’as pas de nom
Oh non, tu n’es pas un être
Tu le deviendrais peut-être
Si je te donnais asile
Si c’était moins difficile
S’il me suffisait d’attendre
De voir mon ventre se tendre
Si ce n’était pas un piège
Ou quel douteux sortilège
Non, non tu n’as pas de nom
Non tu n’as pas d’existence
Tu n’es que ce qu’on en pense
Non, non tu n’as pas de nom
Savent-ils que ça transforme
L’esprit autant que la forme?
Qu’on te porte dans la tête?
Que jamais ça ne s’arrête?
Tu ne seras pas mon centre
Que savent-ils de mon ventre?
Pensent-ils qu’on en dispose
Quand je suis tant d’autres choses?
Non, non tu n’as pas de nom
Non tu n’as pas d’existence
Tu n’es que ce qu’on en pense
Non, non tu n’as pas de nom
Déjà tu me mobilises
Je sens que je m’amenuise
Et d’instinct je te résiste
Depuis si longtemps, j’existe
Depuis si longtemps, je t’aime
Mais je te veux sans problème
Aujourd’hui je te refuse
Qui sont-ils ceux qui m’accusent?
Non, non tu n’as pas de nom
Non tu n’as pas d’existence
Tu n’es que ce qu’on en pense
Non, non tu n’as pas de nom
A supposer que tu vives
Tu n’es rien sans ta captive
Mais as-tu plus d’importance
Plus de poids qu’une semence?
Oh, ce n’est pas une fête
C’est plutôt une défaite
Mais c’est la mienne et j’estime
Qu’il y a bien deux victimes
Non, non tu n’as pas de nom
Non tu n’as pas d’existence
Tu n’es que ce qu’on en pense
Non, non tu n’as pas de nom
Ils en ont bien de la chance
Ceux qui croient que ça se pense
Ça se hurle, ça se souffre
C’est la mort et c’est le gouffre
C’est la solitude blanche
C’est la chute, l’avalanche
C’est le désert qui s’égrène
Larme à larme, peine à peine
Non, non tu n’as pas de nom
Non tu n’as pas d’existence
Tu n’es que ce qu’on en pense
Non, non tu n’as pas de nom
Quiconque se mettra entre
Mon existence et mon ventre
N’aura que mépris ou haine
Me mettra au rang des chiennes
C’est une bataille lasse
Qui me laissera des traces
Mais de traces je suis faite
Et de coups et de défaites
Non, non tu n’as pas de nom
Non tu n’as pas d’existence
Tu n’es que ce qu’on en pense
Non, non tu n’as pas de nom
Non tu n’as pas d’existence
Tu n’es que ce qu’on en pense
Non, non tu n’as pas de nom
Oh non, tu n’es pas un être
Tu le deviendrais peut-être
Si je te donnais asile
Si c’était moins difficile
S’il me suffisait d’attendre
De voir mon ventre se tendre
Si ce n’était pas un piège
Ou quel douteux sortilège
Non, non tu n’as pas de nom
Non tu n’as pas d’existence
Tu n’es que ce qu’on en pense
Non, non tu n’as pas de nom
Savent-ils que ça transforme
L’esprit autant que la forme?
Qu’on te porte dans la tête?
Que jamais ça ne s’arrête?
Tu ne seras pas mon centre
Que savent-ils de mon ventre?
Pensent-ils qu’on en dispose
Quand je suis tant d’autres choses?
Non, non tu n’as pas de nom
Non tu n’as pas d’existence
Tu n’es que ce qu’on en pense
Non, non tu n’as pas de nom
Déjà tu me mobilises
Je sens que je m’amenuise
Et d’instinct je te résiste
Depuis si longtemps, j’existe
Depuis si longtemps, je t’aime
Mais je te veux sans problème
Aujourd’hui je te refuse
Qui sont-ils ceux qui m’accusent?
Non, non tu n’as pas de nom
Non tu n’as pas d’existence
Tu n’es que ce qu’on en pense
Non, non tu n’as pas de nom
A supposer que tu vives
Tu n’es rien sans ta captive
Mais as-tu plus d’importance
Plus de poids qu’une semence?
Oh, ce n’est pas une fête
C’est plutôt une défaite
Mais c’est la mienne et j’estime
Qu’il y a bien deux victimes
Non, non tu n’as pas de nom
Non tu n’as pas d’existence
Tu n’es que ce qu’on en pense
Non, non tu n’as pas de nom
Ils en ont bien de la chance
Ceux qui croient que ça se pense
Ça se hurle, ça se souffre
C’est la mort et c’est le gouffre
C’est la solitude blanche
C’est la chute, l’avalanche
C’est le désert qui s’égrène
Larme à larme, peine à peine
Non, non tu n’as pas de nom
Non tu n’as pas d’existence
Tu n’es que ce qu’on en pense
Non, non tu n’as pas de nom
Quiconque se mettra entre
Mon existence et mon ventre
N’aura que mépris ou haine
Me mettra au rang des chiennes
C’est une bataille lasse
Qui me laissera des traces
Mais de traces je suis faite
Et de coups et de défaites
Non, non tu n’as pas de nom
Non tu n’as pas d’existence
Tu n’es que ce qu’on en pense
Non, non tu n’as pas de nom
envoyé par Bartleby - 3/1/2012 - 10:49
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Album “Une sorcière comme les autres”
Come Douce maison, il racconto di una delle tante forme della guerra contro le donne… Dopo la violenza sessuale, qui la Sylvestre affronta in modo altrettanto diretto il tema dell’aborto: “… Chiunque si metterà tra la mia esistenza e la mia pancia non avrà altro che disprezzo ed odio e mi considererà alla stessa stregua delle cagne…”