Vivono di vera luce come stelle, come angeli in preghiera,
sono le giovani sentinelle di questa lunga sera.
Hanno lo sguardo feroce e innocente,
l'aria dura dei criminali,
vivono in questo estremo Occidente, sogni marginali.
Oppure chiusi dentro un'automobile, fanno buchi nella notte,
fino a vederla passare e scoppiare nelle braccia rotte.
Alcuni hanno una musica nella testa, ma non gli piacciono le parole,
tutta la vita una musica in testa, in cerca d'autore....
E tutti hanno, tutti hanno, tutti hanno un cuore.
Il coprifuoco comincia ogni sera più presto e le misure sono eccezionali.
Riconosciamo gli amici in un verbale d'arresto o dalle impronte digitali.
Ma non lo scrivono nei libri di testo e non lo mettono sui giornali.
Questo presente ogni giorno lo stesso, queste notizie tutte uguali.
E poi li vedi prima ancora dell'alba, gente che viene da fuori.
Scavano tra la terra e i rifiuti, per chissà quali tesori.
Nella spazzatura del mondo, uomini senza nome,
cercano un pezzo di specchio da vendere o un riflesso del sole.
E tutti hanno, tutti hanno, tutti hanno un cuore.
sono le giovani sentinelle di questa lunga sera.
Hanno lo sguardo feroce e innocente,
l'aria dura dei criminali,
vivono in questo estremo Occidente, sogni marginali.
Oppure chiusi dentro un'automobile, fanno buchi nella notte,
fino a vederla passare e scoppiare nelle braccia rotte.
Alcuni hanno una musica nella testa, ma non gli piacciono le parole,
tutta la vita una musica in testa, in cerca d'autore....
E tutti hanno, tutti hanno, tutti hanno un cuore.
Il coprifuoco comincia ogni sera più presto e le misure sono eccezionali.
Riconosciamo gli amici in un verbale d'arresto o dalle impronte digitali.
Ma non lo scrivono nei libri di testo e non lo mettono sui giornali.
Questo presente ogni giorno lo stesso, queste notizie tutte uguali.
E poi li vedi prima ancora dell'alba, gente che viene da fuori.
Scavano tra la terra e i rifiuti, per chissà quali tesori.
Nella spazzatura del mondo, uomini senza nome,
cercano un pezzo di specchio da vendere o un riflesso del sole.
E tutti hanno, tutti hanno, tutti hanno un cuore.
"La democrazia infatti può mancare sia per colpa dei colonnelli, sia perché e' impedito alle giovani vite di crescere e di studiare". Aveva proprio ragione il nostro De Gregori, non è vero Señor Piñera?
Lorenzo - 9/9/2011 - 00:07
Langue: français
Version française – TOUS ONT UN COEUR – Marco valdo M.I. – 2012
Chanson italienne – Tutti anno un cuore – Francesco De Gregori – 1996
Chanson italienne – Tutti anno un cuore – Francesco De Gregori – 1996
« Tous ont un cœur » fait surgir de sinistres éclairs d'inquiétude juvénile... « Dans la première partie, on parle de gêne sociale. La seconde par contre est inspirée d'un voyage au Chili avec des amis chiliens qui pour la première fois rentraient au pays après la chute de la dictature de Pinochet. J'arrivai à Santiago aux premières heures de l'aube. De l'avion s'écoula un flot de personnes qui se dirigeait avec des charrettes et des caisses vers une décharge de détritus pour chercher quelque chose à vendre ou à manger. C'est le thème de la démocratie manquée. En somme, les Chiliens libres d'aller leur chemin, de dire ce qu'ils ont envie, mais pas encore libres ? La démocratie en fait peu manquer soit de la faute de colonels, soit car on empêche les jeunes de grandir et d'étudier. Et alors, ce n'est pas seulement un problème du tiers-Monde. »
Interview au Corriere della Sera, 1996
Interview au Corriere della Sera, 1996
TOUS ONT UN COEUR
Ils vivent de vraie lumière comme des étoiles comme des anges en prière,
Ce sont les jeunes sentinelles de cette longue soirée.
Ils ont le regard féroce et innocent,
L'air dur des criminels
Ils vivent dans cet extrême Occident, des rêves marginaux.
Ou enfermés dans une voiture, ils font des trous dans la nuit,
Jusqu'à la voir passer et éclater dans leurs bras cassés.
Quelques-uns ont une musique dans la tête, les mots ne leur plaisent pas,
Toute la vie une musique en tête, en quête d'auteur....
Et tous ont, tous ont, tous ont un coeur.
Le couvre-feu commence plus tôt chaque soir et les mesures sont exceptionnelles.
Nous reconnaissons les amis dans un procès-verbal d'arrestation ou dans les empreintes digitales.
Mais ils ne l'écrivent pas dans les livres de texte et ils ne le disent pas dans les journaux.
Ce présent le même chaque jour , ces nouvelles toutes égales.
Et puis tu les vois encore avant l'aube, des gens qui viennent d'ailleurs.
Ils creusent dans la terre et les ordures, pour chercher on ne sait quels trésors.
Dans les ordures du monde, des hommes sans nom
Ils cherchent un bout de miroir à vendre ou un reflet du soleil.
Et tous ont, tous ont, tous ont un coeur.
Ils vivent de vraie lumière comme des étoiles comme des anges en prière,
Ce sont les jeunes sentinelles de cette longue soirée.
Ils ont le regard féroce et innocent,
L'air dur des criminels
Ils vivent dans cet extrême Occident, des rêves marginaux.
Ou enfermés dans une voiture, ils font des trous dans la nuit,
Jusqu'à la voir passer et éclater dans leurs bras cassés.
Quelques-uns ont une musique dans la tête, les mots ne leur plaisent pas,
Toute la vie une musique en tête, en quête d'auteur....
Et tous ont, tous ont, tous ont un coeur.
Le couvre-feu commence plus tôt chaque soir et les mesures sont exceptionnelles.
Nous reconnaissons les amis dans un procès-verbal d'arrestation ou dans les empreintes digitales.
Mais ils ne l'écrivent pas dans les livres de texte et ils ne le disent pas dans les journaux.
Ce présent le même chaque jour , ces nouvelles toutes égales.
Et puis tu les vois encore avant l'aube, des gens qui viennent d'ailleurs.
Ils creusent dans la terre et les ordures, pour chercher on ne sait quels trésors.
Dans les ordures du monde, des hommes sans nom
Ils cherchent un bout de miroir à vendre ou un reflet du soleil.
Et tous ont, tous ont, tous ont un coeur.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 9/2/2012 - 10:07
×
Intervista al Corriere della Sera, 1996