Novembre dans le brouillard
Egrène ses lugubres heures
Caresse les bancs déserts du square
Et Francky sourit à la peur
Le fourgon éteint ses phares
Les menottes aux poignets
Regarde les hommes en costard
Il va être jugé
Emmené comme un bagnard
Il a envie de crier
Tous les voleurs
Ne sont pas enfermés
Vous verrez tout a l'heure
Y'en a plein l'assemblée
Tous les gangsters
Ne sont pas en prison
Il suffit d'aller faire
Un tour à Matignon
Trois-quatre autos-radios
Deux-trois pare-brise fracassés
Une vieille mob et quelques vélos
Pas même une montre de chez Cartier
I'm faut bien un peu d'argent
Je ne veux pas trimer
Pour une espèce d'adjudant
Tout prêt à m'exploiter
Voilà monsieur l'président
Ce que j'ai à déclarer
Tous les voleurs
Ne sont pas enfermés
Vous verrez tout a l'heure
Y'en a plein l'assemblée
Tous les gangsters
Ne sont pas en prison
Il suffit d'aller faire
Un tour à Matignon
Pendant douze heures par jour
Mon vieux au fond de la mine
S'intoxiquait de jour en jour
Pour nous éviter la famine
Quand il remontait en haut
Il crachait ses poumons
Et moi entre deux sanglots
J'étranglais le patron
Je vais vous dire tout de go
Messieurs de l'accusation
Tous les voleurs
Ne sont pas enfermés
Vous verrez tout a l'heure
Y'en a plein l'assemblée
Tous les gangsters
Ne sont pas en prison
Il suffit d'aller faire
Un tour à Matignon
Quand on l'a mis dans l'trou
Il avait qu'cinquante trois ans
Ma mère n'avait même pas un sou
Pour payer son enterrement
Et ceux qui ont pris sa vie
N'ont pas été jugé
Pourquoi n'sont ils pas ici
Dans l'box des accusés
Si ça ne vous plait pas tant pis
A la gueule j'vais vous cracher...
Tous les voleurs
Ne sont pas enfermés
Vous verrez tout a l'heure
Y'en a plein l'assemblée
Tous les gangsters
Ne sont pas en prison
Il suffit d'aller faire
Un tour à Matignon
Tous les voleurs
Ne sont pas enfermés
Vous verrez tout a l'heure
Y'en a plein l'assemblée
Tous les gangsters
Ne sont pas en prison
Il suffit d'aller faire
Un tour à Matignon.
Egrène ses lugubres heures
Caresse les bancs déserts du square
Et Francky sourit à la peur
Le fourgon éteint ses phares
Les menottes aux poignets
Regarde les hommes en costard
Il va être jugé
Emmené comme un bagnard
Il a envie de crier
Tous les voleurs
Ne sont pas enfermés
Vous verrez tout a l'heure
Y'en a plein l'assemblée
Tous les gangsters
Ne sont pas en prison
Il suffit d'aller faire
Un tour à Matignon
Trois-quatre autos-radios
Deux-trois pare-brise fracassés
Une vieille mob et quelques vélos
Pas même une montre de chez Cartier
I'm faut bien un peu d'argent
Je ne veux pas trimer
Pour une espèce d'adjudant
Tout prêt à m'exploiter
Voilà monsieur l'président
Ce que j'ai à déclarer
Tous les voleurs
Ne sont pas enfermés
Vous verrez tout a l'heure
Y'en a plein l'assemblée
Tous les gangsters
Ne sont pas en prison
Il suffit d'aller faire
Un tour à Matignon
Pendant douze heures par jour
Mon vieux au fond de la mine
S'intoxiquait de jour en jour
Pour nous éviter la famine
Quand il remontait en haut
Il crachait ses poumons
Et moi entre deux sanglots
J'étranglais le patron
Je vais vous dire tout de go
Messieurs de l'accusation
Tous les voleurs
Ne sont pas enfermés
Vous verrez tout a l'heure
Y'en a plein l'assemblée
Tous les gangsters
Ne sont pas en prison
Il suffit d'aller faire
Un tour à Matignon
Quand on l'a mis dans l'trou
Il avait qu'cinquante trois ans
Ma mère n'avait même pas un sou
Pour payer son enterrement
Et ceux qui ont pris sa vie
N'ont pas été jugé
Pourquoi n'sont ils pas ici
Dans l'box des accusés
Si ça ne vous plait pas tant pis
A la gueule j'vais vous cracher...
Tous les voleurs
Ne sont pas enfermés
Vous verrez tout a l'heure
Y'en a plein l'assemblée
Tous les gangsters
Ne sont pas en prison
Il suffit d'aller faire
Un tour à Matignon
Tous les voleurs
Ne sont pas enfermés
Vous verrez tout a l'heure
Y'en a plein l'assemblée
Tous les gangsters
Ne sont pas en prison
Il suffit d'aller faire
Un tour à Matignon.
envoyé par Riccardo Venturi - 5/5/2006 - 12:25
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Testo di Rémy Bossut
Texte déposé à la SACEM
Rémy Bossut è l'autore n° 1500 delle CCG.
Rémy Bossut is the author nr 1500 of AWS.
Rémy Bossut est l'auteur n° 1500 des Chansons Contre la Guerre.
27 ottobre 2005: per tentare di sfuggire alla polizia che li insegue senza che probabilmente abbiano fatto niente, due ragazzo di origine africana, Zyed Benna di 17 anni e Bouna Traoré di 15 anni, di si rifugiano in una cabina elettrica a Clichy-sous-Bois, nella banlieue parigina. Rimangono folgorati a morte. Un terzo ragazzo, Muhttin Altun, di 17 anni, rimane gravemente ferito. E' la scintilla che fa scoppiare la Rivolta delle banlieues, che ben presto dilaga per tutta la Francia ed al quale il governo di Dominique de Villepin non sa, come sempre, che opporre repressione su repressione. Un avvenimento recente che, ne siamo più che certi, ha ispirato Rémy Bossut per la composizione di questa bella e disperata canzone che parla di un "ladro di periferia". E' la prima canzone che reperiamo in rete perlomeno ispirata a quegli avvenimenti.