Viva la guerra, li sbudellamenti,
le rapine alla banca, le sassate,
viva li stiaffi, i morsi, le puntate,
la droga, la violenza, i rapimenti,
viva la fame, viva l'accidenti,
l'operazioni, le revorverate,
evviva le stazioni bombardate,
i ladri, l’assassini, i delinquenti;
e abbasso tutto il resto, l'onestà
la fratellanza, l'uso del cervello,
i bimbi, i vecchi, la cordialità
che vien dall'amore e dalla pace
più tutto quanto al mondo c'è di bello
ma che, si vede, a tutti nun ni piace.
Forse la vita è solo una pazzia
che succhia ir sangue e sputa l'armonia.
le rapine alla banca, le sassate,
viva li stiaffi, i morsi, le puntate,
la droga, la violenza, i rapimenti,
viva la fame, viva l'accidenti,
l'operazioni, le revorverate,
evviva le stazioni bombardate,
i ladri, l’assassini, i delinquenti;
e abbasso tutto il resto, l'onestà
la fratellanza, l'uso del cervello,
i bimbi, i vecchi, la cordialità
che vien dall'amore e dalla pace
più tutto quanto al mondo c'è di bello
ma che, si vede, a tutti nun ni piace.
Forse la vita è solo una pazzia
che succhia ir sangue e sputa l'armonia.
Contributed by Bartleby - 2011/8/18 - 14:31
Language: French
Version française – VIVE LA GUERRE – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson livournaise (Toscan livournais - Italien) – Viva la guerra – Pardo Fornaciari – 2002
Texte : Luciano Tarabella
Musique : Pardo Fornaciari
Chanson livournaise (Toscan livournais - Italien) – Viva la guerra – Pardo Fornaciari – 2002
Texte : Luciano Tarabella
Musique : Pardo Fornaciari
Un poème du Livournais Luciano Tarabella, mis en musique par Pardo Fornaciari.
Tiré d'Il Deposito, accompagné de l'introduction suivante: « Nous l'avons beaucoup chanté devant Camp Darby (base américaine), en provoquant des sérieuses crises d'identité à la police et aux carabiniers à cheval. Du reste, il est connu que les chevaux sont des animaux peu habitués aux sarcasmes… »
Mon ami Lucien l'âne, il te souviendra certainement que récemment encore nous avons croisé le poète éthylique Piero Ciampi, auteur et interprète entre autres de Dario de Livourne Dario di Livorno et protagoniste de La ballade des Fossi La ballata di Piero dei fossi. D'ute part, il ne t'aura pas échappé que Livourne est particulièrement appréciée de certain intervenant essentiel des Canzoni contro la Guerra, le très poétique Riccardo, adepte du livournais, idiome pratiqué dans ce port toscan.
Oui, et alors ?, demande Lucien l'âne en présentant sa dentition majestueuse.
Et alors ? Mais, comme bien tu penses, Lucien l'âne mon ami, tout ce discours n'avait comme objectif final que d'introduire la chanson du jour, laquelle outre le fait qu'elle soit livournaise, est diablement percutante. Déjà, rien que son titre a de quoi surprendre, surtout ici dans les chansons contre la guerre, vu qu'elle s'intitule : Vive la Guerre… À mes yeux, après la chanson religieuse, la chanson poétique, la chanson patriotique, la toute récente chanson philosophique, etc, elle introduit un nouveau genre : la chanson sarcastique. Une chanson meublée de sarcasmes ; à commencer par son titre « Vive la Guerre ! », qui s'inspirant d'Orwell, prétend exactement le contraire de ce qu'il pense.
Évidemment, avec un pareil titre, cela vaut mieux. C'est très bien ainsi et je n'ai rien à y redire. Cependant, il en est qui s'insurgeraient et prendraient la mouche rien qu'à l'énoncé.
Certes, Lucien l'âne mon ami, mais ici, aux chansons contre la guerre, on prend toujours le pari de l'intelligence et de la compréhension du sens second, tertiaire ou caché des choses. Bref, on fait la place à une certaine subtilité.
Il ne me reste plus qu'à l'entendre et puis, à reprendre notre tâche et recommencer à tisser le inceul de ce vieux monde guerrier, laudatif, expansionniste et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Tiré d'Il Deposito, accompagné de l'introduction suivante: « Nous l'avons beaucoup chanté devant Camp Darby (base américaine), en provoquant des sérieuses crises d'identité à la police et aux carabiniers à cheval. Du reste, il est connu que les chevaux sont des animaux peu habitués aux sarcasmes… »
Mon ami Lucien l'âne, il te souviendra certainement que récemment encore nous avons croisé le poète éthylique Piero Ciampi, auteur et interprète entre autres de Dario de Livourne Dario di Livorno et protagoniste de La ballade des Fossi La ballata di Piero dei fossi. D'ute part, il ne t'aura pas échappé que Livourne est particulièrement appréciée de certain intervenant essentiel des Canzoni contro la Guerra, le très poétique Riccardo, adepte du livournais, idiome pratiqué dans ce port toscan.
Oui, et alors ?, demande Lucien l'âne en présentant sa dentition majestueuse.
Et alors ? Mais, comme bien tu penses, Lucien l'âne mon ami, tout ce discours n'avait comme objectif final que d'introduire la chanson du jour, laquelle outre le fait qu'elle soit livournaise, est diablement percutante. Déjà, rien que son titre a de quoi surprendre, surtout ici dans les chansons contre la guerre, vu qu'elle s'intitule : Vive la Guerre… À mes yeux, après la chanson religieuse, la chanson poétique, la chanson patriotique, la toute récente chanson philosophique, etc, elle introduit un nouveau genre : la chanson sarcastique. Une chanson meublée de sarcasmes ; à commencer par son titre « Vive la Guerre ! », qui s'inspirant d'Orwell, prétend exactement le contraire de ce qu'il pense.
Évidemment, avec un pareil titre, cela vaut mieux. C'est très bien ainsi et je n'ai rien à y redire. Cependant, il en est qui s'insurgeraient et prendraient la mouche rien qu'à l'énoncé.
Certes, Lucien l'âne mon ami, mais ici, aux chansons contre la guerre, on prend toujours le pari de l'intelligence et de la compréhension du sens second, tertiaire ou caché des choses. Bref, on fait la place à une certaine subtilité.
Il ne me reste plus qu'à l'entendre et puis, à reprendre notre tâche et recommencer à tisser le inceul de ce vieux monde guerrier, laudatif, expansionniste et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
VIVE LA GUERRE !
Vive la guerre, les éventrations,
Les attaques de banque, les lapidations,
Vive les gifles, les morsures, les étranglements,
La drogue, la violence, les enlèvements,
Vive la faim, vive les accidents,
Les opérations, les fusillades,
Vive les gares bombardées,
Les voleurs, les assassins, les délinquants ;
ET... à bas tout le reste, l'honnêteté
La réflexion, la pensée, la fraternité,
Les enfants, les vieux, la cordialité
Ce qui de l'amour et de la paix découle
Plus tout ce qu'il y a de beau au monde
Mais qui, voyez-vous, à tous ne plaît guère.
Sans doute, la vie n'est-elle juste qu'une folie
Qui suce le sang et crache l'harmonie.
Vive la guerre, les éventrations,
Les attaques de banque, les lapidations,
Vive les gifles, les morsures, les étranglements,
La drogue, la violence, les enlèvements,
Vive la faim, vive les accidents,
Les opérations, les fusillades,
Vive les gares bombardées,
Les voleurs, les assassins, les délinquants ;
ET... à bas tout le reste, l'honnêteté
La réflexion, la pensée, la fraternité,
Les enfants, les vieux, la cordialité
Ce qui de l'amour et de la paix découle
Plus tout ce qu'il y a de beau au monde
Mais qui, voyez-vous, à tous ne plaît guère.
Sans doute, la vie n'est-elle juste qu'une folie
Qui suce le sang et crache l'harmonie.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2015/6/11 - 15:18
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Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Una poesia del livornese Luciano Tarabella messa in musica da Pardo Fornaciari.
Tratta da Il Deposito, accompagnata dalla seguente introduzione: “L’abbiam cantata in tanti davanti a Camp Darby (base americana), provocando serie crisi di identità a polizia e carabinieri a cavallo. Del resto è noto che i cavalli sono animali poco avvezzi ai sarcasmi…”