Langue   

Le travail, c'est la santé

Henri Salvador
Langue: français


Henri Salvador

Liste des versions


Peut vous intéresser aussi...

Presidente (io non voglio lavorare)
(Mercanti di Storie)
Aujourd'hui, peut-être...
(Fernandel)
Gli italiani son felici
(Skiantos)


Le travail, c'est la santé

Chanson française - Le travail, c'est la santé – Henri Salvador – 1965
Texte de Maurice Pon

le travail cest la sante

Finalement, Lucien l'âne mon ami, la voici cette chanson dont des millions de travailleurs ont fait leur chant de combat au grand dam des responsables des organisations qui les encadrent et qui promeuvent (encore !!! Si, si....) la « valeur sûre » du travail et à la grande terreur des patrons. Cette chanson, ils ont toujours voulu la ramener, la réduire au rang d'un chansonnette un peu ridicule et simplette. Mais il faut savoir lire entre les lignes et voir que dénoncer ainsi le travail est une œuvre de salubrité publique. En règle générale, le travail – comme l'alcool – tue lentement, sauf accident... et il y en a... Beaucoup ! Alors, on meurt tout de suite ou on est mutilé à vie...

Oui, en effet, dit Lucien l'âne en baillant comme une baleine. Moi, le travail, ça me tue. Et voilà bien une chanson qui réduit en miettes un des slogans les plus affectionnés de la propagande des riches : « Le travail, c'est la santé ! »... Quelle blague ! C'est tout aussi fou qu' « Arbeit macht frei – Le travail rend libre ». Mais ici, la solution, le traitement approprié est donné immédiatement dans la chanson : « rien faire, c'est la conserver ».

Tu as raison, Lucien l'âne mon ami, cette chanson quand on écarte toute la déconsidération, tout le mépris, tout l'opprobre, toute l'ignominie dont on l'a accablée pour cacher son sens réel qui est le rejet du travail mercenaire et de l'exploitation humaine, on voit bien qu'elle dit une vérité fondamentale. Toutes les études le démontrent . Je le répète : « Le travail est néfaste pour l'homme – pour l'âne aussi... Le travail tue ». Cette chanson met au jour directement le fond de cette Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour les obliger (précisément) à travailler de sorte à pouvoir les exploiter, à s'enrichir, à accroître leurs profits, à étendre leur pouvoir, à renforcer leur domination... D'ailleurs, au-delà de cette chanson, on voit bien que cette guerre fait rage tous les jours. L'Europe, l'institutionnelle, leur Europe fait la chasse aux chômeurs, aux pauvres et même, aux handicapés.

Quoi ? Dit Lucien l'âne éberlué...

Oui, Lucien l'âne mon ami, tu m'as bien entendu. Leur Europe fait la chasse aux handicapés, comme elle le fait aux réfugiés, aux émigrés... Un commissaire européen (un certain De Gucht) vient de déclarer qu'il y avait « trop de handicapés » en Wallonie. Ici, au cœur de l'Europe, aujourd'hui et nos bons nationalistes de notre Nord à nous (Vlaanderen et leur parti, la NVA, ce qui correspond à la Lega, au Front National... Bref, des néo-fascistes) accusent notre Sud à nous (Wallonie) d'abriter trop de handicapés... Pour les chômeurs, ils le disaient déjà depuis longtemps...

Mais, dit Lucien l'âne, ça me rappelle quelque chose. On a déjà entendu ça dans l'Allemagne de tes histoires à partir des années 1920... et en Italie, à la même époque. Bon sang, voilà que ça recommence...

Oui, Lucien l'âne mon ami, ça recommence. En fait, ça n'a jamais cessé. Cette foutue Guerre de Cent Mille Ans, comme je te l'ai souvent dit, ne cessera que lorsque les riches, la richesse, la poursuite infantile et absurde de l'avoir et du pouvoir cesseront... En attendant, nous devons continuer à tisser, comme les Canuts, le linceul de ce vieux monde obstinément idiot, oppresseur, exploiteur, tuant et cacochyme.

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Le travail, c'est la santé.
Rien faire, c'est la conserver.
Les prisonniers du boulot
Ne font pas de vieux os.

Ces gens qui courent au grand galop,
En auto, métro ou vélo,
Vont-ils voir un film rigolo?
Mais non, ils vont à leur boulot!

Le travail, c'est la santé.
Rien faire, c'est la conserver.
Les prisonniers du boulot
Ne font pas de vieux os.

Ils bossent onze mois pour les vacances
Et sont crevés quand elles commencent
Un mois plus tard, ils sont costauds
Mais faut reprendre le boulot!!!

Le travail, c'est la santé.
Rien faire, c'est la conserver.
Les prisonniers du boulot
Ne font pas de vieux os.

Dire qu'il y a des gens en pagaille
Qui courent sans cesse après le travail.
Moi, le travail me court après.
Il n'est pas près de me rattraper!

Le travail, c'est la santé.
Rien faire, c'est la conserver.
Les prisonniers du boulot
Ne font pas de vieux os.

Maintenant, dans le plus petit village,
Les gens travaillent comme des sauvages
Pour se payer tout le confort.
Quand ils l'ont, eh bien, ils sont morts.

Le travail, c'est la santé.
Rien faire, c'est la conserver.
Les prisonniers du boulot
Ne font pas de vieux os.

Hommes d'affaires et meneurs de foules
Travaillent à en perdre la boule
Et meurent d'une maladie de coeur.
C'est très rare chez les pétanqueurs!

Le travail, c'est la santé.
Rien faire, c'est la conserver.
Les prisonniers du boulot
Ne font pas de vieux os.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 25/8/2011 - 15:17



Langue: italien

Una traduzione altamente migliorabile di Lorenzo Masetti

Henri Salvador
IL LAVORO È LA SALUTE

Il lavoro è la salute
Non far nulla significa conservarla.
I prigionieri del lavoro
non campano molto a lungo

Questa gente che corre di gran lena
in auto, in bici o metropolitana
vanno a vedere un film da fare scompisciare?
ma no, vanno tutti a lavorare!

Il lavoro è la salute
Non far nulla significa conservarla.
I prigionieri del lavoro
non campano molto a lungo

Faticano undici mesi per le vacanze
e son distrutti quando arriva Agosto
Un mese dopo si son rimessi in sesto
ma bisogna riprendere a faticare!

Il lavoro è la salute
Non far nulla significa conservarla.
I prigionieri del lavoro
non campano molto a lungo

E dire che c'è gente squinternata
che corre dietro al lavoro senza sosta
A me, è il lavoro che mi corre dietro
ma ancora non è riuscito ad acchiapparmi!

Il lavoro è la salute
Non far nulla significa conservarla.
I prigionieri del lavoro
non campano molto a lungo

Adesso fin nel più piccolo dei villaggi
la gente lavora come dei selvaggi
per pagarsi tutte le comodità
quando ce l'hanno, eh beh, son morti di già

Il lavoro è la salute
Non far nulla significa conservarla.
I prigionieri del lavoro
non campano molto a lungo

Uomini d'affari e capipopolo
lavorano fino a perdere la capoccia
poi muoiono di malattie cardiache
cosa molto rara tra chi gioca a bocce!

Il lavoro è la salute
Non far nulla significa conservarla.
I prigionieri del lavoro
non campano molto a lungo

12/5/2018 - 22:23




Page principale CCG

indiquer les éventuelles erreurs dans les textes ou dans les commentaires antiwarsongs@gmail.com




hosted by inventati.org