Tolsero gli artigli al gatto
e volevano che graffiasse,
la voce all'usignolo
e volevano che cantasse,
l'argilla alla terra
e volevano che fiorisse,
più lacrime non abbiamo
e vogliono che ridiamo..
Italia, madre-matrigna
ritrova la memoria,
facciamo pure in modo
che sia tutta una famiglia
Però per stare insieme,
per stare in pace e in gloria,
occorrerebbe forse
riscrivere la storia...
Quando saremo fratelli uniti
fra nord e sud, fra bianchi e neri,
ragioneremo in termini di aiuti
quando saremo fratelli..
Quando saremo fratelli uniti
fra nord e sud, fratelli veri
senza diritto di alzare la voce
e parleremo d'amore e di pace.
Ci conoscemmo un giorno
senza dire parole,
guardandoci dal mirino
del nostro fucile
La montagna era acerba,
se ne andò via la gente
anche Dio ci abbandonò
la terra non dava niente.
Tolsero i denti al lupo
affinché non azzannasse,
le ali all'aquila
perché più non volasse
Ci rubarono la ricchezza
divenimmo miserabili
l'orgoglio e il ricordo
e ci sentimmo noi i colpevoli...
Quando saremo fratelli uniti
fra nord e sud, cattivi e buoni,
giusti e sbagliati, soldati e banditi,
quando saremo fratelli...
Da fiore a fiore, da mano a mano,
da cuore a cuore, da uomo a uomo,
saremo tutti un paese uno,
tutti un paese solo...
Quando saremo fratelli uniti
saremo liberi saremo uguali
ragioneremo in termini di aiuti
per un domani migliore
Quando saremo fratelli uniti
fra nord e sud, fratelli veri,
senza diritto di alzare la voce
e parleremo di pace..
Da fiore a fiore, da mano a mano,
da cuore a cuore, da uomo a uomo,
saremo tutti un paese uno,
tutti un paese solo..
Quando saremo fratelli uniti,
quando saremo FRATELLI..
e volevano che graffiasse,
la voce all'usignolo
e volevano che cantasse,
l'argilla alla terra
e volevano che fiorisse,
più lacrime non abbiamo
e vogliono che ridiamo..
Italia, madre-matrigna
ritrova la memoria,
facciamo pure in modo
che sia tutta una famiglia
Però per stare insieme,
per stare in pace e in gloria,
occorrerebbe forse
riscrivere la storia...
Quando saremo fratelli uniti
fra nord e sud, fra bianchi e neri,
ragioneremo in termini di aiuti
quando saremo fratelli..
Quando saremo fratelli uniti
fra nord e sud, fratelli veri
senza diritto di alzare la voce
e parleremo d'amore e di pace.
Ci conoscemmo un giorno
senza dire parole,
guardandoci dal mirino
del nostro fucile
La montagna era acerba,
se ne andò via la gente
anche Dio ci abbandonò
la terra non dava niente.
Tolsero i denti al lupo
affinché non azzannasse,
le ali all'aquila
perché più non volasse
Ci rubarono la ricchezza
divenimmo miserabili
l'orgoglio e il ricordo
e ci sentimmo noi i colpevoli...
Quando saremo fratelli uniti
fra nord e sud, cattivi e buoni,
giusti e sbagliati, soldati e banditi,
quando saremo fratelli...
Da fiore a fiore, da mano a mano,
da cuore a cuore, da uomo a uomo,
saremo tutti un paese uno,
tutti un paese solo...
Quando saremo fratelli uniti
saremo liberi saremo uguali
ragioneremo in termini di aiuti
per un domani migliore
Quando saremo fratelli uniti
fra nord e sud, fratelli veri,
senza diritto di alzare la voce
e parleremo di pace..
Da fiore a fiore, da mano a mano,
da cuore a cuore, da uomo a uomo,
saremo tutti un paese uno,
tutti un paese solo..
Quando saremo fratelli uniti,
quando saremo FRATELLI..
envoyé par giorgio - 17/7/2011 - 10:11
Langue: français
Version française - QUAND NOUS SERONS DES FRÈRES UNIS – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson italienne - Quando saremo fratelli uniti – Mimmo Cavallo – 2011
Chanson italienne - Quando saremo fratelli uniti – Mimmo Cavallo – 2011
Voilà, mon cher ami Lucien l'âne, une chanson qui – sans nul doute fait référence à l'hymne italien qui doit bien s'intituler si je ne me trompe « Fratelli d'Italia » et si elle le fait, comme je le pense, elle y met pas mal d'ironie et aussi sans doute, au fond, une forme de désespérance, mâtinée d'un espoir probablement illusoire.
Pourquoi donc, dès lors, Marco Valdo M.I. mon ami, as-tu traduit cette chanson ?
Tout d'abord, comme à l'habitude, pour savoir ce qu'elle raconte, pour la déchiffrer... Et puis surtout à cause des interventions de nos amis d'Italie : Giorgio, il terrone (turrúni, terùn, cul-terreux, etc.), Adriana la polentona, Alessandro-Bartelby et tous les autres auxquels il est fait allusion et que je salue également ici : Riccardo, Lorenzo, Gian-Piero... Et puis aussi car le sujet de la chanson me tient à cœur, moi qui suis terriblement au nord de tous ceux-là, je suis comme tu le sais, un homme du sud... Pas le même sud que le tien, mais quand même. Un homme d'un sud qui souffre terriblement de l'oppression de son nord.
Ainsi, dit Lucien l'âne, je commence à croire qu'on est toujours au sud de quelqu'un et au nord d'autres. Enfin, si l'on s'en tient à cette métaphore géographique. Moi qui ai voyagé passablement, je peux te dire que ceux-là du sud de l'Italie qui assurément font l'objet d'une exploitation terrible, sont cependant dans une situation meilleure que ceux qui sont à leur sud... de l'autre côté de la mer... Quand ce n'est pas ceux qui sont sous la mer...
En effet, Lucien l'âne, tu as parfaitement raisonné. Et c'était l'idée que développait un Turinois exilé, confiné au Sud vers 1936, un « Torinese del Sud » comme l'appela sa biographe qui était de Bari. Comme tu l'imagines, je parle ici de Carlo Levi. En fait, le sud n'est pas une notion géographique, c'est une notion sociale, c'est ce sud-là où les terroni disent : « Noi, non siamo cristiani, siamo somari ». C'est l'écart entre les possédants, les riches – qu'ils soient du nord, du sud, du centre, de l'ouest, de l'est, du septentrion, du méridien... et ceux qu'ils exploitent, dominent, écrasent, assassinent, massacrent, terrorisent, escroquent, manipulent...
Ho, dit Lucien l'âne en fronçant les sourcils tellement qu'il en rabat ses oreilles, nous voici revenus à la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres, où les riches se battent entre eux pour se partager les richesses ou pour se les accaparer et où les riches des camps opposés par l'avidité entraînent les pauvres à se battre contre d'autres pauvres et leur font croire à une communauté de destin, fondée sur le territoire et ainsi, inventent la mythique « patrie », cette entité fantasmatique. Et s'ils l'ont inventée de toutes pièces, c'est comme disait le loup de Perrault : « C'est pour mieux te manger, mon enfant ». (« que vous avez de grandes dents !" "C’est pour mieux te manger." Et en disant ces mots, le méchant Loup se jeta sur le petit Chaperon rouge et la mangea.). Cette communauté de destins, en réalité, est évidemment un leurre... Il s'agit pour les fortunés de protéger leurs propres intérêts... Quant au destin des pauvres, il est le même sous toutes les latitudes...
Qu'il y ait eu des nervis de bas étage, des lansquenets, des miliciens, des militaires, des mercenaires ... au service de toutes sortes de riches, c'est l'évidence depuis cent mille ans...Cela dit, que les riches soient du sud, du nord, peu importe, ils se comportent toujours pareillement.
Toutes sortes de riches ?, dit Lucien l'âne en se redressant soudain.
Oui, Lucien l'âne mon ami, tu as bien entendu... Toutes sortes de riches et à leur suite, les postulants à la richesse... car les riches (et les candidats à la richesse, les aspirants riches) sont hétérogènes, ils n'ont en commun que leur passion maladive pour l'avidité, ce goût de la possession, ce penchant infantile. Et pour parler clair et montrer ce qui m'a aussi poussé à traduire cette chanson, je poserai une question : est-ce que Giorgio ou l'un d'entre nous ( et dans ce nous, je te mets toi Lucien ou moi, à supposer qu'on nous accepte comme « Italiens », nous qui sommes des émigrés, y compris dans notre propre région, d'ailleurs), ou Mimmo Cavallo, l'auteur de la chanson, accepterait comme « frère » Monsieur Marchione, pour ne citer que lui, ou le propriétaire du latifundium dont un « terrone » cultive une minuscule partie, ou... tel ou tel promoteur immobilier, rallié ou non à la politique... qu'il ait construit à Milan, à Rome, sur la Costa Esmeralda ou à Palerme. Quelle fraternité pouvait-il y avoir entre Florio et les ouvriers des zolfatare ( les « carusi ») ? Entre le duc de Bronte, par ailleurs descendant direct de Nelson, amiral et massacreur au service de l'Empire britannique, et les braccianti des pentes de l'Etna ? Ou les terroni esclavagisés de Sciara et la princesse Notarbartolo, où fut tué Salvatore Carnevale (par qui et sur instructions de qui ?).... Non les assassins ne venaient pas (tous) du nord...
En somme, dit Lucien l'âne, nous qui sommes du côté des « somari », qu'on soit au sud, au nord ou n'importe où, notre seule tâche est de tisser le linceul de ce vieux monde menteur, exploiteur, assassin et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Pourquoi donc, dès lors, Marco Valdo M.I. mon ami, as-tu traduit cette chanson ?
Tout d'abord, comme à l'habitude, pour savoir ce qu'elle raconte, pour la déchiffrer... Et puis surtout à cause des interventions de nos amis d'Italie : Giorgio, il terrone (turrúni, terùn, cul-terreux, etc.), Adriana la polentona, Alessandro-Bartelby et tous les autres auxquels il est fait allusion et que je salue également ici : Riccardo, Lorenzo, Gian-Piero... Et puis aussi car le sujet de la chanson me tient à cœur, moi qui suis terriblement au nord de tous ceux-là, je suis comme tu le sais, un homme du sud... Pas le même sud que le tien, mais quand même. Un homme d'un sud qui souffre terriblement de l'oppression de son nord.
Ainsi, dit Lucien l'âne, je commence à croire qu'on est toujours au sud de quelqu'un et au nord d'autres. Enfin, si l'on s'en tient à cette métaphore géographique. Moi qui ai voyagé passablement, je peux te dire que ceux-là du sud de l'Italie qui assurément font l'objet d'une exploitation terrible, sont cependant dans une situation meilleure que ceux qui sont à leur sud... de l'autre côté de la mer... Quand ce n'est pas ceux qui sont sous la mer...
En effet, Lucien l'âne, tu as parfaitement raisonné. Et c'était l'idée que développait un Turinois exilé, confiné au Sud vers 1936, un « Torinese del Sud » comme l'appela sa biographe qui était de Bari. Comme tu l'imagines, je parle ici de Carlo Levi. En fait, le sud n'est pas une notion géographique, c'est une notion sociale, c'est ce sud-là où les terroni disent : « Noi, non siamo cristiani, siamo somari ». C'est l'écart entre les possédants, les riches – qu'ils soient du nord, du sud, du centre, de l'ouest, de l'est, du septentrion, du méridien... et ceux qu'ils exploitent, dominent, écrasent, assassinent, massacrent, terrorisent, escroquent, manipulent...
Ho, dit Lucien l'âne en fronçant les sourcils tellement qu'il en rabat ses oreilles, nous voici revenus à la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres, où les riches se battent entre eux pour se partager les richesses ou pour se les accaparer et où les riches des camps opposés par l'avidité entraînent les pauvres à se battre contre d'autres pauvres et leur font croire à une communauté de destin, fondée sur le territoire et ainsi, inventent la mythique « patrie », cette entité fantasmatique. Et s'ils l'ont inventée de toutes pièces, c'est comme disait le loup de Perrault : « C'est pour mieux te manger, mon enfant ». (« que vous avez de grandes dents !" "C’est pour mieux te manger." Et en disant ces mots, le méchant Loup se jeta sur le petit Chaperon rouge et la mangea.). Cette communauté de destins, en réalité, est évidemment un leurre... Il s'agit pour les fortunés de protéger leurs propres intérêts... Quant au destin des pauvres, il est le même sous toutes les latitudes...
Qu'il y ait eu des nervis de bas étage, des lansquenets, des miliciens, des militaires, des mercenaires ... au service de toutes sortes de riches, c'est l'évidence depuis cent mille ans...Cela dit, que les riches soient du sud, du nord, peu importe, ils se comportent toujours pareillement.
Toutes sortes de riches ?, dit Lucien l'âne en se redressant soudain.
Oui, Lucien l'âne mon ami, tu as bien entendu... Toutes sortes de riches et à leur suite, les postulants à la richesse... car les riches (et les candidats à la richesse, les aspirants riches) sont hétérogènes, ils n'ont en commun que leur passion maladive pour l'avidité, ce goût de la possession, ce penchant infantile. Et pour parler clair et montrer ce qui m'a aussi poussé à traduire cette chanson, je poserai une question : est-ce que Giorgio ou l'un d'entre nous ( et dans ce nous, je te mets toi Lucien ou moi, à supposer qu'on nous accepte comme « Italiens », nous qui sommes des émigrés, y compris dans notre propre région, d'ailleurs), ou Mimmo Cavallo, l'auteur de la chanson, accepterait comme « frère » Monsieur Marchione, pour ne citer que lui, ou le propriétaire du latifundium dont un « terrone » cultive une minuscule partie, ou... tel ou tel promoteur immobilier, rallié ou non à la politique... qu'il ait construit à Milan, à Rome, sur la Costa Esmeralda ou à Palerme. Quelle fraternité pouvait-il y avoir entre Florio et les ouvriers des zolfatare ( les « carusi ») ? Entre le duc de Bronte, par ailleurs descendant direct de Nelson, amiral et massacreur au service de l'Empire britannique, et les braccianti des pentes de l'Etna ? Ou les terroni esclavagisés de Sciara et la princesse Notarbartolo, où fut tué Salvatore Carnevale (par qui et sur instructions de qui ?).... Non les assassins ne venaient pas (tous) du nord...
En somme, dit Lucien l'âne, nous qui sommes du côté des « somari », qu'on soit au sud, au nord ou n'importe où, notre seule tâche est de tisser le linceul de ce vieux monde menteur, exploiteur, assassin et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
QUAND NOUS SERONS DES FRÈRES UNIS
Ils ôtèrent les griffes au chat
Et ils veulent qu'il griffe,
La voix au rossignol des bois
Et ils veulent qu'il chante,
L'argile à la terre
Et ils veulent qu'elle fleurisse,
Nous n'avons plus de larmes
Et ils veulent que nous riions...
Italie, mère-matrone
Retrouve ta mémoire,
Faisons donc en sorte
D'être toute une famille.
Cependant, pour être ensemble,
Pour vivre en paix et en gloire,
Il faudrait peut-être
Réécrire l'histoire...
Quand nous serons des frères unis
Entre Nord et Sud, entre Blancs et Noirs
Nous raisonnerons en amis choisis
Quand nous serons frères...
Quand nous serons des frères unis
Entre Nord et Sud, en frères vrais
Sans plus élever un cri
Nous parlerons d'amour et de paix.
Nous nous connûmes un jour ainsi
Sans mot dire,
En nous regardant dans la mire
De notre fusil.
La montagne était hostile
Les gens s'en allèrent
Les dieux même nous abandonnèrent
La terre était stérile.
Ils arrachèrent les dents au loup
Pour qu'il ne morde plus ;
Les ailes à l'aigle
Pour qu'il ne vole plus.
Ils nous volèrent la richesse
Notre orgueil et nos souvenirs
Nous devînmes misérables
Et nous nous sentîmes coupables
Quand nous serons unis comme des frères
Entre Nord et Sud, mauvais et débonnaires
Justes et égarés, soldats et militaires
Quand nous serons frères...
De fleur à fleur, de main à main
De cœur à cœur, d'humain à humain
Nous serons tous dans un seul pays,
Tous un seul pays.
Quand nous serons des frères unis
Nous serons libres nous serons égaux
Nous raisonnerons en amis choisis
Dans un monde nouveau
Quand nous serons des frères unis
Entre Nord et Sud, en frères vrais
Sans plus élever un cri
Et nous parlerons de paix.
De fleur à fleur, de main à main
De cœur à cœur, d'humain à humain
Nous serons tous dans un seul pays,
Tous un seul pays.
Quand nous serons des frères unis
Quand nous serons des frères amis...
Ils ôtèrent les griffes au chat
Et ils veulent qu'il griffe,
La voix au rossignol des bois
Et ils veulent qu'il chante,
L'argile à la terre
Et ils veulent qu'elle fleurisse,
Nous n'avons plus de larmes
Et ils veulent que nous riions...
Italie, mère-matrone
Retrouve ta mémoire,
Faisons donc en sorte
D'être toute une famille.
Cependant, pour être ensemble,
Pour vivre en paix et en gloire,
Il faudrait peut-être
Réécrire l'histoire...
Quand nous serons des frères unis
Entre Nord et Sud, entre Blancs et Noirs
Nous raisonnerons en amis choisis
Quand nous serons frères...
Quand nous serons des frères unis
Entre Nord et Sud, en frères vrais
Sans plus élever un cri
Nous parlerons d'amour et de paix.
Nous nous connûmes un jour ainsi
Sans mot dire,
En nous regardant dans la mire
De notre fusil.
La montagne était hostile
Les gens s'en allèrent
Les dieux même nous abandonnèrent
La terre était stérile.
Ils arrachèrent les dents au loup
Pour qu'il ne morde plus ;
Les ailes à l'aigle
Pour qu'il ne vole plus.
Ils nous volèrent la richesse
Notre orgueil et nos souvenirs
Nous devînmes misérables
Et nous nous sentîmes coupables
Quand nous serons unis comme des frères
Entre Nord et Sud, mauvais et débonnaires
Justes et égarés, soldats et militaires
Quand nous serons frères...
De fleur à fleur, de main à main
De cœur à cœur, d'humain à humain
Nous serons tous dans un seul pays,
Tous un seul pays.
Quand nous serons des frères unis
Nous serons libres nous serons égaux
Nous raisonnerons en amis choisis
Dans un monde nouveau
Quand nous serons des frères unis
Entre Nord et Sud, en frères vrais
Sans plus élever un cri
Et nous parlerons de paix.
De fleur à fleur, de main à main
De cœur à cœur, d'humain à humain
Nous serons tous dans un seul pays,
Tous un seul pays.
Quand nous serons des frères unis
Quand nous serons des frères amis...
envoyé par Marco Valdo M.I. - 19/7/2011 - 18:11
Ciao Giorgio, e grazie.
Saremo fratelli uniti il giorno in cui riusciremo a liberarci di quelli che ingrassano sulla pelle, sul lavoro, sul sudore della gente e la ingannano convincendola che esistano un nord e un sud, nient'altro che il solito "divide et impera", antica e collaudatissima arma in mano ai ricchi e ai potenti nella guerra dei 10.000 anni che combattono contro i popoli (come direbbe Marco Valdo M.I.)
Saremo fratelli uniti il giorno in cui riusciremo a liberarci di quelli che ingrassano sulla pelle, sul lavoro, sul sudore della gente e la ingannano convincendola che esistano un nord e un sud, nient'altro che il solito "divide et impera", antica e collaudatissima arma in mano ai ricchi e ai potenti nella guerra dei 10.000 anni che combattono contro i popoli (come direbbe Marco Valdo M.I.)
Bartleby - 18/7/2011 - 21:16
Per Bartleby,
D'accordo, naturalmente, su tutto quanto hai detto tranne che nord e sud siano una loro illusione..
Credo invece che il divario purtroppo ci sia realmente, e che non sia roba da poco.. Non era così 150 anni fa, prima che i tuoi antenati venissero a "liberarci dal giogo borbonico" (in realtà un'epoca sicuramente più felice) come dice lo stesso Pino Aprile. E celebrare i centocinquanta anni di Unità così come li celebrano loro è come parlare di alberi Weil es ein Schweigen über so viele Untaten einschließt, per dirla con Brecht…
D'accordo, naturalmente, su tutto quanto hai detto tranne che nord e sud siano una loro illusione..
Credo invece che il divario purtroppo ci sia realmente, e che non sia roba da poco.. Non era così 150 anni fa, prima che i tuoi antenati venissero a "liberarci dal giogo borbonico" (in realtà un'epoca sicuramente più felice) come dice lo stesso Pino Aprile. E celebrare i centocinquanta anni di Unità così come li celebrano loro è come parlare di alberi Weil es ein Schweigen über so viele Untaten einschließt, per dirla con Brecht…
giorgio - 19/7/2011 - 08:20
Caro Giorgio, i miei antenati all’epoca coltivavano patate e segale in montagna e allevavano qualche bestia e di quello vivevano… Un mio antenato fu disertore dall’esercito piemontese e morì mentre cacciava di frodo, sparandosi accidentelmente con il fucile sottratto sotto le armi… E se vogliamo risalire un po’ – ma nemmeno troppo – indietro nel tempo, dei miei antenati valdesi alcuni sono stati costretti ad arrendersi, ad abiurare la loro fede, altri hanno resistito armi in pugno ai piemontesi ed ai francesi che li perseguitavano… I miei antenati sono morti nella prima e nella seconda guerra mondiale accanto a compagni che venivano anche dalla tua bella terra… I miei antenati si sono ribellati ai padroni e hanno occupato le fabbriche negli stessi anni in cui i tuoi antenati probabilmente si ribellavano ai latifondisti e occupavano le terre…
Ribadisco, se non ci fossero i padroni e i loro servi in politica, le mafie e gli eserciti degli uni e degli altri non ci sarebbero un nord e un sud.
Ribadisco, se non ci fossero i padroni e i loro servi in politica, le mafie e gli eserciti degli uni e degli altri non ci sarebbero un nord e un sud.
Bartleby - 19/7/2011 - 09:03
Carissimo, non era certo mia intenzione offenderti o riferirmi ai tuoi personali progenitori (la cui genealogia e/o parte politica non potevo conoscere) ma in generale ai piemontesi che colonizzarono il Sud, che, ovviamente, non furono solo quei quattro nomi famosi che ci fanno studiare a scuola ma anche il loro seguito e i loro eserciti.
D'accordo con la tua conclusione finale, ma proprio perché esistono i padroni e il loro Stato (quei padroni e questo Stato) esiste il martoriato Sud che, dopo essere stato schiacciato con le armi, è stato depresso e avvilito in tutti i modi possibili, e spogliato di ogni avere a vantaggio di un Nord agiato, ricco ed efficiente.. E questo è un dato di fatto, non certo un abbaglio, un inganno o una illusione.
In passato hanno addirittura addebitato la colpa dell'arretratezza del meridione a noi stessi (e qualcuno, fra noi, ci ha persino creduto..). Ora basta. Bisogna veramente ri-scrivere la storia.!
IL NORD REALIZZA LA SUA COLONIA
D'accordo con la tua conclusione finale, ma proprio perché esistono i padroni e il loro Stato (quei padroni e questo Stato) esiste il martoriato Sud che, dopo essere stato schiacciato con le armi, è stato depresso e avvilito in tutti i modi possibili, e spogliato di ogni avere a vantaggio di un Nord agiato, ricco ed efficiente.. E questo è un dato di fatto, non certo un abbaglio, un inganno o una illusione.
In passato hanno addirittura addebitato la colpa dell'arretratezza del meridione a noi stessi (e qualcuno, fra noi, ci ha persino creduto..). Ora basta. Bisogna veramente ri-scrivere la storia.!
IL NORD REALIZZA LA SUA COLONIA
giorgio - 19/7/2011 - 12:22
Non è una "questione personale" come non credo che sia una "questione meridionale".
La questione per me è una sola e provo a dirtelo in siciliano (non faccio che copiare e incollare ma può darsi che la grafia sia scorretta): “Di li nobili io lu dissi cosi soliti su' chissi… Giacchí dintra vi lu chianta lu guvernu e si nni vanta e lu cazzu chi vi futti irrà sempri in culu a tutti”, dove ‘nobili’ sta per potenti di ogni epoca e ‘tutti’ sta per “popolo sovrano”, quella vuota espressione abusata ieri in monarchia come oggi in repubblica.
Quanto al riscrivere la storia, non mi sento di riconoscere ai neoborbonici la patente per farlo. La cosiddetta Unità d’Italia fu una guerra di annessione, una rapina, fu una strage, un mattatoio ma da chi era in gran parte formata la Guardia Nazionale Italiana che accompagnava – ed in seguito sostituì addirittura - l’esercito nelle azioni più efferate nel corso della sanguinosa stagione della repressione del brigantaggio? “Ex borbonici, falsi liberali e briganti in divisa”. I Savoia, i “miei” antenati, depredarono il Regno borbonico, ma che non mi si venga a dire che furono loro ad introdurre il feudalesimo mentre prima l’illuminato Ferdinando ed i suoi predecessori perseguitavano i latifondisti per restituire le terre a chi le coltivava! I Borbone saranno anche stati più “liberali” dei Savoia ma liberali a parole, e bastano a dimostrarlo le vicende della Repubblica partenopea ma anche la repressione dei moti siciliani del 1820 (appaltata agli austriaci) e quella della rivoluzione indipendentista del 1848, quando Ferdinando si meritò il soprannome di “re bomba” per aver ordinato al Filangieri di spezzonare a cannonate i suoi (per niente) sudditi a Messina. E ancora, chi fu a concedere in cambio di nulla ai colonialisti inglesi il monopolio dello sfruttamento delle zolfatare dove siciliani di tutte le età morivano ogni giorno come mosche per un tozzo di pane rancido? E infine, abbiamo canzoni che celebrano gli attentatori dei SaBoia come il Passannante ed il Bresci, ma chissà che da qualche parte non salti fuori un giorno anche una canzone in memoria del calabrese Agesilao Milano che nel 1856 fece quasi fuori a colpi di baionetta Ferdinando II? E come mai, se era un monarca tanto illuminato e tanto amato?
“Franciscu [Borbone] era 'nfamiu e chistu [Vittorio Emanuele] cchiù di cchiù, spugghiaru la Sicilia e 'un si nni parra cchiú”.
La “questione” è sempre la stessa: il nord e il sud, l’est e l’ovest, il sopra e il sotto, quello che ha fame e l’altro che ingrassa smettono di esistere come d’incanto se il popolo si libera dei potenti, dei tiranni, dei re, dei ricchi, delle sue sanguisughe…
La questione per me è una sola e provo a dirtelo in siciliano (non faccio che copiare e incollare ma può darsi che la grafia sia scorretta): “Di li nobili io lu dissi cosi soliti su' chissi… Giacchí dintra vi lu chianta lu guvernu e si nni vanta e lu cazzu chi vi futti irrà sempri in culu a tutti”, dove ‘nobili’ sta per potenti di ogni epoca e ‘tutti’ sta per “popolo sovrano”, quella vuota espressione abusata ieri in monarchia come oggi in repubblica.
Quanto al riscrivere la storia, non mi sento di riconoscere ai neoborbonici la patente per farlo. La cosiddetta Unità d’Italia fu una guerra di annessione, una rapina, fu una strage, un mattatoio ma da chi era in gran parte formata la Guardia Nazionale Italiana che accompagnava – ed in seguito sostituì addirittura - l’esercito nelle azioni più efferate nel corso della sanguinosa stagione della repressione del brigantaggio? “Ex borbonici, falsi liberali e briganti in divisa”. I Savoia, i “miei” antenati, depredarono il Regno borbonico, ma che non mi si venga a dire che furono loro ad introdurre il feudalesimo mentre prima l’illuminato Ferdinando ed i suoi predecessori perseguitavano i latifondisti per restituire le terre a chi le coltivava! I Borbone saranno anche stati più “liberali” dei Savoia ma liberali a parole, e bastano a dimostrarlo le vicende della Repubblica partenopea ma anche la repressione dei moti siciliani del 1820 (appaltata agli austriaci) e quella della rivoluzione indipendentista del 1848, quando Ferdinando si meritò il soprannome di “re bomba” per aver ordinato al Filangieri di spezzonare a cannonate i suoi (per niente) sudditi a Messina. E ancora, chi fu a concedere in cambio di nulla ai colonialisti inglesi il monopolio dello sfruttamento delle zolfatare dove siciliani di tutte le età morivano ogni giorno come mosche per un tozzo di pane rancido? E infine, abbiamo canzoni che celebrano gli attentatori dei SaBoia come il Passannante ed il Bresci, ma chissà che da qualche parte non salti fuori un giorno anche una canzone in memoria del calabrese Agesilao Milano che nel 1856 fece quasi fuori a colpi di baionetta Ferdinando II? E come mai, se era un monarca tanto illuminato e tanto amato?
“Franciscu [Borbone] era 'nfamiu e chistu [Vittorio Emanuele] cchiù di cchiù, spugghiaru la Sicilia e 'un si nni parra cchiú”.
La “questione” è sempre la stessa: il nord e il sud, l’est e l’ovest, il sopra e il sotto, quello che ha fame e l’altro che ingrassa smettono di esistere come d’incanto se il popolo si libera dei potenti, dei tiranni, dei re, dei ricchi, delle sue sanguisughe…
Bartleby - 19/7/2011 - 13:54
Caspita! Mi dai lezioni addirittura nella mia lingua… Mi fa piacere! Allora voi piemontesi avete egemonizzato veramente tutto, non ci sono dubbi! :))) Se non altro perché io non saprei farlo nella tua..(La frase citata però appartiene al nostro peggiore fatalismo..). Spero anch'io che fra noi non ci sia una questione personale, ma non si può eludere quella meridionale.
Attenzione: guardiamoci dall'entrare nella falsa dialettica (messa lì come una trappola) che tutto ciò che è antisavoiardo è filoborbonico (o neoborbonico) e tutto ciò che è antiborbonico è filosavoiardo (o neosavoiardo.. ci sono anche quelli,.. e per ora vincono: hanno fatto rientrare i Savoia in Italia!).
E così dal ridurre tutto a uno scontro epocale fra lo stato feudale (borbonico) e lo stato liberal-borghese (Savoia) come se a quest'ultimo, in nome del liberalismo, fosse permessa qualsiasi nefandezza, dagli scempi, alle deportazioni e agli eccidi... tanto il fine giustifica machiavellicamente i mezzi. (È stato un po' dappertutto così, all'affermarsi del liberalismo, non soltanto qui in Italia).
E anche dal considerare "il popolo" sempre un'entità pura e incorruttibile, non-manipolabile, e come tale, pronto a sbarazzarsi da un momento all'altro di tiranni, re, ricchi e sanguisughe varie.. sarebbe bello.. ma non è così.
Quando mesi fa scoppiò la rivolta popolare in Libia, di cui peraltro si parla sempre meno, tutti a dire: « Benissimo, il popolo libico si sta finalmente sbarazzando del suo tiranno ». Poi subentrò la NATO con Sarkozy alla testa (si fa per dire,.. dalla sua stanza dei bottoni) a sostenere con le sue bombe quegli insorti (ogni tanto, nella foga, hanno colpito gli insorti stessi, ma è "fuoco amico", niente di che).. E allora in tanti si chiesero quanto quella "rivolta popolare" fosse rivolta popolare, cioè fosse autentica.
Allo stesso modo quando i Mille (che non erano neanche mille, e soprattutto non si erano ancora "inquinati" né di idealisti né di gentaglia mercenaria meridionali, ma 'làssami diffidari cchjossàj 'i 'sti cammísi') sbarcarono quel malaugurato 11 maggio 1860 alla marina di Marsala, parte del nostro popolo, quella meno gattopardianamente fatalista, credendo giunta l'ora della riscossa contro i Borboni si levò con entusiasmo contro di essi, affiancandosi ai garibaldini, come ricordavo nella mia intro a Vittoriu Emanueli. Fra quelli che insorsero c'erano certamente, oltre a quelli per 'ben-altri-reconditi-motivi coinvolti', quelle categorie meno garantite, i più provati e i più afflitti dall'egemonia borbonica.
Quando il popolo cova malcontento e genuine istanze di libertà (che certamente esistono) vorrebbe certo approfittare di qualsiasi scintilla per provare a spezzare le sue catene.. Ma quante lunghe mani artigliate si insidiano, si frappongono fra lui e il suo giusto obbiettivo di liberarsi?
Un mercenario fa sicuramente comodo a qualcuno (ciò è chiaro ed esplicito: a chi lo paga). Ma un candido idealista, come il giusto malcontento di un popolo che langue, possono far comodo ancora di più!..
Fino adesso tutti i nuovi assetti politici sono stati sempre determinati dai reali rapporti di forza che erano in gioco, mai dalle istanze di libertà dei ceti più diseredati e oppressi (anche se non c'è stato cambio di guardia che non ne abbia fatto buon uso strumentale, demagogicamente e non solo) che ogni popolo continua a involvere e a covare dentro fino a quasi perderle di vista fra il tramonto di un vecchio sistema e il sorgere di uno nuovo che si è rivelato già fin dal suo primo apparire di gran lunga peggiore del vecchio…
Voglio dire che spesso è arduo (alle volte quasi impossibile) riuscire a individuare le giuste istanze di un popolo, le più sentite rivendicazioni e aspirazioni dei suoi ceti più afflitti al di fuori del contesto storico e politico e quindi dal gioco dei rapporti di forza di quel preciso momento. E la scelta di campo (per es. quella dei briganti) viene sempre fatta (e mi pare pure giusto) fra ciò che ci appartiene di più (conferendoci un'identità) e ciò che ci appartiene meno. E i piemontesi (e loro mercenari) si comportarono da barbari invasori quali in realtà e sostanza erano. (A proposito della Guardia Nazionale, anche l'esercito americano nelle sue guerre indiane ebbe come guide dei pellerossa rinnegati, e allora?)
Detto questo, continua pure a bollare come neoborbonici Mimmo Cavallo, Pino Aprile e me se ti fa piacere, e a relativizzare sulle due monarchie, quella duosiciliana e quella "vostra" come fai coi quattro punti cardinali… I nostri nobili, intesi qui come aristocratici e feudatari, i gattopardi, aprirono la strada agli invasori perché « i Savoia, in fondo, una monarchia sono..» fa dire Giuseppe Tomasi di Lampedusa al suo Principe di Salina..
"Alessà lassa perdere ca 'sta Unità
Cchjú s'arrimìna cchjú fetu fa!"
Attenzione: guardiamoci dall'entrare nella falsa dialettica (messa lì come una trappola) che tutto ciò che è antisavoiardo è filoborbonico (o neoborbonico) e tutto ciò che è antiborbonico è filosavoiardo (o neosavoiardo.. ci sono anche quelli,.. e per ora vincono: hanno fatto rientrare i Savoia in Italia!).
E così dal ridurre tutto a uno scontro epocale fra lo stato feudale (borbonico) e lo stato liberal-borghese (Savoia) come se a quest'ultimo, in nome del liberalismo, fosse permessa qualsiasi nefandezza, dagli scempi, alle deportazioni e agli eccidi... tanto il fine giustifica machiavellicamente i mezzi. (È stato un po' dappertutto così, all'affermarsi del liberalismo, non soltanto qui in Italia).
E anche dal considerare "il popolo" sempre un'entità pura e incorruttibile, non-manipolabile, e come tale, pronto a sbarazzarsi da un momento all'altro di tiranni, re, ricchi e sanguisughe varie.. sarebbe bello.. ma non è così.
Quando mesi fa scoppiò la rivolta popolare in Libia, di cui peraltro si parla sempre meno, tutti a dire: « Benissimo, il popolo libico si sta finalmente sbarazzando del suo tiranno ». Poi subentrò la NATO con Sarkozy alla testa (si fa per dire,.. dalla sua stanza dei bottoni) a sostenere con le sue bombe quegli insorti (ogni tanto, nella foga, hanno colpito gli insorti stessi, ma è "fuoco amico", niente di che).. E allora in tanti si chiesero quanto quella "rivolta popolare" fosse rivolta popolare, cioè fosse autentica.
Allo stesso modo quando i Mille (che non erano neanche mille, e soprattutto non si erano ancora "inquinati" né di idealisti né di gentaglia mercenaria meridionali, ma 'làssami diffidari cchjossàj 'i 'sti cammísi') sbarcarono quel malaugurato 11 maggio 1860 alla marina di Marsala, parte del nostro popolo, quella meno gattopardianamente fatalista, credendo giunta l'ora della riscossa contro i Borboni si levò con entusiasmo contro di essi, affiancandosi ai garibaldini, come ricordavo nella mia intro a Vittoriu Emanueli. Fra quelli che insorsero c'erano certamente, oltre a quelli per 'ben-altri-reconditi-motivi coinvolti', quelle categorie meno garantite, i più provati e i più afflitti dall'egemonia borbonica.
Quando il popolo cova malcontento e genuine istanze di libertà (che certamente esistono) vorrebbe certo approfittare di qualsiasi scintilla per provare a spezzare le sue catene.. Ma quante lunghe mani artigliate si insidiano, si frappongono fra lui e il suo giusto obbiettivo di liberarsi?
Un mercenario fa sicuramente comodo a qualcuno (ciò è chiaro ed esplicito: a chi lo paga). Ma un candido idealista, come il giusto malcontento di un popolo che langue, possono far comodo ancora di più!..
Fino adesso tutti i nuovi assetti politici sono stati sempre determinati dai reali rapporti di forza che erano in gioco, mai dalle istanze di libertà dei ceti più diseredati e oppressi (anche se non c'è stato cambio di guardia che non ne abbia fatto buon uso strumentale, demagogicamente e non solo) che ogni popolo continua a involvere e a covare dentro fino a quasi perderle di vista fra il tramonto di un vecchio sistema e il sorgere di uno nuovo che si è rivelato già fin dal suo primo apparire di gran lunga peggiore del vecchio…
Voglio dire che spesso è arduo (alle volte quasi impossibile) riuscire a individuare le giuste istanze di un popolo, le più sentite rivendicazioni e aspirazioni dei suoi ceti più afflitti al di fuori del contesto storico e politico e quindi dal gioco dei rapporti di forza di quel preciso momento. E la scelta di campo (per es. quella dei briganti) viene sempre fatta (e mi pare pure giusto) fra ciò che ci appartiene di più (conferendoci un'identità) e ciò che ci appartiene meno. E i piemontesi (e loro mercenari) si comportarono da barbari invasori quali in realtà e sostanza erano. (A proposito della Guardia Nazionale, anche l'esercito americano nelle sue guerre indiane ebbe come guide dei pellerossa rinnegati, e allora?)
Detto questo, continua pure a bollare come neoborbonici Mimmo Cavallo, Pino Aprile e me se ti fa piacere, e a relativizzare sulle due monarchie, quella duosiciliana e quella "vostra" come fai coi quattro punti cardinali… I nostri nobili, intesi qui come aristocratici e feudatari, i gattopardi, aprirono la strada agli invasori perché « i Savoia, in fondo, una monarchia sono..» fa dire Giuseppe Tomasi di Lampedusa al suo Principe di Salina..
"Alessà lassa perdere ca 'sta Unità
Cchjú s'arrimìna cchjú fetu fa!"
giorgio - 20/7/2011 - 08:33
Ciao Giorgio, non ti preoccupare, non era mia intenzione darti lezioni di siciliano (come ho scritto, ho semplicemente copiato e incollato, e per di più nemmeno io conosco il piemontese, pensa un po’!) né tanto meno bollarti come neoborbonico. E’ che il tuo “bisogna veramente ri-scrivere la storia” mi suonava un tanticchio roboante, ma ora mi pare di capire che tu non intendessi dire che alla falsa retorica unitaria “alla Napolitano” bisognerebbe sostituire l’altrettanta falsa, e altrettanto faziosa, retorica del Regno di Borbone come l’Eden distrutto dai barbari savoiardi. La storia e le responsabilità in essa sono cosa molto più complessa delle dottrine che cercano – onestamente o meno – di spiegarla, e nel tuo ultimo intervento lo riconosci.
Resto comunque dell’idea – anche se in questo caso sei tu a “bollarmi” come utopista, e hai ragione – che se là dove ognuno vive ci liberassimo tutti dei nostri padroni avremmo bisogno dei punti cardinali solo per orientarci nel nostro breve cammino sulla terra e non per definire dove sta chi domina e dove chi è dominato…
Resto comunque dell’idea – anche se in questo caso sei tu a “bollarmi” come utopista, e hai ragione – che se là dove ognuno vive ci liberassimo tutti dei nostri padroni avremmo bisogno dei punti cardinali solo per orientarci nel nostro breve cammino sulla terra e non per definire dove sta chi domina e dove chi è dominato…
Bartleby - 20/7/2011 - 10:28
L'aggettivo "neoborbonico" per un meridionale deve essere solo un onore! Ai savoiardi e al loro lacchè machiavellico e cinico Cavour interessavano solo le ricche casse del Banco di Napoli piene di lingotti d'oro per risanare quelle vuote piemontesi sull'orlo della bancarotta... altro che "fratelli d'Italia"! Dietro allo sbarco dei mille c'era la longa manus della massoneria, della mafia e del capitale inglese. Prima di sparare a zero su Ferdinando II leggetevi cosa scrisse l'antifascista liberale e risorgimentalista Franesco Saverio Nitti:
"Pochi principi italiani fecero tra il '30 e il '48 il bene che egli fece. Mandò via dalla corte una turba infinita di parassiti e di intriganti: richiamò i generali migliori, anche di parte liberale, e licenziò gli inetti; ordinò le leve militari; fece costruire, primo in Italia, una strada ferrata, istituì il telegrafo, fece sorgere molte industrie, soprattutto quelle di rifornimento dell'esercito, che era numerosissimo; ridusse notevolmente la lista civile; mitigò le imposte più gravi. Giovane, forte, scaltro, voleva fare da sé, ed era di una attività meravigliosa. Educato da preti e cattolicissimo egli stesso, osò, con grande ammirazione degli intelletti più liberi, resistere alle pretese del papato e abolire antichi usi, umilianti per la monarchia napoletana. È passato alla storia come "Re bomba" e non si ricordano di lui che il tradimento della Costituzione, le persecuzioni dei liberali, le repressioni di Sicilia, e le terribili lettere di Gladstone. Abbiamo troppo presto dimenticato che, durante quasi due terzi del suo regno, i liberali stessi lo chiamarono Tito e lo lodarono e lo esaltarono per le sue virtù e per il desiderio suo di riforme. Abbiamo troppo presto dimenticato il sollievo che le sue riforme finanziarie produssero nel popolo, e l'ardimento che egli dimostrò nel sopprimere vecchi abusi." (Francesco Saverio Nitti)
"Pochi principi italiani fecero tra il '30 e il '48 il bene che egli fece. Mandò via dalla corte una turba infinita di parassiti e di intriganti: richiamò i generali migliori, anche di parte liberale, e licenziò gli inetti; ordinò le leve militari; fece costruire, primo in Italia, una strada ferrata, istituì il telegrafo, fece sorgere molte industrie, soprattutto quelle di rifornimento dell'esercito, che era numerosissimo; ridusse notevolmente la lista civile; mitigò le imposte più gravi. Giovane, forte, scaltro, voleva fare da sé, ed era di una attività meravigliosa. Educato da preti e cattolicissimo egli stesso, osò, con grande ammirazione degli intelletti più liberi, resistere alle pretese del papato e abolire antichi usi, umilianti per la monarchia napoletana. È passato alla storia come "Re bomba" e non si ricordano di lui che il tradimento della Costituzione, le persecuzioni dei liberali, le repressioni di Sicilia, e le terribili lettere di Gladstone. Abbiamo troppo presto dimenticato che, durante quasi due terzi del suo regno, i liberali stessi lo chiamarono Tito e lo lodarono e lo esaltarono per le sue virtù e per il desiderio suo di riforme. Abbiamo troppo presto dimenticato il sollievo che le sue riforme finanziarie produssero nel popolo, e l'ardimento che egli dimostrò nel sopprimere vecchi abusi." (Francesco Saverio Nitti)
L'anti italiano - 20/7/2011 - 19:37
Temo che, finché resterà aperto questo capitolo, esso non farà che attirare, come merda di vacca in un campo, nugoli di mosconi e di scarabei stercorari sotto forma di luoghi comuni pseudostorici: come quello di confondere la Massoneria dei tempi andati (che fu una variante dell'ideologia borghese, meritevole di avere contribuito a minare alle loro basi i vecchi regimi e lo strapotere gesuitico e cattolico) con le mene dei moderni Gelli. Su re Ferdinando, si potrebbe sentire anche l'opinione di qualche siciliano, messinese magari.
Forse non aveva tutti i torti Alessandro Manzoni, quando ammoniva gli Italiani: "l'un popolo e l'altro sul collo vi sta". Non è un gran bel verso, ma ci coglie assai bene, a mio sommesso avviso.
Forse non aveva tutti i torti Alessandro Manzoni, quando ammoniva gli Italiani: "l'un popolo e l'altro sul collo vi sta". Non è un gran bel verso, ma ci coglie assai bene, a mio sommesso avviso.
Gian Piero Testa - 20/7/2011 - 21:53
Anche Napoleone Colajanni, siciliano, repubblicano, era un risorgimentalista come il Nitti. Giovanissimo, era stato addirittura un combattente garibaldino ed i seguito il leader dei Fasci del lavoratori siciliani. Anticomunista, sarebbe stato di certo come il Nitti un antifascista, ma morì nel 21 e quindi non lo possiamo affermare.
Ma a differenza del Nitti, Colajanni fu testimone diretto degli effetti a breve e medio termine dell’unificazione nel sud e vi dedicò numerosi scritti, tra i quali “Nel Regno della Mafia – La Sicilia dai Borbone ai Sabaudi” , edito nel 1900, da cui traggo questi stralci. E ce n’è per tutti…
“… Per oltre venti secoli sotto i Cartaginesi o sotto i Romani, sotto i Bizantini o sotto i Saraceni, sotto i Normanni, gli Svevi, gli Angioini, gli Aragonesi, i Borboni sempre, sempre e sempre la Sicilia ebbe governanti violenti e disonesti…”
“… Pietro Ulloa procuratore generale a Trapani in una riservata relazione sullo stato economico e politico della Sicilia, il 3 agosto 1838, scriveva così al ministro della giustizia Parisio: « Non vi è impiegato in Sicilia che non sia prostrato al cenno di un prepotente e che non abbia pensato a tirar profitto del suo ufficio. Questa generale corruzione ha fatto ricorrere il popolo a rimedi oltremodo strani e pericolosi. Vi ha in molti paesi delle fratellanze specie di sètte che diconsi partiti, senza riunione, senz'altro legame che quello della dipendenza da un capo, che qui è un possidente, lì un arciprete. Una cassa comune sovviene ai bisogni, ora di far esonerare un funzionario, ora di conquistarlo, ora di proteggere un funzionario, ora d'incolpare un innocente. Il popolo è venuto a convenzione coi rei. Come accadono furti, escono dei mediatori ad offrire transazioni pel recuperamento degli oggetti rubati. Molti alti magistrati coprono queste fratellanze di un egida impenetrabile, come lo Scarlata, giudice della Gran Corte Civile di Palermo, come il Siracusa altro magistrato... Non è possibile indurre le guardie cittadine a perlustrare le strade; nè di trovare testimoni pei reati commessi in pieno giorno. Al centro di tale stato di dissoluzione evvi una capitale col suo lusso e le sue pretenzioni feudali in mezzo al secolo XIX, città nella quale vivono quarantamila proletari, la cui sussistenza dipende dal lusso e dal capriccio dei grandi. In questo umbelico della Sicilia si vendono gli uffici pubblici, si corrompe la giustizia, si fomenta l'ignoranza. Dal 1820 in poi il popolo si solleva spinto dal malcontento non dalle utopie del tempo. La sua sollevazione che indubbiamente avverrà potrà paragonarsi a quella dei napoletani sotto gli Aragonesi e gli Spagnuoli, quando il grido del popolo era: Muora il mal governo!».
E i Savoia non furono da meno dei Borbone:
“…E la Mafia, in fine, rese i più grandi servizi alla causa della rivoluzione contro i Borboni; e in questo addentellato politico sta una delle cause del rispetto e della devozione della medesima verso l'aristocrazia, che in massa era avversa ai Borboni […]. I più noti mafiosi furono i più valorosi combattenti nelle cosidette squadre nel 1848; gli stessi Mafiosi si batterono prodemente nel 1860 tra i picciotti di Garibaldi alle porte di Palermo e dentro Palermo.
Quando trionfa la leggendaria spedizione dei Mille di Marsala, nel momento in cui una nuova vita doveva cominciare per la Sicilia, la mafia, specialmente nella provincia di Palermo, si trovò circondata dall'aureola del patriottismo e col battesimo del sangue versato in difesa della libertà...."
I Borbone crearono la Mafia. I Sabaudi la “istituzionalizzarono”, come Colajanni dimostra semplicemente citando estratti da atti di commissioni parlamentari d’inchiesta:
"Causa dei mali della Sicilia è il malgoverno dei Borboni, la polizia di Maniscalco [Salvatore Maniscalco, capo della polizia borbonica a Palermo, ndr], sistema demoralizzatore. E sapete che cosa era la polizia di Maniscalco? Sotto Maniscalco i ladri di città erano guardie di Pubblica Sicurezza, i ladri di campagna compagni d'armi [le “Compagnie d’armi” erano gli “appaltatori” della sicurezza pubblica nel regime borbonico, ndr] . Dopo il 1860 le tradizioni di quel sistema perdurarono. Quanto alla mafia, si è adottato un sistema disonesto e fallace: per arrestare un assassino si fecero commettere due assassinii ed anche tre.”
E quanto alla risposta ai problemi della popolazione, il Regno d’Italia nel settembre del 1866, in soli sette giorni e mezzo – quanto durò la rivolta dei palermitani stanchi di miseria, di colera, di polizia e di balzelli – fece più morti (oltre 1000) che non quelli fatti in precedenza dai Borbone in tutte le insurrezioni da loro represse nel sangue…”
E a proposito della mafia negli anni della Sinistra storica dei Depretis, dei Crispi, dei Nicotera:
“…In forza di tutto ciò in Sicilia ne siamo a questo: i piú onesti, i piú corretti cittadini invocano la protezione, l'intervento del deputato in tutti i loro affari, perché sinceramente convinti che i loro avversarii – se ce ne sono – metteranno in mezzo persone influenti ai loro danni.
Non si crede alla sincerità dei concorsi pei pubblici affari; non si crede sopratutto alla imparzialità ed onestà dei giudici nelle loro sentenze: ma tutto si subordina e si spiega con la influenza del deputato. Sicché, generalmente – e sfido tutti i miei colleghi a smentirmi – il valore del deputato non viene dato dalla sua intelligenza, dalla sua rettitudine, dal suo patriottismo; oh no! ma dalla influenza – la parola sostituita all'altra piú rude, mafia – esercitata. Guai al deputato, che nega l'influenza o non sa bene esercitarla e non sa metterla in vista e farla debitamente apprezzare! Sarà perduto o per lo meno sarà diminuito nella stima e nella fiducia dei suoi migliori amici. Nella migliore delle ipotesi sarà deriso e compianto come persona non pratica che non conosce i tempi che per i suoi scrupoli ridicoli abbandona e sacrifica i suoi fedeli sostenitori. Bisogna vedere con quale sorriso di commiserazione e di incredulità si è accolti quanto si consiglia un cittadino ad aver fiducia nell'autorità, nei magistrati, nella legge…”
Concludeva Colajanni, garibaldino, repubblicano e deputato:
“Per combattere e distruggere il Regno della Mafia è necessario, è indispensabile che il governo italiano cessi di essere il Re della Mafia! Ma esso ha preso troppo gusto ad esercitare quella sua disonesta e illecita potestà; è troppo esercitato ed indurito nel male. Siamo pervenuti al punto in cui non si può sperare nella cessazione della funzione che colla distruzione dell'organo?”
Così, tanto per ribadire che questa nostra “Storia Patria” è un tanticchio complessa e non può essere esaurita con una cieca esaltazione del Risorgimento o con la sua ri-scrittura in chiave neoborbonica.
E in ogni caso… n'to culo ai Borbone, ai Savoia, ai Berlusconi e a tutti i loro servi e sgherri e mafiosi!!!
Ma a differenza del Nitti, Colajanni fu testimone diretto degli effetti a breve e medio termine dell’unificazione nel sud e vi dedicò numerosi scritti, tra i quali “Nel Regno della Mafia – La Sicilia dai Borbone ai Sabaudi” , edito nel 1900, da cui traggo questi stralci. E ce n’è per tutti…
“… Per oltre venti secoli sotto i Cartaginesi o sotto i Romani, sotto i Bizantini o sotto i Saraceni, sotto i Normanni, gli Svevi, gli Angioini, gli Aragonesi, i Borboni sempre, sempre e sempre la Sicilia ebbe governanti violenti e disonesti…”
“… Pietro Ulloa procuratore generale a Trapani in una riservata relazione sullo stato economico e politico della Sicilia, il 3 agosto 1838, scriveva così al ministro della giustizia Parisio: « Non vi è impiegato in Sicilia che non sia prostrato al cenno di un prepotente e che non abbia pensato a tirar profitto del suo ufficio. Questa generale corruzione ha fatto ricorrere il popolo a rimedi oltremodo strani e pericolosi. Vi ha in molti paesi delle fratellanze specie di sètte che diconsi partiti, senza riunione, senz'altro legame che quello della dipendenza da un capo, che qui è un possidente, lì un arciprete. Una cassa comune sovviene ai bisogni, ora di far esonerare un funzionario, ora di conquistarlo, ora di proteggere un funzionario, ora d'incolpare un innocente. Il popolo è venuto a convenzione coi rei. Come accadono furti, escono dei mediatori ad offrire transazioni pel recuperamento degli oggetti rubati. Molti alti magistrati coprono queste fratellanze di un egida impenetrabile, come lo Scarlata, giudice della Gran Corte Civile di Palermo, come il Siracusa altro magistrato... Non è possibile indurre le guardie cittadine a perlustrare le strade; nè di trovare testimoni pei reati commessi in pieno giorno. Al centro di tale stato di dissoluzione evvi una capitale col suo lusso e le sue pretenzioni feudali in mezzo al secolo XIX, città nella quale vivono quarantamila proletari, la cui sussistenza dipende dal lusso e dal capriccio dei grandi. In questo umbelico della Sicilia si vendono gli uffici pubblici, si corrompe la giustizia, si fomenta l'ignoranza. Dal 1820 in poi il popolo si solleva spinto dal malcontento non dalle utopie del tempo. La sua sollevazione che indubbiamente avverrà potrà paragonarsi a quella dei napoletani sotto gli Aragonesi e gli Spagnuoli, quando il grido del popolo era: Muora il mal governo!».
E i Savoia non furono da meno dei Borbone:
“…E la Mafia, in fine, rese i più grandi servizi alla causa della rivoluzione contro i Borboni; e in questo addentellato politico sta una delle cause del rispetto e della devozione della medesima verso l'aristocrazia, che in massa era avversa ai Borboni […]. I più noti mafiosi furono i più valorosi combattenti nelle cosidette squadre nel 1848; gli stessi Mafiosi si batterono prodemente nel 1860 tra i picciotti di Garibaldi alle porte di Palermo e dentro Palermo.
Quando trionfa la leggendaria spedizione dei Mille di Marsala, nel momento in cui una nuova vita doveva cominciare per la Sicilia, la mafia, specialmente nella provincia di Palermo, si trovò circondata dall'aureola del patriottismo e col battesimo del sangue versato in difesa della libertà...."
I Borbone crearono la Mafia. I Sabaudi la “istituzionalizzarono”, come Colajanni dimostra semplicemente citando estratti da atti di commissioni parlamentari d’inchiesta:
"Causa dei mali della Sicilia è il malgoverno dei Borboni, la polizia di Maniscalco [Salvatore Maniscalco, capo della polizia borbonica a Palermo, ndr], sistema demoralizzatore. E sapete che cosa era la polizia di Maniscalco? Sotto Maniscalco i ladri di città erano guardie di Pubblica Sicurezza, i ladri di campagna compagni d'armi [le “Compagnie d’armi” erano gli “appaltatori” della sicurezza pubblica nel regime borbonico, ndr] . Dopo il 1860 le tradizioni di quel sistema perdurarono. Quanto alla mafia, si è adottato un sistema disonesto e fallace: per arrestare un assassino si fecero commettere due assassinii ed anche tre.”
E quanto alla risposta ai problemi della popolazione, il Regno d’Italia nel settembre del 1866, in soli sette giorni e mezzo – quanto durò la rivolta dei palermitani stanchi di miseria, di colera, di polizia e di balzelli – fece più morti (oltre 1000) che non quelli fatti in precedenza dai Borbone in tutte le insurrezioni da loro represse nel sangue…”
E a proposito della mafia negli anni della Sinistra storica dei Depretis, dei Crispi, dei Nicotera:
“…In forza di tutto ciò in Sicilia ne siamo a questo: i piú onesti, i piú corretti cittadini invocano la protezione, l'intervento del deputato in tutti i loro affari, perché sinceramente convinti che i loro avversarii – se ce ne sono – metteranno in mezzo persone influenti ai loro danni.
Non si crede alla sincerità dei concorsi pei pubblici affari; non si crede sopratutto alla imparzialità ed onestà dei giudici nelle loro sentenze: ma tutto si subordina e si spiega con la influenza del deputato. Sicché, generalmente – e sfido tutti i miei colleghi a smentirmi – il valore del deputato non viene dato dalla sua intelligenza, dalla sua rettitudine, dal suo patriottismo; oh no! ma dalla influenza – la parola sostituita all'altra piú rude, mafia – esercitata. Guai al deputato, che nega l'influenza o non sa bene esercitarla e non sa metterla in vista e farla debitamente apprezzare! Sarà perduto o per lo meno sarà diminuito nella stima e nella fiducia dei suoi migliori amici. Nella migliore delle ipotesi sarà deriso e compianto come persona non pratica che non conosce i tempi che per i suoi scrupoli ridicoli abbandona e sacrifica i suoi fedeli sostenitori. Bisogna vedere con quale sorriso di commiserazione e di incredulità si è accolti quanto si consiglia un cittadino ad aver fiducia nell'autorità, nei magistrati, nella legge…”
Concludeva Colajanni, garibaldino, repubblicano e deputato:
“Per combattere e distruggere il Regno della Mafia è necessario, è indispensabile che il governo italiano cessi di essere il Re della Mafia! Ma esso ha preso troppo gusto ad esercitare quella sua disonesta e illecita potestà; è troppo esercitato ed indurito nel male. Siamo pervenuti al punto in cui non si può sperare nella cessazione della funzione che colla distruzione dell'organo?”
Così, tanto per ribadire che questa nostra “Storia Patria” è un tanticchio complessa e non può essere esaurita con una cieca esaltazione del Risorgimento o con la sua ri-scrittura in chiave neoborbonica.
E in ogni caso… n'to culo ai Borbone, ai Savoia, ai Berlusconi e a tutti i loro servi e sgherri e mafiosi!!!
Bartleby - 21/7/2011 - 11:46
La camorra è anteriore ai Borbone e risalirebbe alla dominazione spagnola del '600 anche per le forti somiglianze con un associazione criminale del tempo nota come "confraternita della Garduna" esperta in rapine.
Franceschiello - 21/7/2011 - 18:48
No, Bartleby, per quanto mi risulta - ma sono antichi ricordi d'Università, che ora non ho agio di approfondire - Napoleone Colajanni negli ultimi due anni prima della morte, ossessionato dal pericolo bolscevico e dalle simpatie che per esso perfino i socialisti turatiani sulle prime gli accordarono, guardò di buon occhio il fascismo sansepolcrista: insomma per il fascismo movimentista che ovviamente non si era ancora fatto regime. Nota da prendere con le pinze - e, avendone il tempo e la voglia - da sottoporre a severo esame.
Gian Piero Testa - 21/7/2011 - 22:22
Franceschiello - 22/7/2011 - 12:56
Cari GPT e Franceschiello, se Colajanni fosse fascista o meno (lo era stato sicuramente nel senso di aderente e promotore dei Fasci Siciliani) e quando si sia manifestato sulla terra il primo embrione di un’organizzazione mafiosa non erano – ne converrete – i temi su cui era mia intenzione proseguire la discussione con Giorgio, nella quale si era poi inserito L’anti italiano citando il Nitti…
Semplicemente ho trovato molto interessante il libro del Colajanni che, siciliano, garibaldino in giovinezza, testimone diretto degli eventi, e poi deputato del Regno, dell’Unità e dei suoi mali e storture riconosceva una genesi complessa cui non erano stati estranei né il malgoverno e la violenza dei Borbone prima, né la violenza ed il malgoverno dei Savoia dopo, entrambi determinanti nella spoliazione del sud Italia, e della Sicilia nello specifico, e nel sorgere e radicarsi di forme di anti-Stato che, ai loro albori, furono magari genuine organizzazioni di autodifesa dei piccoli proprietari e della gente più umile ma che in breve seppero diventare le congreghe criminali che conosciamo oggi, società d’affari e di morte dove è totalmente assente l’elemento originario della difesa dei più deboli dalle angherie dei potenti.
E soprattutto ho trovato molto illuminante ed inquietante la conclusione del ragionamento del Colajanni, uomo liberale, uomo di destra e uomo di Stato, che si chiedeva se l’unica soluzione all’evidente fallimento dell’Unità d’Italia non fosse “distruggere l’organo”, cioè il Governo “Re della Mafia”.
Ciò precisato, questa nostra Malaunità suscita a 150 anni di distanza discussioni e confronti ancora così aspri e sulla base di dati e riscontri storici spesso così contrastanti da farmi pensare – a me che non sono uno storico né voglio improvvisarmi tale ma che non voglio nemmeno cadere nella trappola di approcci ideologizzati – che in molti in tutto questo tempo abbiano lavorato alacremente a nascondere verità e diffondere falsità, ognuno mosso da grandi o piccoli interessi.
Per esempio, risalgono a queste ultime settimane le polemiche destate da quanto sostenuto a proposito del “lager” savoiardo di Fenestrelle dall’ex consigliere regionale comunista Iuri Bossuto, persona di provata integrità e sempre vicino ai più deboli, cresciuto anche politicamente proprio in Val Chisone, che nella sua recente tesi di laurea in Giusrisprudenza ha sostenuto che la fortezza di Fenestrelle non fu affatto un campo di concentramento né tanto meno di sterminio di soldati e combattenti meridionali, come invece ritenuto dagli storici cosiddetti “neoborbonici” ma anche da altri – come il novarese Lorenzo Del Boca - che senza essere dei nostalgici tuttavia sono assai lontani dalla storiografia maggioritaria… I meridionali ammazzati di prigionia a Fenestrelle furono solo 4 come sostiene Bossuto? Furono solo alcune decine, come da altre ricerche d’archivio che inseriscono nel novero anche i deceduti tra i “cacciatori franchi”, reparto punitivo dell’esercito del Regno dove erano stati fatti formalmente transitare (leggasi, dove erano stati fatti scomparire come prigionieri) i combattenti borbonici catturati dopo il 1861? O furono invece addirittura 40.000, come gridano i più accesi tra gli studiosi neoborbonici? O furono comunque “migliaia, anche se non vennero registrati da nessuna parte. Morti senza onore, senza tombe, senza lapidi, senza ricordo. Morti di nessuno. Terroni”, come scriveva Del Boca nel suo “Maledetti Savoia”?
Come sono possibili cifre tanto contrastanti? Dilettantismo, distorsione ideologica, malafede?
Credo che ci sia ancora molto lavoro da fare e molte croste di interessi da rimuovere prima di avvicinarsi al vero, prima di riappropiarci della nostra Storia per come fu e non per come gli uni e gli altri ce l’hanno raccontata e ce la raccontano ancora oggi per tornaconto personale o politico o in nome del “supremo” bene della Nazione.
Semplicemente ho trovato molto interessante il libro del Colajanni che, siciliano, garibaldino in giovinezza, testimone diretto degli eventi, e poi deputato del Regno, dell’Unità e dei suoi mali e storture riconosceva una genesi complessa cui non erano stati estranei né il malgoverno e la violenza dei Borbone prima, né la violenza ed il malgoverno dei Savoia dopo, entrambi determinanti nella spoliazione del sud Italia, e della Sicilia nello specifico, e nel sorgere e radicarsi di forme di anti-Stato che, ai loro albori, furono magari genuine organizzazioni di autodifesa dei piccoli proprietari e della gente più umile ma che in breve seppero diventare le congreghe criminali che conosciamo oggi, società d’affari e di morte dove è totalmente assente l’elemento originario della difesa dei più deboli dalle angherie dei potenti.
E soprattutto ho trovato molto illuminante ed inquietante la conclusione del ragionamento del Colajanni, uomo liberale, uomo di destra e uomo di Stato, che si chiedeva se l’unica soluzione all’evidente fallimento dell’Unità d’Italia non fosse “distruggere l’organo”, cioè il Governo “Re della Mafia”.
Ciò precisato, questa nostra Malaunità suscita a 150 anni di distanza discussioni e confronti ancora così aspri e sulla base di dati e riscontri storici spesso così contrastanti da farmi pensare – a me che non sono uno storico né voglio improvvisarmi tale ma che non voglio nemmeno cadere nella trappola di approcci ideologizzati – che in molti in tutto questo tempo abbiano lavorato alacremente a nascondere verità e diffondere falsità, ognuno mosso da grandi o piccoli interessi.
Per esempio, risalgono a queste ultime settimane le polemiche destate da quanto sostenuto a proposito del “lager” savoiardo di Fenestrelle dall’ex consigliere regionale comunista Iuri Bossuto, persona di provata integrità e sempre vicino ai più deboli, cresciuto anche politicamente proprio in Val Chisone, che nella sua recente tesi di laurea in Giusrisprudenza ha sostenuto che la fortezza di Fenestrelle non fu affatto un campo di concentramento né tanto meno di sterminio di soldati e combattenti meridionali, come invece ritenuto dagli storici cosiddetti “neoborbonici” ma anche da altri – come il novarese Lorenzo Del Boca - che senza essere dei nostalgici tuttavia sono assai lontani dalla storiografia maggioritaria… I meridionali ammazzati di prigionia a Fenestrelle furono solo 4 come sostiene Bossuto? Furono solo alcune decine, come da altre ricerche d’archivio che inseriscono nel novero anche i deceduti tra i “cacciatori franchi”, reparto punitivo dell’esercito del Regno dove erano stati fatti formalmente transitare (leggasi, dove erano stati fatti scomparire come prigionieri) i combattenti borbonici catturati dopo il 1861? O furono invece addirittura 40.000, come gridano i più accesi tra gli studiosi neoborbonici? O furono comunque “migliaia, anche se non vennero registrati da nessuna parte. Morti senza onore, senza tombe, senza lapidi, senza ricordo. Morti di nessuno. Terroni”, come scriveva Del Boca nel suo “Maledetti Savoia”?
Come sono possibili cifre tanto contrastanti? Dilettantismo, distorsione ideologica, malafede?
Credo che ci sia ancora molto lavoro da fare e molte croste di interessi da rimuovere prima di avvicinarsi al vero, prima di riappropiarci della nostra Storia per come fu e non per come gli uni e gli altri ce l’hanno raccontata e ce la raccontano ancora oggi per tornaconto personale o politico o in nome del “supremo” bene della Nazione.
Bartleby - 25/7/2011 - 13:14
Cher Bartelby,Cher Giorgio...
Je commence par rappeler que nous, les ânes et mon ami Marco Valdo M.I., moi, somaro, et lui, descendant direct de Carlo Levi, d'Italo Calvino, de Pierre Valdo, de la Fraternité des Pauvres de Lyon, qui sommes par hasard – comme tous en ce monde – nés dans un lieu et une région quelconque, celle-ci étant au sud de celle-là, nous ne sommes peut-être (in italiano, forse) pas des interlocuteurs valides dans la dispute de ménage entre les deux parties de la région d'Europe qui se dénomme Italie.
Cependant...
Toutes les parties de l'Europe ont connu de pareilles mésententes et de pareils massacres... Certaines avant d'autres, certaines plus tard.
Ainsi, en fut-il de la Suède et de la Norvège...
Il suffit de regarder une carte pour voir que tout cela n'a aucun sens...
Mais, comme tu le sais, comme vous le savez, nous résidons en Wallonie, une région au sud de la Flandre et opprimée par celle-là depuis des dizaines d'années et soumise à de terribles chantages.
Je sais, je sais, toute la propagande (et donc la presse) dit le contraire...
Et ici, comme dans d'autres coins de ce monde, la seule vraie question est de savoir comment sortir de cette société où les riches tirent systématiquement profit des pauvres.
Quel intérêt y a-t-il vraiment à savoir s'il y eut il y a un siècle ou deux, cinq cents ou cinq mille ou cinquante mille morts sous la botte de l'un ou de l'autre.
En vérité, aucun.
Ce qui importe de préciser, c'est de savoir qu'en effet, il y eut ces massacres-là et qu'auparavant, il y en eut d'autres, faits par d'autres et toujours justifiés par la raison du plus fort... , et que la seule véritable question qui se pose est comment aujourd'hui assurer le vivre ensemble, tout en se débarrassant des exploiteurs qu'ils soient du sud, du nord, du centre ou d'où qu'ils viendront.
Comme tu le sais certainement, comme vous le savez certainement, la Wallonie est cette région de langue française qui jouxte les frontières germaniques et même, plus précisément, en termes guerriers, les frontières allemandes. Elle en a beaucoup souffert – en termes de massacres.
Est-ce une raison pour que les générations présentes continuent à répandre le fiel ? Bien sûr, il reste un fameux ressentiment... Mais quand même...
Nous savons faire la différence entre les Allemands, c'est-à-dire les gens qui vivent sur le territoire de ce qui actuellement s'appelle l'Allemagne (ce qui est un pays récent dans l'histoire... mais la Belgique et l'Italie ne sont pas beaucoup plus anciennes) et les nazis que certains d'entre eux furent (nombreux sans doute... ceux-là cependant disparaissent au fil des ans, comme s'en sont allés nos grands-pères), mais il faut, nous insistons sur ce point Marco Valdo M.I. et moi, il faut penser et accepter (sous toutes réserves toutefois) que les générations nouvelles ne sont plus marquées au sceau de l'enfer.
Et se battre avec elles pour que cela ne soit pas...
D'ailleurs, là comme ailleurs, les premiers massacrés (battus, vilipendés, dénigrés, méprisés, torturés, insultés, frappés, emprisonnés, mis dans des camps, assassinés... biffer les mentions inutiles) furent les Allemands qui s'opposaient à cette engeance assassine et crétine (nous disons comme ailleurs... et nous précisions
un peu : en Espagne, au Portugal, en Italie, en Grèce...).
Pareil en Italie durant le Ventennio ; pareil en Italie actuellement. D'accord, il n'y a plus trop de camps... Mais il y a la télévision, la mise au rencart... En fait, le régime actuel n'use pas des camps, car pour l'instant, il tient encore sans devoir y recourir.
D'ailleurs, les premiers mis sous la botte des Savoies, ce furent les Piémontais eux-mêmes ou les Savoyards, ou les Ligures ou les Sardes ; les premiers colonisés furent les paysans, les montagnards et le petit peuple des villes qui étaient tout proches. Ce furent les Milanais sur lesquels on tira au canon...
C'est, c'était déjà contre le peuple que se déchaînèrent les armées des riches et du Pape, et pour tout dire de l'Église catholique, apostolique et romaine, quand on chassa, comme des bêtes sauvages, les Vaudois (in italiano, Valdesi) dans les vallées alpines...
Les premiers ouvriers exploités (et globalement, ils le sont encore) dans les mines de Wallonie, dans les usines de Turin furent les paysans et au Piémont, les montagnards voisins... avant d'aller les quérir plus loin... et pas seulement au sud... Pas seulement au sud... Chez nous, ils vinrent d'Italie - certes, mais aussi, de Pologne, puis seulement ensuite, du Maroc (pays du sud), de Grèce et de Turquie (pays qui se situent à l'est)...
En RFA, quand ils ont réussi à faire sauter le mur, ils vinrent d'Allemagne de l'Est, d'Europe centrale...
Le nord et le sud, tout comme l'est et l'ouest, sont décidément des notions incertaines...
Je n'ose parler de demain... Le véritable problème est mondial... Même si, même si, nous devons nous concerter pour que l'Europe, comprenons-nous bien : les populations européennes, les pauvres d'Europe – les riches, eux, s'en sortent toujours – ne soient pas victimes des grandes manœuvres qui se déploient actuellement.
Quelles manœuvres ? Demandez au peuple grec...
Et pourquoi donc, croyez-vous, que nous racontons ces Histoires d'Allemagne ?
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Je commence par rappeler que nous, les ânes et mon ami Marco Valdo M.I., moi, somaro, et lui, descendant direct de Carlo Levi, d'Italo Calvino, de Pierre Valdo, de la Fraternité des Pauvres de Lyon, qui sommes par hasard – comme tous en ce monde – nés dans un lieu et une région quelconque, celle-ci étant au sud de celle-là, nous ne sommes peut-être (in italiano, forse) pas des interlocuteurs valides dans la dispute de ménage entre les deux parties de la région d'Europe qui se dénomme Italie.
Cependant...
Toutes les parties de l'Europe ont connu de pareilles mésententes et de pareils massacres... Certaines avant d'autres, certaines plus tard.
Ainsi, en fut-il de la Suède et de la Norvège...
Il suffit de regarder une carte pour voir que tout cela n'a aucun sens...
Mais, comme tu le sais, comme vous le savez, nous résidons en Wallonie, une région au sud de la Flandre et opprimée par celle-là depuis des dizaines d'années et soumise à de terribles chantages.
Je sais, je sais, toute la propagande (et donc la presse) dit le contraire...
Et ici, comme dans d'autres coins de ce monde, la seule vraie question est de savoir comment sortir de cette société où les riches tirent systématiquement profit des pauvres.
Quel intérêt y a-t-il vraiment à savoir s'il y eut il y a un siècle ou deux, cinq cents ou cinq mille ou cinquante mille morts sous la botte de l'un ou de l'autre.
En vérité, aucun.
Ce qui importe de préciser, c'est de savoir qu'en effet, il y eut ces massacres-là et qu'auparavant, il y en eut d'autres, faits par d'autres et toujours justifiés par la raison du plus fort... , et que la seule véritable question qui se pose est comment aujourd'hui assurer le vivre ensemble, tout en se débarrassant des exploiteurs qu'ils soient du sud, du nord, du centre ou d'où qu'ils viendront.
Comme tu le sais certainement, comme vous le savez certainement, la Wallonie est cette région de langue française qui jouxte les frontières germaniques et même, plus précisément, en termes guerriers, les frontières allemandes. Elle en a beaucoup souffert – en termes de massacres.
Est-ce une raison pour que les générations présentes continuent à répandre le fiel ? Bien sûr, il reste un fameux ressentiment... Mais quand même...
Nous savons faire la différence entre les Allemands, c'est-à-dire les gens qui vivent sur le territoire de ce qui actuellement s'appelle l'Allemagne (ce qui est un pays récent dans l'histoire... mais la Belgique et l'Italie ne sont pas beaucoup plus anciennes) et les nazis que certains d'entre eux furent (nombreux sans doute... ceux-là cependant disparaissent au fil des ans, comme s'en sont allés nos grands-pères), mais il faut, nous insistons sur ce point Marco Valdo M.I. et moi, il faut penser et accepter (sous toutes réserves toutefois) que les générations nouvelles ne sont plus marquées au sceau de l'enfer.
Et se battre avec elles pour que cela ne soit pas...
D'ailleurs, là comme ailleurs, les premiers massacrés (battus, vilipendés, dénigrés, méprisés, torturés, insultés, frappés, emprisonnés, mis dans des camps, assassinés... biffer les mentions inutiles) furent les Allemands qui s'opposaient à cette engeance assassine et crétine (nous disons comme ailleurs... et nous précisions
un peu : en Espagne, au Portugal, en Italie, en Grèce...).
Pareil en Italie durant le Ventennio ; pareil en Italie actuellement. D'accord, il n'y a plus trop de camps... Mais il y a la télévision, la mise au rencart... En fait, le régime actuel n'use pas des camps, car pour l'instant, il tient encore sans devoir y recourir.
D'ailleurs, les premiers mis sous la botte des Savoies, ce furent les Piémontais eux-mêmes ou les Savoyards, ou les Ligures ou les Sardes ; les premiers colonisés furent les paysans, les montagnards et le petit peuple des villes qui étaient tout proches. Ce furent les Milanais sur lesquels on tira au canon...
C'est, c'était déjà contre le peuple que se déchaînèrent les armées des riches et du Pape, et pour tout dire de l'Église catholique, apostolique et romaine, quand on chassa, comme des bêtes sauvages, les Vaudois (in italiano, Valdesi) dans les vallées alpines...
Les premiers ouvriers exploités (et globalement, ils le sont encore) dans les mines de Wallonie, dans les usines de Turin furent les paysans et au Piémont, les montagnards voisins... avant d'aller les quérir plus loin... et pas seulement au sud... Pas seulement au sud... Chez nous, ils vinrent d'Italie - certes, mais aussi, de Pologne, puis seulement ensuite, du Maroc (pays du sud), de Grèce et de Turquie (pays qui se situent à l'est)...
En RFA, quand ils ont réussi à faire sauter le mur, ils vinrent d'Allemagne de l'Est, d'Europe centrale...
Le nord et le sud, tout comme l'est et l'ouest, sont décidément des notions incertaines...
Je n'ose parler de demain... Le véritable problème est mondial... Même si, même si, nous devons nous concerter pour que l'Europe, comprenons-nous bien : les populations européennes, les pauvres d'Europe – les riches, eux, s'en sortent toujours – ne soient pas victimes des grandes manœuvres qui se déploient actuellement.
Quelles manœuvres ? Demandez au peuple grec...
Et pourquoi donc, croyez-vous, que nous racontons ces Histoires d'Allemagne ?
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Marco Valdo M.I. - 25/7/2011 - 22:42
C'è stata molta discussione a margine di questa canzone ma nessuno ha finora rilevato che la prima strofa - che andrebbe messa tra virgolette - non è di Mimmo Cavallo ma è la traduzione italiana di una breve ed amara poesia della ceca Zuzana Boryslawska, scritta nei giorni del 1968 in cui i carrarmati sovietici sferragliavano per Praga...
Bernart Bartleby - 21/3/2015 - 16:58
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Testo e Musica di Cosimo ("Mimmo") Cavallo e Andrea Simiele
Album: Quando Saremo Fratelli Uniti
Dedico questa canzone che porta il titolo dell'ultimo CD di Mimmo Cavallo, a tutti i compagni e gli amici "polentoni" collaboratori del sito (admins e non) e in particolare ai (ahi!) piemuntìsi Adriana e Alessandro-Bartleby, al longobardo Gian Piero Testa e ai toschi Riccardo, Daniela e Lorenzo (scusate se dimentico qualcuno, ma i nordici siete sempre di più). Quando saremo fratelli uniti, quasi una lennoniana "Imagine" italica –meno utopistica e trasognante della prima in quanto espressione di reali quanto crudi ed efferati conflitti della nostra storia, ma che pertanto vorrei potesse, anche lei, varcare i maledetti confini nazionali per estendersi al Nord e al Sud dell'intero globo, che, nella sostanza, ha sofferto e continua a soffrire dello stesso tipo di guerra e di guerre.. . Quando saremo fratelli uniti ...ma forse un po' noi (mi auguro) lo siamo già..:)
da giorgio, il terrone (turrúni, terùn, cul-terreux, etc.)