Frères, vite en grève !
Demandez bien haut,
Toujours et sans trêve
Le pain qu’il vous faut.
Toutes tes victimes, bourgeois jouisseur
Quitteront tes mines, à bas l’exploiteur !
Nos braves mineurs sont en grève,
Chacun discute longuement,
Alors qu’ils travaillent sans trêve
Seront-ils heureux un moment ?
S’ils demandent pour leur famille
Du pain et de l’eau pour boisson
Vous demandez qu’on les fusille
Ou bien qu’on les jette en prison.
Frères, vite en grève !
Demandez bien haut,
Toujours et sans trêve
Le pain qu’il vous faut.
Toutes tes victimes, bourgeois jouisseur
Quitteront tes mines, à bas l’exploiteur !
Il ne faut pas en République
Retirer le pain du travailleur
Ce n’est pas pour toi, bourgeois cynique
Qui mangera toujours le meilleur
Donnez donc aux mineurs en grèves
Ce qu’ils demandent avec raison
Et n’attendez pas alors qu’ils crèvent
De faim au seuil de votre maison.
Demandez bien haut,
Toujours et sans trêve
Le pain qu’il vous faut.
Toutes tes victimes, bourgeois jouisseur
Quitteront tes mines, à bas l’exploiteur !
Nos braves mineurs sont en grève,
Chacun discute longuement,
Alors qu’ils travaillent sans trêve
Seront-ils heureux un moment ?
S’ils demandent pour leur famille
Du pain et de l’eau pour boisson
Vous demandez qu’on les fusille
Ou bien qu’on les jette en prison.
Frères, vite en grève !
Demandez bien haut,
Toujours et sans trêve
Le pain qu’il vous faut.
Toutes tes victimes, bourgeois jouisseur
Quitteront tes mines, à bas l’exploiteur !
Il ne faut pas en République
Retirer le pain du travailleur
Ce n’est pas pour toi, bourgeois cynique
Qui mangera toujours le meilleur
Donnez donc aux mineurs en grèves
Ce qu’ils demandent avec raison
Et n’attendez pas alors qu’ils crèvent
De faim au seuil de votre maison.
Contributed by Bartleby - 2011/6/14 - 13:09
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Testo trovato su Chants de Luttes
Canzone dei minatori di Montceau-les-Mines, cittadina del bacino minerario Saône-et-Loire in Borgogna.
Lo sfruttamento del carbone a Montciau loo moignes (il nome del paese in langue d'oïl) ebbe inizio nella prima metà dell’800. In galleria si lavorava a partire dai 12 anni e per 10-12 ore al giorno. Gli incidenti e le esplosioni erano frequenti (più di 400 morti tra il 1813 ed il 1882).
Gli ultimi due decenni del secolo furono caratterizzati da un grande fermento dei lavoratori che si organizzarono in un sindacato molto attivo di ispirazione anarchica che nel 1878, nel 1899 e poi ancora nel 1901 diede del gran filo da torcere a padroni e polizia.
Il primo grande sciopero del 1878 fu anche il più duro e da esso sorse pure una vera e propria frangia armata dei lavoratori, la cosiddetta “Bande Noire” che – un po’ come i Molly Maguires - prima di essere infiltrata e sgominata, tra il 1882 ed il 1884 assestò dei bei colpi contro simboli e protagonisti locali dello sfruttamento. La Bande Noire rivendicava le proprie azioni ed attentati sul giornaletto “Le Révolté” e si firmava per esteso con il nome “L’affamé, la dynamite, le revolver à la main, la suppression des bourgeois”.
E’ invece nel corso dello sciopero del 1899 che fu coniata l’espressione “sindacato giallo”, inteso come organizzazione filo padronale, con riferimento ai crumiri organizzati che erano soliti ritrovarsi in certi locali dove, per non essere visti dall’esterno, i vetri venivano foderati di carta giallognola. Naturalmente il divertimento preferito dai “grevisti” era quello di tirarci i sassi in quelle finestre…
(fonte: fr.wikipedia)