Io so cosa vuol dire non tornare.
A traverso il filo spinato
Ho visto il sole scendere e morire;
Ho sentito lacerarmi la carne
Le parole del vecchio poeta:
"Possono i soli cadere e tornare:
A noi, quando la breve luce è spenta,
Una notte infinita è da dormire".
A traverso il filo spinato
Ho visto il sole scendere e morire;
Ho sentito lacerarmi la carne
Le parole del vecchio poeta:
"Possono i soli cadere e tornare:
A noi, quando la breve luce è spenta,
Una notte infinita è da dormire".
envoyé par Bartleby - 31/10/2011 - 13:55
Langue: français
Version française - LE CRÉPUSCULE DE FOSSOLI – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson italienne – Il tramonto di Fossoli [7 février 1946] – Primo Levi
Paroles de Primo Levi, du recueil poétique “Ad Ora Incerta” publiée en 1984.
Musique de Simon Bainbridge, compositeur anglais. (The Lied, Art Song and Choral Texts Archive)
À Fossoli, en Émilie, il y avait un camp nazifasciste de prisonniers et de transit pour les Juifs et les opposants politiques. Primo Levi y fut interné après sa capture en Val d'Aoste, où il venait de rejoindre un groupe de partisans. De Fossoli, il fut ensuite envoyé au camp de Buna-Monowitz.(Auschwitz III)
Les mots du vieux poète sont ceux de Catulle – Élégies – 5.
Chanson italienne – Il tramonto di Fossoli [7 février 1946] – Primo Levi
Paroles de Primo Levi, du recueil poétique “Ad Ora Incerta” publiée en 1984.
Musique de Simon Bainbridge, compositeur anglais. (The Lied, Art Song and Choral Texts Archive)
À Fossoli, en Émilie, il y avait un camp nazifasciste de prisonniers et de transit pour les Juifs et les opposants politiques. Primo Levi y fut interné après sa capture en Val d'Aoste, où il venait de rejoindre un groupe de partisans. De Fossoli, il fut ensuite envoyé au camp de Buna-Monowitz.(Auschwitz III)
Les mots du vieux poète sont ceux de Catulle – Élégies – 5.
« Soles occidere et redire possunt
nobis cum semel occidit breuis lux
nox est perpetua una dormienda »
« Les soleils peuvent mourir et renaître.
Une fois que meurt notre brève lumière,
Il nous reste à dormir une nuit perpétuelle. »
nobis cum semel occidit breuis lux
nox est perpetua una dormienda »
« Les soleils peuvent mourir et renaître.
Une fois que meurt notre brève lumière,
Il nous reste à dormir une nuit perpétuelle. »
LE CRÉPUSCULE DE FOSSOLI
Je sais ce que veut dire ne pas revenir
À travers le fil barbelé
J'ai vu le soleil descendre et mourir ;
J'ai entendu ma peau se déchirer
Les mots du vieux poète :
« Les soleils peuvent mourir et renaître.
Une fois que meurt notre brève lumière,
Il nous reste à dormir une nuit perpétuelle. »
Je sais ce que veut dire ne pas revenir
À travers le fil barbelé
J'ai vu le soleil descendre et mourir ;
J'ai entendu ma peau se déchirer
Les mots du vieux poète :
« Les soleils peuvent mourir et renaître.
Une fois que meurt notre brève lumière,
Il nous reste à dormir une nuit perpétuelle. »
envoyé par Marco Valdo M.I. - 2/11/2011 - 17:04
Langue: anglais
Versione inglese
SUNSET AT FOSSOLI
I know what it means not to return
Through barbed wire I have seen
The sun go down and die,
And have felt my flesh torn
By an old poet’s words:
“The sun may set and rise,
But we, contrariwise,
Sleep after our short light
One everlasting night.”
Marco Sanzogni, Harry Thomas
I know what it means not to return
Through barbed wire I have seen
The sun go down and die,
And have felt my flesh torn
By an old poet’s words:
“The sun may set and rise,
But we, contrariwise,
Sleep after our short light
One everlasting night.”
Marco Sanzogni, Harry Thomas
envoyé par j - 30/3/2013 - 02:28
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Parole di Primo Levi, dalla raccolta poetica “Ad Ora Incerta” pubblicata nel 1984.
Musica di Simon Bainbridge, compositore inglese. (The Lied, Art Song and Choral Texts Archive)
A Fossoli, in Emilia, c’era un campo nazifascista di prigionia e transito per gli ebrei e gli oppositori politici. Levi vi fu internato dopo la sua cattura in Val D’Aosta, dove si era appena unito ad un gruppo di partigiani. Da Fossoli fu poi destinato al campo di Buna-Monowitz (Auschwitz III).
Le “parole del vecchio poeta” citate sono quelle di Catullo dal suo celebre quinto Carme:
nobis cum semel occidit breuis lux
nox est perpetua una dormienda”