Shah-Shah-Shah...
Shah-Shah-Shah...
Shah-Shah-Shah...
Shah-Shah-Shah....
Aaaaaaaaa....
Shah-Shah-Shah !
C'était un Shah, tait un Shah, tait un Shah,
Un Pacha plein d'argent, Shah Persan si puissant
Que dans son, que dans son, que dans son, son harem
Toutes les femmes lui disaient Shah Shah Shah comme on t'aime !
Mais malgré ses mi-mi, ses mi-mi, ses milliards,
Le Pacha, Shah Shah Shah, avait bien le cafard,
Des pé-pé, des pé-pé, des pétroles il était saturé...
Car son rêve...
C'était d'voir pousser l'gazon...
Devant son pa-pa...
Son palais en toutes saisons...
Mais chaque fois qu'il creu-creu, qu'il creusait des trou-trous
Pour trou-trou, pour trou-trou-la-itou, pour trouver
Un fi-fi, un fi-fi filet d'eau, du pé-pé du pétrole
Jaillissait aussitôt. Et les sou, les sou-sou, les sourciers,
Les sorciers voulaient tous démi-mi, démi-mi, ssionner,
Et le pa, le pa-pa, le Pacha Shah Shah Shah languissait...
Car son rêve...
C'était d'voir pousser l'gazon...
Devant son pa-pa...
Son palais en toutes saisons...
On signala à deux pas une rivière d'eau claire,
Le Pacha y couru sur le champ, mais revint fort déçu,
N'ayant vu qu'une rivière de diamants...
D'un coup de dés il joua aux zan-zan, aux zan-zi, aux anglais
Ses pé-pé, ses mi-mi, son pa-pa, ses sou-sou
Qu'il pé-pé qu'il perdit sur le coup...
Car son rêve...
C'était d'voir pousser l'gazon...
Devant son pa-pa...
Son palais en toutes saisons...
Alors tout con, tout con-con, tout compte fait,
Il s'installa chez nous, car chez nous pour ce qui est
Du ga-ga du gazon on s'rait plutôt ga-ga trop gâté
Tait un Shah, tait un Shah, un Pacha, un Pacha Shah Shah Shah,
Shah Persan si puissant qui creu-creu, qui creusait des trou-trous,
Des trous-trous pour trouver un fi-fi, un fi-fi, un filet, filet d'eau,
Pour l'ga-ga, pour l'ga-ga, pour l'gazon, devans nos, devant nos, nos pa-pa,
Nos palais en toutes saisons
Shah-Shah-Shah...
Shah-Shah-Shah...
Shah-Shah-Shah....
Aaaaaaaaa....
Shah-Shah-Shah !
C'était un Shah, tait un Shah, tait un Shah,
Un Pacha plein d'argent, Shah Persan si puissant
Que dans son, que dans son, que dans son, son harem
Toutes les femmes lui disaient Shah Shah Shah comme on t'aime !
Mais malgré ses mi-mi, ses mi-mi, ses milliards,
Le Pacha, Shah Shah Shah, avait bien le cafard,
Des pé-pé, des pé-pé, des pétroles il était saturé...
Car son rêve...
C'était d'voir pousser l'gazon...
Devant son pa-pa...
Son palais en toutes saisons...
Mais chaque fois qu'il creu-creu, qu'il creusait des trou-trous
Pour trou-trou, pour trou-trou-la-itou, pour trouver
Un fi-fi, un fi-fi filet d'eau, du pé-pé du pétrole
Jaillissait aussitôt. Et les sou, les sou-sou, les sourciers,
Les sorciers voulaient tous démi-mi, démi-mi, ssionner,
Et le pa, le pa-pa, le Pacha Shah Shah Shah languissait...
Car son rêve...
C'était d'voir pousser l'gazon...
Devant son pa-pa...
Son palais en toutes saisons...
On signala à deux pas une rivière d'eau claire,
Le Pacha y couru sur le champ, mais revint fort déçu,
N'ayant vu qu'une rivière de diamants...
D'un coup de dés il joua aux zan-zan, aux zan-zi, aux anglais
Ses pé-pé, ses mi-mi, son pa-pa, ses sou-sou
Qu'il pé-pé qu'il perdit sur le coup...
Car son rêve...
C'était d'voir pousser l'gazon...
Devant son pa-pa...
Son palais en toutes saisons...
Alors tout con, tout con-con, tout compte fait,
Il s'installa chez nous, car chez nous pour ce qui est
Du ga-ga du gazon on s'rait plutôt ga-ga trop gâté
Tait un Shah, tait un Shah, un Pacha, un Pacha Shah Shah Shah,
Shah Persan si puissant qui creu-creu, qui creusait des trou-trous,
Des trous-trous pour trouver un fi-fi, un fi-fi, un filet, filet d'eau,
Pour l'ga-ga, pour l'ga-ga, pour l'gazon, devans nos, devant nos, nos pa-pa,
Nos palais en toutes saisons
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2011/9/9 - 20:24
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Chanson française - Shah Shah Persan – Jean Constantin – 1956
Paroles: Jean Constantin. Musique: Michèle Persane
Autres interprètes: Les Frères Jacques
Pourquoi tu me demandes ça, Marco Valdo M.I. mon ami ? Je vois bien que tu as des chaussures aux pieds...
Mais non, Lucien l'âne mon ami, je ne cherche pas vraiment mes pantoufles. « Les Pantoufles », c'est une chanson de cet amuseur public qu'était Jean Constantin. Elle démontre qu'on peut faire des chansons avec n'importe quel texte...
Je le sais qu'on peut faire des chansons avec n'importe quel bout de texte, c'est d'ailleurs le cas la plupart du temps... Les textes sont ineptes et sans grande portée. Je sais aussi qu'ici, il s'agit d'un texte volontairement minimaliste... D'ailleurs, tu m'avais déjà fait connaître le Cheval de Corbillard. Mais je suppose bien que tu ne me racontes pas ça pour me faire prendre Les Pantoufles de Jean Constantin pour une chanson contre la guerre...
Non, évidemment... Encore que la pantoufle a plutôt tendance à calmer les instincts guerriers... Faire la guerre en pantoufles n'est pas dans les habitudes... À la vérité, j'ai tout simplement voulu attirer ton attention sur Jean Constantin et introduire, ce cousin de Bobby Lapointe, dans les CCG par une chanson plus facile à situer dans ce contexte un peu particulier des chansons contre la guerre. Il s'agit d'un chachacha, dont le titre est Le Shah Persan. Tu entends tout de suite sonner l'ironie de Constantin. Une chanson pleine d'arrières pensées : donc, un shah (et pas un chat persan, qui est un être à long poil) quoique persan... Donc, un shah, un émir, un raïs, un pacha, un potentat quelconque, saturé de pétrole, saturé d'argent, avec un harem gigantesque, qui distribue des bijoux à toutes les dames qu'il croise... Ça ne te rappelle rien, ni personne ?
Oh que si et même, des qui sont pas shahs, même s'ils s'y croient... Question harems et distribution de bijoux.
Bref, la guerre du pétrole vue par le rire... Mais quand même, la fin est énorme, puisque dégoûté du pétrole, des milliards... le shah (à l'époque Reza Pahlavi régnait encore) de Constantin finit par se réfugier dans un pays de gazon...
D'autres sont en passe de devoir se réfugier on ne sait encore trop où...Peut-être, en effet, dans un pays de gagas... Une parabole, en quelque sorte. Comme quoi, il y a toujours intérêt à prêter l'oreille aux amuseurs et à leurs chansons. C'est une façon de comprendre aussi ce qui pourrait bien arriver à certains pays... Le pétrole, finalement, ce n'est pas de l'eau...
Une sorte de conte oriental express qui raconte à sa manière un épisode de cette foutue Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres, contre les pauvres pour s'emparer des ressources pétrolifères aujourd'hui... demain (déjà aujourd'hui...), de l'eau et en tirer d'immenses profits... Une histoire de ce monde richissime, obèse, imbécile et cacochyme auquel nous tissons inlassablement, toi, moi et d'autres, le linceul....
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane