Comincia tutto sempre
con la città che impone
parola sguardo senso legge
la voce del padrone
la campagna e la montagna
senza alcuna condizione
si immolino al progresso
alla sua grande ragione
all'immensa megamacchina
che non si ferma ad aspettare
chi perde tempo a far domande
a chi serve a cosa serve
chi lo paga chi ha deciso
perchè mai questa violenza
e allora in Val di Susa
una nuova Resistenza
Vent'anni sono lunghi
c'è chi nasce e c'è chi muore
generazioni che procedono
nella stessa direzione
radicate nella terra
nel senso del comune
e da questo contagio
nessuno ne è immune
Contro il traforo i resistenti
a Venaus eran sui prati
arrivarono i gendarmi
teste e ossa fracassati
i resistenti tornarono
dai sentieri del bosco
si ripresero i prati
e alrtri anni son passati.
A Maddalena di Chiomonte
la battaglia finale
schiere di gendarmi
schiere di corpi su cui passare
ma dopo questo insulto
ancora più forte la convinzione
che in questo stare insieme
è l'unica ragione.
Recalcitro al comando
del progresso infinito
con le armi e la violenza
si impone il sacrificio
resistere allo scempio
è il mio dover di madre
altra decisione sovrana non c'è
questa è la mia terra
ma anche di chi viene
la mia terra rifiuta
solo chi si impone
opporsi al dio denaro
è una questione di coscienza
un patto naturale di resistenza.
Fiaccole accese a rischiarare i monti
si levano i canti dei figli dei figli
la parete calma si illumina di notte
noi ci siamo!
Fiaccole accese a rischiarare i monti
si levano i canti dei figli dei figli
la parete calma si illumina di notte
noi ci siamo!
con la città che impone
parola sguardo senso legge
la voce del padrone
la campagna e la montagna
senza alcuna condizione
si immolino al progresso
alla sua grande ragione
all'immensa megamacchina
che non si ferma ad aspettare
chi perde tempo a far domande
a chi serve a cosa serve
chi lo paga chi ha deciso
perchè mai questa violenza
e allora in Val di Susa
una nuova Resistenza
Vent'anni sono lunghi
c'è chi nasce e c'è chi muore
generazioni che procedono
nella stessa direzione
radicate nella terra
nel senso del comune
e da questo contagio
nessuno ne è immune
Contro il traforo i resistenti
a Venaus eran sui prati
arrivarono i gendarmi
teste e ossa fracassati
i resistenti tornarono
dai sentieri del bosco
si ripresero i prati
e alrtri anni son passati.
A Maddalena di Chiomonte
la battaglia finale
schiere di gendarmi
schiere di corpi su cui passare
ma dopo questo insulto
ancora più forte la convinzione
che in questo stare insieme
è l'unica ragione.
Recalcitro al comando
del progresso infinito
con le armi e la violenza
si impone il sacrificio
resistere allo scempio
è il mio dover di madre
altra decisione sovrana non c'è
questa è la mia terra
ma anche di chi viene
la mia terra rifiuta
solo chi si impone
opporsi al dio denaro
è una questione di coscienza
un patto naturale di resistenza.
Fiaccole accese a rischiarare i monti
si levano i canti dei figli dei figli
la parete calma si illumina di notte
noi ci siamo!
Fiaccole accese a rischiarare i monti
si levano i canti dei figli dei figli
la parete calma si illumina di notte
noi ci siamo!
envoyé par adriana - 2/7/2011 - 15:14
Langue: français
Version française – VAL DE SUSA LIBRE – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson italienne – Libera Val di Susa – Marco Rovelli – 27 juin 2011
Enregistrée ce matin, au vol, le cœur avec le peuple du Val de Susa, avec leur raison, qui est la mienne et celle de tous pour tous. [mr]
Chanson italienne – Libera Val di Susa – Marco Rovelli – 27 juin 2011
Enregistrée ce matin, au vol, le cœur avec le peuple du Val de Susa, avec leur raison, qui est la mienne et celle de tous pour tous. [mr]
Dis-moi, Marco Valdo M.I. mon ami, pourquoi tu as traduit avec tant d'empressement cette chanson sur le Val de Susa...
Mais tout simplement, mon ami Lucien l'âne, car il y a eu là, ces derniers jours, une fameuse bataille entre les civils et les militaires, entre les montagnards, d'un côté et de l'autre, les gens d'affaires et leurs sbires. Et tout ça car certains une fois de plus veulent encore et toujours se faire des richesses au détriment des populations et des paysages...
Bref, si je comprends bien, dit Lucien l'âne en frémissant de toute son échine redressée raide sur son dos, voilà donc encore un épisode de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches mènent contre les pauvres pour imposer leurs mœurs, leurs folies, leurs exigences démentielles....
En effet, la folie de la vitesse, clé de voûte de l'absurde civilisation, s'est emparée des humains à tel point qu'ils n'hésitent pas à passer en force sur d'autres humains, à les écraser à coups de matraques, de grenades fumigènes, de bastonnades, et d'autres brutalités diverses... Ils appellent ça, la démocratie...
J'avais déjà cru le comprendre. L'État contre le peuple, la civilisation contre les hommes. Gloire aux machines les plus efficientes et aux revenus que d'aucuns peuvent en tirer... Maintenant et dans les siècles des siècles, ainsi soit-il. Cela dit, ce Val de Susa, pour nos amis qui ne le sauraient pas, est en fait la vallée de Suse, celle qui vit passer d'autres armées : Hannibal et ses éléphants, César qui s'en alla mater les Gaulois et leur imposer l'Impero de l'époque, par Charlemagne, par les Lombards qui envahirent la plaine, par d'autres armées encore... Mais on entend d'ici le refrain : On n'arrête pas le progrès...
Voire... encore faut-il savoir ce qui est progrès et ce qui est caprice de riches... Et ce train à grande vitesse me paraît bien être une lubie, un objet réservé, un machin inutile et tout-à-fait régressif. Il a bien fallu qu'ils ralentissent leurs automobiles...la question est donc : Va-t-on continuer à laisser se développer cette manie de la vitesse, va-t-on laisser se poursuivre cette destruction de la planète pour satisfaire des ambitions démesurées, pour caliner cet infantilisme civilisateur... On engloutit là – dans le Val de Suse – des milliards, mais on n'a pas de moyens pour les écoles, on laisse les jeunes dans le désarroi, on laisse même des villes baigner dans l'ordure, des hôpitaux sans moyens, des peuples mourir de faim, des gens pourrir dans d'immenses misères... Ainsi, au moment-même où on supprime les trains de campagne, des petites villes, les trains des petites gens...il y en a qui veulent leur tchouc-tchouc express... et peu importe que crève tout autour de leur voie de compétition. Pense donc, Lucien mon ami l'âne qui a tant parcouru le monde de ton petit pas, ils gagneront du temps pour faire encore plus de leurs tristes affaires...
En effet, ce monde est d'une grande absurdité, d'une immense méchanceté, d'un égoïsme d'enfant gâté. Crois-moi, on est au cœur-même de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font pour accroître encore et toujours leur richesse... C'est elle, le poison du monde humain, elle qu'il convient de faire disparaître. Ici, nous deux, on ne peut y faire grand-chose, ce qui me désole, mais raison de plus pour reprendre patiemment notre tâche et tisser le linceul de ce vieux monde déboussolé, infantile, absurde et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Mais tout simplement, mon ami Lucien l'âne, car il y a eu là, ces derniers jours, une fameuse bataille entre les civils et les militaires, entre les montagnards, d'un côté et de l'autre, les gens d'affaires et leurs sbires. Et tout ça car certains une fois de plus veulent encore et toujours se faire des richesses au détriment des populations et des paysages...
Bref, si je comprends bien, dit Lucien l'âne en frémissant de toute son échine redressée raide sur son dos, voilà donc encore un épisode de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches mènent contre les pauvres pour imposer leurs mœurs, leurs folies, leurs exigences démentielles....
En effet, la folie de la vitesse, clé de voûte de l'absurde civilisation, s'est emparée des humains à tel point qu'ils n'hésitent pas à passer en force sur d'autres humains, à les écraser à coups de matraques, de grenades fumigènes, de bastonnades, et d'autres brutalités diverses... Ils appellent ça, la démocratie...
J'avais déjà cru le comprendre. L'État contre le peuple, la civilisation contre les hommes. Gloire aux machines les plus efficientes et aux revenus que d'aucuns peuvent en tirer... Maintenant et dans les siècles des siècles, ainsi soit-il. Cela dit, ce Val de Susa, pour nos amis qui ne le sauraient pas, est en fait la vallée de Suse, celle qui vit passer d'autres armées : Hannibal et ses éléphants, César qui s'en alla mater les Gaulois et leur imposer l'Impero de l'époque, par Charlemagne, par les Lombards qui envahirent la plaine, par d'autres armées encore... Mais on entend d'ici le refrain : On n'arrête pas le progrès...
Voire... encore faut-il savoir ce qui est progrès et ce qui est caprice de riches... Et ce train à grande vitesse me paraît bien être une lubie, un objet réservé, un machin inutile et tout-à-fait régressif. Il a bien fallu qu'ils ralentissent leurs automobiles...la question est donc : Va-t-on continuer à laisser se développer cette manie de la vitesse, va-t-on laisser se poursuivre cette destruction de la planète pour satisfaire des ambitions démesurées, pour caliner cet infantilisme civilisateur... On engloutit là – dans le Val de Suse – des milliards, mais on n'a pas de moyens pour les écoles, on laisse les jeunes dans le désarroi, on laisse même des villes baigner dans l'ordure, des hôpitaux sans moyens, des peuples mourir de faim, des gens pourrir dans d'immenses misères... Ainsi, au moment-même où on supprime les trains de campagne, des petites villes, les trains des petites gens...il y en a qui veulent leur tchouc-tchouc express... et peu importe que crève tout autour de leur voie de compétition. Pense donc, Lucien mon ami l'âne qui a tant parcouru le monde de ton petit pas, ils gagneront du temps pour faire encore plus de leurs tristes affaires...
En effet, ce monde est d'une grande absurdité, d'une immense méchanceté, d'un égoïsme d'enfant gâté. Crois-moi, on est au cœur-même de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font pour accroître encore et toujours leur richesse... C'est elle, le poison du monde humain, elle qu'il convient de faire disparaître. Ici, nous deux, on ne peut y faire grand-chose, ce qui me désole, mais raison de plus pour reprendre patiemment notre tâche et tisser le linceul de ce vieux monde déboussolé, infantile, absurde et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
VAL DE SUSA LIBRE
Tout commence toujours
Par la ville qui impose
Des mots, des regards sans loi
La voix de son maître.
La campagne et la montagne
Sans condition
Doivent s'immoler au progrès
À sa grande raison
À son immense mégamachine
Qui ne s'arrête pas pour attendre
Celui qui perd son temps pour comprendre
À qui ça sert à quoi ça sert
Qui la paye qui a décidé
Pourquoi cette violence
Et alors en Val de Susa
La Résistance est à nouveau là.
Vingt ans, c'est long
On vit, on meurt
Les générations avancent
Dans la même direction
Enracinées dans leur terre
Dans le sens du bien commun
De cette contagion
Personne n'en est immun.
Contre le tunnel les résistants
À Venaus étaient présents
Les gendarmes arrivèrent
Têtes et os fracassèrent
Les résistants revinrent
Par les sentiers du bois
Et d'autres années se sont écoulées.
À Maddalena di Chiomonte
La bataille finale
Aligna les gendarmes
Aligna les corps sur lesquels passer
Mais après cette attaque
La conviction est plus forte encore
Qu'en cela, rester unis
Doit être la raison unique.
Je résiste au commandement
Du progrès infini
Avec la violence et les armes
On impose le sacrifice
Résister au massacre
Est mon devoir de mère
Il n'y a pas d'autre décision possible
C'est ma terre
C'est aussi celle de celui qui vient
Ma terre refuse seulement
Celui qui s'impose
S'opposer à l'argent
Est une question de conscience
Un acte naturel de résistance.
Flambeaux allumés pour éclairer les montagnes
Les chants des fils des fils s'élèvent
La paroi calme s'illumine de nuit
Nous voici !
Flambeaux allumés pour éclairer les montagnes
Les chants des fils des fils s'élèvent
La paroi calme s'illumine de nuit
Nous voici !
Tout commence toujours
Par la ville qui impose
Des mots, des regards sans loi
La voix de son maître.
La campagne et la montagne
Sans condition
Doivent s'immoler au progrès
À sa grande raison
À son immense mégamachine
Qui ne s'arrête pas pour attendre
Celui qui perd son temps pour comprendre
À qui ça sert à quoi ça sert
Qui la paye qui a décidé
Pourquoi cette violence
Et alors en Val de Susa
La Résistance est à nouveau là.
Vingt ans, c'est long
On vit, on meurt
Les générations avancent
Dans la même direction
Enracinées dans leur terre
Dans le sens du bien commun
De cette contagion
Personne n'en est immun.
Contre le tunnel les résistants
À Venaus étaient présents
Les gendarmes arrivèrent
Têtes et os fracassèrent
Les résistants revinrent
Par les sentiers du bois
Et d'autres années se sont écoulées.
À Maddalena di Chiomonte
La bataille finale
Aligna les gendarmes
Aligna les corps sur lesquels passer
Mais après cette attaque
La conviction est plus forte encore
Qu'en cela, rester unis
Doit être la raison unique.
Je résiste au commandement
Du progrès infini
Avec la violence et les armes
On impose le sacrifice
Résister au massacre
Est mon devoir de mère
Il n'y a pas d'autre décision possible
C'est ma terre
C'est aussi celle de celui qui vient
Ma terre refuse seulement
Celui qui s'impose
S'opposer à l'argent
Est une question de conscience
Un acte naturel de résistance.
Flambeaux allumés pour éclairer les montagnes
Les chants des fils des fils s'élèvent
La paroi calme s'illumine de nuit
Nous voici !
Flambeaux allumés pour éclairer les montagnes
Les chants des fils des fils s'élèvent
La paroi calme s'illumine de nuit
Nous voici !
envoyé par Marco Valdo M.I. - 4/7/2011 - 21:37
Radio blackout - Audio completo della conferenza stampa dei comitati
La diretta realizzata da Radio blackout
La diretta realizzata da Radio blackout
Eccolo lì il solito spauracchio dei blecche-blocche, sono almeno dieci anni che ce lo agitano... Quando non ci sono se li inventano, e quando ci sono li lasciano agire indisturbati per poi aggredire i manifestanti... Solita strategia del cazzo che viene poi cavalcata non solo dagli stessi mandanti (vedi il ministro Maroni, che invoca il "tentato omicidio" quando il primo responsabile delle violenze è proprio lui) ma anche dal "presidente per tutte le stagioni", il nostro ineffabile Napolitano, dai falsi democratici del Piddì e financo da quelli che un giorno appoggiano la protesta ed il giorno dopo fanno i distinguo (da Grillo a Vendola a Ferrentino)...
Non ci vuole tanto per capire che 'sti blecche-blocche sono più che altro il frutto di qualche corso di "psicologia e propaganda applicata alla controinsurrezione" tenuto nelle scuole di addestramento dei "cyber-tutori dell'ordine"...
Non ci vuole tanto per capire che 'sti blecche-blocche sono più che altro il frutto di qualche corso di "psicologia e propaganda applicata alla controinsurrezione" tenuto nelle scuole di addestramento dei "cyber-tutori dell'ordine"...
Cioccoblocco - 5/7/2011 - 09:07
A AGOSTINO GHIGLIA E STEFANO ESPOSITO
Vorrei presentarmi alle persone sopra citate. Scusate se non vi chiamo signori ma qui in Valle di Susa siamo un po’ francesi e il nostro “signore” equivale al francese “monsieur”, termine con il quale i nostri “cugini d’oltralpe” chiamano le persone perbene.
Mi chiamo Walter Neirotti e vivo in Valle di Susa da quasi cinquantanove anni. Da quando sono stati presentati i molti progetti della linea ferroviaria Torino – Lyon mi sono sempre opposto, prima di tutto come uomo che crede in un mondo diverso (dal vostro), ma anche dal punto di vista tecnico, grazie a qualche conoscenza maturata in tanti anni di lavoro ferroviario ( ma adesso sono “ritirato dal lavoro” quindi un parassita a carico dell’INPS).
Non essendo un tipo da “prima linea” la mia opposizione non è mai apparsa, anche se ho partecipato a molte delle iniziative proposte dai comitati NO TAV o dalle istituzioni locali. Naturalmente, seguendo le mie inclinazioni culturali e caratteriali, sempre in modo pacifico e sono certo che questo sarà per voi ulteriore motivo di dispiacere perché è ovvio (per voi) che i valsusini sono tutti violenti. In ultimo poi, avendo tra l’altro raggiunto la pensione (non dopo il breve arco di una legislatura come tanti vostri compari ma avendo lavorato una vita) ho più tempo da dedicare non certo solo al problema della Torino – Lyon ma soprattutto ad altre forme di volontariato, che pratico almeno da quando ho finito gli studi (immagino che per voi anche questo rappresenti un punto a mio sfavore). Sappiate inoltre che, come tanti altri black block, sono stato gasato alla Maddalena di Chiomonte il 27 giugno e il 3 luglio, mentre il 24 luglio era ancora lì con il mio vecchio cappello alpino.
Per questi motivi vi pregherei, nelle vostre ringhiate contro i no tav, di includere almeno una volta il mio nome. Per quel poco che ho fatto non pretendo di esser chiamato terrorista (sarebbe troppo onore), ma almeno facinoroso, teppista o altri termini similari che non faticherete a trovare in quanto fanno da sempre parte del vostro vocabolario.
Resto quindi in attesa di vostro gradito riscontro.
PS Dimenticavo di darmi la “mazzata finale”. Come mi ha insegnato Don Gallo anche io mi sento “angelicamente anarchico”.
Walter Neirotti da notav.info
Vorrei presentarmi alle persone sopra citate. Scusate se non vi chiamo signori ma qui in Valle di Susa siamo un po’ francesi e il nostro “signore” equivale al francese “monsieur”, termine con il quale i nostri “cugini d’oltralpe” chiamano le persone perbene.
Mi chiamo Walter Neirotti e vivo in Valle di Susa da quasi cinquantanove anni. Da quando sono stati presentati i molti progetti della linea ferroviaria Torino – Lyon mi sono sempre opposto, prima di tutto come uomo che crede in un mondo diverso (dal vostro), ma anche dal punto di vista tecnico, grazie a qualche conoscenza maturata in tanti anni di lavoro ferroviario ( ma adesso sono “ritirato dal lavoro” quindi un parassita a carico dell’INPS).
Non essendo un tipo da “prima linea” la mia opposizione non è mai apparsa, anche se ho partecipato a molte delle iniziative proposte dai comitati NO TAV o dalle istituzioni locali. Naturalmente, seguendo le mie inclinazioni culturali e caratteriali, sempre in modo pacifico e sono certo che questo sarà per voi ulteriore motivo di dispiacere perché è ovvio (per voi) che i valsusini sono tutti violenti. In ultimo poi, avendo tra l’altro raggiunto la pensione (non dopo il breve arco di una legislatura come tanti vostri compari ma avendo lavorato una vita) ho più tempo da dedicare non certo solo al problema della Torino – Lyon ma soprattutto ad altre forme di volontariato, che pratico almeno da quando ho finito gli studi (immagino che per voi anche questo rappresenti un punto a mio sfavore). Sappiate inoltre che, come tanti altri black block, sono stato gasato alla Maddalena di Chiomonte il 27 giugno e il 3 luglio, mentre il 24 luglio era ancora lì con il mio vecchio cappello alpino.
Per questi motivi vi pregherei, nelle vostre ringhiate contro i no tav, di includere almeno una volta il mio nome. Per quel poco che ho fatto non pretendo di esser chiamato terrorista (sarebbe troppo onore), ma almeno facinoroso, teppista o altri termini similari che non faticherete a trovare in quanto fanno da sempre parte del vostro vocabolario.
Resto quindi in attesa di vostro gradito riscontro.
PS Dimenticavo di darmi la “mazzata finale”. Come mi ha insegnato Don Gallo anche io mi sento “angelicamente anarchico”.
Walter Neirotti da notav.info
CCG/AWS Staff - 29/7/2011 - 17:51
Un messaggio da Erri de Luca per la Val di Susa
Si succedono governi e governatori, di qualunque specie essi rinnovano l’empio progetto di traforo e strazio della valle di Susa. Empio progetto perchè empia è la bestemmia contro la terra, madre sacrificata allo sventramento per l’inutile seconda linea ferroviaria.
Voi non siete gli indiani d’america, scacciati dai vostri pascoli dallo sterminio dei bisonti e dalla posa di una via ferrata. Voi siete i legittimi eredi di una terra aggredita da interessi estranei, che vogliono asservirla. Voi non siete i nemici del progresso ma l’avamposto di una nuova speranza di progredire insieme al proprio suolo.
Si succedono governi e governatori indifferenti alle vostre ragioni. Non amministrano una comunità, la trattano invece da provincia conquistata da un impero.
La vostra lotta è necessaria, non soltanto giusta. E’ necessaria e urgente la lotta di una vallata contro la riduzione in servitù del proprio suolo. L’empietà contro la vostra terra d’essere sconfitta e lo sarà.
Erri De Luca
Fonte notav.info
Si succedono governi e governatori, di qualunque specie essi rinnovano l’empio progetto di traforo e strazio della valle di Susa. Empio progetto perchè empia è la bestemmia contro la terra, madre sacrificata allo sventramento per l’inutile seconda linea ferroviaria.
Voi non siete gli indiani d’america, scacciati dai vostri pascoli dallo sterminio dei bisonti e dalla posa di una via ferrata. Voi siete i legittimi eredi di una terra aggredita da interessi estranei, che vogliono asservirla. Voi non siete i nemici del progresso ma l’avamposto di una nuova speranza di progredire insieme al proprio suolo.
Si succedono governi e governatori indifferenti alle vostre ragioni. Non amministrano una comunità, la trattano invece da provincia conquistata da un impero.
La vostra lotta è necessaria, non soltanto giusta. E’ necessaria e urgente la lotta di una vallata contro la riduzione in servitù del proprio suolo. L’empietà contro la vostra terra d’essere sconfitta e lo sarà.
Erri De Luca
Fonte notav.info
adriana - 9/12/2011 - 09:24
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Registrata stamani, al volo, il cuore con il popolo della Val di Susa, con la loro ragione, che è la mia, di tutti per tutti.
mr
Fonte : Nazione indiana
Testo ripreso da Il deposito