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Marco Camenisch

Angelo Maddalena
Langue: italien


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[2006]
Album :Banditi infiniti

banditi
Marco Camenisch
Hai sentito il grido della terra
E le hai dato una mano a rispondere
Al fuoco della civiltà

Ti hanno addossato le nostre colpe
Le nostre colpe e complicità
Con gli aguzzini
Aguzzini della terra
Assassini e promotori
Di guerra

Sento la tua voce da lontano
È la voce di alberi animali e fiori
Che non sopportano più
Lo strangolamento

Ti hanno tolto la bocca
Ti hanno tolto la terra
Ma io ti sento gridare

Ti hanno imprigionato come animale
Animale pericoloso
Ma tu non sei rimasto a guardare

Ti hanno ripreso dopo tanti anni
Ti hanno strappato alle montagne
Come fanno con intere foreste

E guastano feste
E aumenta la peste
La peste della civiltà
Vernice di cristianità
Democrazia, flsa allegria

Mercemania…

envoyé par adriana - 9/12/2011 - 13:46




Langue: italien

Version e traduzione in vernacolo usato a Pietraperzia ancora alla fine del XX e inizio XXI secolo
Dal sito dell'autore
Marco Camenisch

Tu sentisti la terra granari
E cci disti na manu a scattari
E cci disti na manu

Ti ittaru di ncuddu la curpa
E paghi cumu a Cristu

Cristu ncatinatu dintra li grutti
Cristu ncatinatu sutta sutta
Ncatinatu senza catini

Marco Camenisch

Sintu la to vuci di luntanu
La to vuci iè cumula cruci
Ieni nciusa e nun si po’ nun si po’ scurdari

Ti livaru la vucca ti livaru la terra ma i ti sintu granari
Ti inchiuiru cumu un cani ma tu nun putivate stari
Ti pigliare dopu tant’anni ti nchiuiru dintra e nun ti fanu nnesciri cchiù

Ma i la sintu la to vuci ssa vuci ca iè cumu na cruci ca mi si spenni nni lu jancu e sugnu stancu

Tu sentisti la terra granari
E cci disti na manu a scattari
E cci disti na manu

Marco Camenisch

Sintu la to vuci di luntanu
La to vuci iè cumula cruci
Ieni nciusa e nun si po’ nun si po’ scurdari

envoyé par adriana - 9/12/2011 - 14:17




Langue: français

Version française - MARCO CAMENISCH – Marco Valdo M.I. - 2011
Chanson italienne – Marco Camenisch - Angelo Maddalena – 2006


Chouette alors, dit Lucien l'âne, une chanson sur Marco Camenisch... Dis-moi, Marco Valdo M.I. mon ami, n'était-ce pas de lui que tu m'as longuement raconté l'histoire, il y a quelques temps ?

Achtung banditen camenisch
Oh la, Lucien l'âne mon ami, tu as de la mémoire... J'ai raconté son histoire dans le blog que je tenais avant de me consacrer à la traduction des canzones ; on était en 2007 ou en 2008. J'y ai consacré énormément de temps et de travail sous le titre de « Achtung Banditen ! » ... en une sorte de feuilleton en 38 épisodes... Ici, je t'ai aiguillé vers le premier de la série... On était en 2008 et j'avais traduit un livre intitulé Achtung Banditen ! qui racontait l'histoire de Marco Camenisch. Il paraît même qu'on va la publier du côté de Genève ou qu'on l'a même déjà publiée, cette traduction. En tous cas, elle a été publiée sur le blog de Marco Valdo M.I. dont je t'ai donnée intégralement l'adresse.

Oh mais, sur la photo qui illustre ce premier épisode du feuilleton, je vois notre ami le camarade Sapin... qui nous tient si bien compagnie dans ton jardin.

Oui, c'est bien lui notre grand ami et l'autre photo, comme tu le sais, est celle d'une affiche de notre ami Antonio Cossu... J'aime beaucoup cette demoiselle qui dit : « Parle-moi comme la pluie et laisse-moi écouter... ». Pour en revenir à Marco Camenisch et à Achtung Banditen !, j'avais – à l'époque – découvert un autre livre, que j'ai aussi traduit, immédiatement, car son titre était aussi : « Achtung Banditen ! », mais celui-là racontait une autre histoire... Aussi une histoire de résistance, une histoire de « terroristes » ... Sauf que ceux-là avaient fait sauter un bataillon SS en plein cœur de Rome dans la via Rasella. Comme bien tu le sais, il y a là d'autres coïncidences dont peut-être, nous parlerons un jour. Disons simplement, qu'outre Rosario Bentivegna, l'auteur du livre, un autre des protagonistes de cet attentat de la via Rasella était Franco Calamandrei, detto Cola – en résistance, lequel était le fils de Piero Calamandrei, celui qui a écrit « Lo avrai... », poème qui se conclut par notre devise : « Ora e sempre : Resistenza ! ». J'ai donc écrit ce feuilleton en entremêlant ces deux épisodes de résistance... Comme on disait en 1968 à Paris et ailleurs : « Ce n'est qu'un début ! Continuons le combat ! »

Parenthèse, dit Lucien l'âne en levant ses moires oreilles luisantes, c'est le sens de mon « tissons obstinément le linceul de ce vieux monde...cacochyme! ». Tous les combats du monde se mènent dans le cadre de la Guerre de Cent Mille Ans qui est celle que les riches mènent contre les pauvres afin d'assurer leurs richesses, d'étendre leur domination, d'écraser toute résistance...

En effet, mon ami Lucien l'âne, c'était déjà le combat de Pierre Valdo et de la Fraternité des Pauvres, par exemple. Fraternité des Pauvres à laquelle toi et moi adhérons sans réserve. Car, en effet, la richesse est la pire des choses que puissent ambitionner les êtres vivants, humains compris.

On dirait un fil qui s'entrelace avec ton réel, mon ami Marco Valdo M.I. Et que quelque part dans tout ça, il y a une sorte de grande famille... la famille de la Résistance. Quand je dis cela, je pense à tes Histoires d'Allemagne ( par exemple celle de La Locomotive Unitaire ) et à ce qu'elles s'efforcent de révéler sur le destin actuel des gens d'Europe, menacée de « reichisation » , où l'on entrevoit l'aboutissement du projet du comte de Bismarck, celui d'une (très) grande Allemagne. Il me semble que l'actuelle mise au pas des peuples atteint par d'autres voies cet objectif. Autrement dit, le Cinquième Reich est en marche. D'où l'importance de « Lo avrai... ».

De fait, Lucien l'âne. Et vois une autre coïncidence, c'est celle qui existe entre cette histoire du prisonnier infini qu'est Marco Camenisch et le cycle des 104 canzones lévianes du Cahier Ligné, tirées du Quaderno a cancelli de Carlo Levi, publié ici-même. Cycle qui explore en profondeur la question de la résistance à toute forme d'oppression et d'enfermement. Je te propose que nous dédions à Marco Camenisch et à tous les prisonniers politiques du monde la cent-deuxième de ces canzones, celle qui s'intitule : Le Jour de l'Évasion.

Faisons ainsi, Marco Valdo M.I., mon ami, car ce Jour de l'Évasion est une préfiguration du jour de la fin de la Guerre de Cent Mille Ans, jour extraordinaire où disparaîtra et pour toujours l'idée saugrenue de richesse et tous ses ignobles débordements. Pour hâter autant que faire nous pouvons cet heureux dénouement, tissons mon ami le linceul de ce vieux monde carcéral, ennuyeux, assassin et cacochyme.

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
MARCO CAMENISCH

Marco Camenisch
Tu as entendu le cri de la terre
Et tu l'as aidé à répondre
Au feu de la civilisation

Ils t'ont mis à dos nos fautes
Nos fautes et notre complicité
Avec les argousins
Argousins de la terre
Assassins et promoteurs
De guerre

J'entends ta voix de loin
C'est la voix des arbres, des animaux et des fleurs
Qui ne supportent plus
Leur étranglement.

Ils t'ont fermé la bouche
Ils t'ont pris la terre
Mais moi, je t'entends crier

Ils t'ont emprisonné comme un animal
Un animal dangereux
Mais ils n'ont pu te garder

Ils t'ont repris après tant d'années
Ils t'ont arraché aux montagnes
Comme ils le font pour les forêts

Et ils gâtent les fêtes
Et croît la peste
La peste de la civilisation
Ce vernis de christianité
Démocratie, fausse joie

Mercemania…

envoyé par Marco Valdo M.I. - 9/12/2011 - 23:01


12/3/2013 - 14:40




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