Sebben che siamo donne
paura non abbiamo
per amor dei nostri figli
per amor dei nostri figli
sebben che siamo donne
paura non abbiamo
per amor dei nostri figli
in lega ci mettiamo
A oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori, e noialtri lavoratori
a oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori vogliam la libertà
E la libertà non viene
perché non c’è l’unione
crumiri col padrone
crumiri col padrone
e la libertà non viene
perché non c’è l’unione
crumiri col padrone
son tutti da ammazzar
A oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori, e noialtri lavoratori
a oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori vogliam la libertà
Sebben che siamo donne
Paura non abbiamo
abbiam delle belle buone lingue
abbiam delle belle buone lingue
sebben che siamo donne
paura non abbiamo
abbiam delle belle buone lingue
e ben ci difendiamo
A oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori, e noialtri lavoratori
a oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori vogliam la libertà
E voialtri signoroni
che ci avete tanto orgoglio
abbassate la superbia
abbassate la superbia
e voialtri signoroni
che ci avete tanto orgoglio
abbassate la superbia
e aprite il portafoglio
A oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori, e noialtri lavoratori
a oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori
I vuruma vess pagà
A oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori, e noialtri lavoratori
a oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori vogliam la libertà
paura non abbiamo
per amor dei nostri figli
per amor dei nostri figli
sebben che siamo donne
paura non abbiamo
per amor dei nostri figli
in lega ci mettiamo
A oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori, e noialtri lavoratori
a oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori vogliam la libertà
E la libertà non viene
perché non c’è l’unione
crumiri col padrone
crumiri col padrone
e la libertà non viene
perché non c’è l’unione
crumiri col padrone
son tutti da ammazzar
A oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori, e noialtri lavoratori
a oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori vogliam la libertà
Sebben che siamo donne
Paura non abbiamo
abbiam delle belle buone lingue
abbiam delle belle buone lingue
sebben che siamo donne
paura non abbiamo
abbiam delle belle buone lingue
e ben ci difendiamo
A oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori, e noialtri lavoratori
a oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori vogliam la libertà
E voialtri signoroni
che ci avete tanto orgoglio
abbassate la superbia
abbassate la superbia
e voialtri signoroni
che ci avete tanto orgoglio
abbassate la superbia
e aprite il portafoglio
A oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori, e noialtri lavoratori
a oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori
I vuruma vess pagà
A oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori, e noialtri lavoratori
a oilì oilì oilà e la lega crescerà
e noialtri lavoratori vogliam la libertà
envoyé par Marco Valdo M.I. - 4/6/2011 - 14:54
Langue: français
Version française - BIEN QUE NOUS SOYONS DES FEMMES – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson italienne – Sebben che siamo donne - anonyme
Chanson italienne – Sebben che siamo donne - anonyme
Souviens-toi, Marco Valdo M.I., mon ami, tu avais promis de mettre en ligne une chanson de lutte des femmes italiennes... et nos amis attendent toujours.
Tu as parfaitement raison et je m'en souviens très bien. Sauf qu'il m'a fallu dégager du temps pour la famille et plus encore qu'à l'ordinaire. Tu sais ce que c'est les histoires d'enfants malades... Je veux dire assez gravement... On n' a pas trop à se poser des questions, il faut être là et disponible. Et puis, pour cette chanson, j'ai rencontré une autre difficulté que je laisserai résoudre aux amis des CCG – Chansons Contre la Guerre et qui est de choisir une interprétation ...
Là, dit Lucien l'âne en se dandinant un peu, là, il y a l'embarras du choix et il est sûr que les amis italiens feront un choix bien fondé... Mais, dis-moi, elle raconte quoi cette chanson.
En fait, c'est le chant de lutte des femmes italiennes qui l’entonnent avec un bel enthousiasme lors des manifestations et bien entendu, le 8 mars lors de la Fête de la femme.Et peut-être plus encore, quand elles sont en exil... Quand elles vivent en émigration. Comme bien tu penses, il s'agit d'un chant populaire et son origine remonte à plus d'un siècle... Aux grands débuts de l'industrialisation et des luttes ouvrières. Tu le verras ou tu l'entendras avec ce « noialtri lavoratori » - « nous autres travailleurs » qui pourrait paraître étrange dans un chant de lutte de femmes... Mais, comme je te l'ai dit, « Sebben che siamo donne » dérive d’un chant de lutte des premiers syndicalistes italiens au XIXième siècle et la « lega » - en français : « Ligue », dont il est question dans la chanson, n’est autre que la forme première de l’organisation syndicale. Même si à présent, ce terme a été pris par certain groupement politique...
Tu sais, Marco Valdo M.I., des ligues, il y en a toujours eu, des ligues et depuis fort longtemps. J'en tiens pour preuve cette chanson de Brassens, Oncle Archibald et ce couplet :
Et en effet, Lucien l'âne mon ami, on ne peut quand même pas soupçonner Tonton Georges d'être royaliste ou partisan de la Ligue, qui regroupait les catholiques du Duc de Guise – celui-là même qui était plus grand mort que vivant. Georges qui chantait : « Dieu ce qu'ils nous emmerdent, ces foutus calotins... » Quant aux « croumirs », dont parle la chanson, ce sont ceux qu'on appelle souvent en français – ils ont même un syndicat – les « jaunes ».
Et nous, toi, moi et les autres qui nous accompagnent, tout comme ces femmes, nous n'avons pas peur et comme il est dit dans le chant des canuts, nous tissons le linceul de ce vieux monde machiste, exploiteur et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Tu as parfaitement raison et je m'en souviens très bien. Sauf qu'il m'a fallu dégager du temps pour la famille et plus encore qu'à l'ordinaire. Tu sais ce que c'est les histoires d'enfants malades... Je veux dire assez gravement... On n' a pas trop à se poser des questions, il faut être là et disponible. Et puis, pour cette chanson, j'ai rencontré une autre difficulté que je laisserai résoudre aux amis des CCG – Chansons Contre la Guerre et qui est de choisir une interprétation ...
Là, dit Lucien l'âne en se dandinant un peu, là, il y a l'embarras du choix et il est sûr que les amis italiens feront un choix bien fondé... Mais, dis-moi, elle raconte quoi cette chanson.
En fait, c'est le chant de lutte des femmes italiennes qui l’entonnent avec un bel enthousiasme lors des manifestations et bien entendu, le 8 mars lors de la Fête de la femme.Et peut-être plus encore, quand elles sont en exil... Quand elles vivent en émigration. Comme bien tu penses, il s'agit d'un chant populaire et son origine remonte à plus d'un siècle... Aux grands débuts de l'industrialisation et des luttes ouvrières. Tu le verras ou tu l'entendras avec ce « noialtri lavoratori » - « nous autres travailleurs » qui pourrait paraître étrange dans un chant de lutte de femmes... Mais, comme je te l'ai dit, « Sebben che siamo donne » dérive d’un chant de lutte des premiers syndicalistes italiens au XIXième siècle et la « lega » - en français : « Ligue », dont il est question dans la chanson, n’est autre que la forme première de l’organisation syndicale. Même si à présent, ce terme a été pris par certain groupement politique...
Tu sais, Marco Valdo M.I., des ligues, il y en a toujours eu, des ligues et depuis fort longtemps. J'en tiens pour preuve cette chanson de Brassens, Oncle Archibald et ce couplet :
"Nul n'y contestera tes droits
Tu pourras crier "Vive le roi!"
Sans intrigue
Si l'envie te prend de changer
Tu pourras crier sans danger
"Vive la Ligue,
Vive la Ligue!"
Tu pourras crier "Vive le roi!"
Sans intrigue
Si l'envie te prend de changer
Tu pourras crier sans danger
"Vive la Ligue,
Vive la Ligue!"
Et en effet, Lucien l'âne mon ami, on ne peut quand même pas soupçonner Tonton Georges d'être royaliste ou partisan de la Ligue, qui regroupait les catholiques du Duc de Guise – celui-là même qui était plus grand mort que vivant. Georges qui chantait : « Dieu ce qu'ils nous emmerdent, ces foutus calotins... » Quant aux « croumirs », dont parle la chanson, ce sont ceux qu'on appelle souvent en français – ils ont même un syndicat – les « jaunes ».
Et nous, toi, moi et les autres qui nous accompagnent, tout comme ces femmes, nous n'avons pas peur et comme il est dit dans le chant des canuts, nous tissons le linceul de ce vieux monde machiste, exploiteur et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
BIEN QUE NOUS SOYONS DES FEMMES
Bien que nous soyons des femmes
Nous n’avons pas peur
Par amour de nos enfants
Bien que nous soyons des femmes
Nous n’avons pas peur
Par amour de nos enfants
Nous nous liguons
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs, et nous autres travailleurs
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs voulons la liberté
Et la liberté n’arrive pas
Car on n’est pas unies
Les croumirs avec les patrons
Les croumirs avec les patrons
Et la liberté n’arrive pas
Car on n’est pas unies
Les croumirs avec les patrons
Sont tous à assassiner
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs, et nous autres travailleurs
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs voulons la liberté
Bien que nous soyons des femmes
Nous n’avons pas peur
Avons de belles et bonnes langues
Avons de belles et bonnes langues
Bien que nous soyons des femmes
Nous n’avons pas peur
Nous avons de belles et bonnes langues
Et nous nous défendons bien
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs, et nous autres travailleurs
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs voulons la liberté
Et vous autres grands messieurs
Qui avez tant d’orgueil
Baissez le ton
Baissez le ton
Et vous autres grands messieurs
Qui avez tant d’orgueil
Baissez le ton
Et ouvrez votre portefeuille
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs, et nous autres travailleurs
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs… et nous vous ferons payer
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs, et nous autres travailleurs
Bien que nous soyons des femmes
Nous n’avons pas peur
Par amour de nos enfants
Bien que nous soyons des femmes
Nous n’avons pas peur
Par amour de nos enfants
Nous nous liguons
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs, et nous autres travailleurs
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs voulons la liberté
Et la liberté n’arrive pas
Car on n’est pas unies
Les croumirs avec les patrons
Les croumirs avec les patrons
Et la liberté n’arrive pas
Car on n’est pas unies
Les croumirs avec les patrons
Sont tous à assassiner
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs, et nous autres travailleurs
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs voulons la liberté
Bien que nous soyons des femmes
Nous n’avons pas peur
Avons de belles et bonnes langues
Avons de belles et bonnes langues
Bien que nous soyons des femmes
Nous n’avons pas peur
Nous avons de belles et bonnes langues
Et nous nous défendons bien
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs, et nous autres travailleurs
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs voulons la liberté
Et vous autres grands messieurs
Qui avez tant d’orgueil
Baissez le ton
Baissez le ton
Et vous autres grands messieurs
Qui avez tant d’orgueil
Baissez le ton
Et ouvrez votre portefeuille
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs, et nous autres travailleurs
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs… et nous vous ferons payer
Holi, Holà et la ligue grandira
Et nous autres travailleurs, et nous autres travailleurs
envoyé par Marco Valdo M.I. - 4/6/2011 - 15:02
Langue: espagnol
Versión castellana por Movimiento Feminista Madrid
Castilian (Spanish) language by Movimiento Feminista Madrid - Feminist Movement Madrid
Versione castigliana (spagnola) del Movimiento Feminista Madrid - Movimento Femminista Madrid
Castilian (Spanish) language by Movimiento Feminista Madrid - Feminist Movement Madrid
Versione castigliana (spagnola) del Movimiento Feminista Madrid - Movimento Femminista Madrid
El dia 8 de marzo
Haremos una huelga
Con todas las mujeres
La calle será nuestra
Abuelas, estudiantes
Heteros, trans, bolleras
Diversas y migrantes
Vamos juntas a la huelga
O li oli olá...
La huelga vencerá
Es la huelga feminista
Es la huelga feminista
O lí olí olá
A la huelga general
Este mundo no nos gusta
Y lo vamos a cambiar
Los recursos de la tierra
Están hechos una mierda
Ellos practican la usura
Pa nosotras más basura
Pararemos el consumo
Que deja pobreza y humo
Porque somos feministas
Anticapitalistas.
O li oli olá...
La huelga vencerá
Es la huelga feminista
Es la huelga feminista
O lí olí olá
A la huelga general
Este mundo no nos gusta
Y lo vamos a cambiar
Si cualquiera en la familia
Hoy quiere comer tortilla
O le duele la barriga
Es la menda quien concilia.
Pararemos los cuidados
Mazo de horas de trabajo
A ver si te enteras pollo
Que sin ellos vas al hoyo
O li oli olá...
La huelga vencerá
Es la huelga feminista
Es la huelga feminista
O lí olí olá
A la huelga general
Este mundo no nos gusta
Y lo vamos a cambiar
Cuando al fin tengo un empleo
Es precario y esta lejos
Gano la mitad del sueldo
Que cobra mi compañero
El 8 no voy al curro
A la uni al instituto
No limpio ni gasto un duro
Sin nosotras para el mundo
O li oli olá...
La huelga vencerá
Es la huelga feminista
Es la huelga feminista
O lí olí olá
A la huelga general
Este mundo no nos gusta
Y lo vamos a cambiar
Violaciones, malos tratos
Acosos con disimulo
Insultos y vejaciones
No me toques más el culo
Pararemos la violencia
No aceptamos ni una menos
Nuestros cuerpos no son suyos
Y es que vivas nos queremos
O li oli olá……..
La huelga vencerá
Es la huelga feminista
Es la huelga feminista
O lí olí olá
A la huelga general
Este mundo no nos gusta
Y lo vamos a cambiar
Haremos una huelga
Con todas las mujeres
La calle será nuestra
Abuelas, estudiantes
Heteros, trans, bolleras
Diversas y migrantes
Vamos juntas a la huelga
O li oli olá...
La huelga vencerá
Es la huelga feminista
Es la huelga feminista
O lí olí olá
A la huelga general
Este mundo no nos gusta
Y lo vamos a cambiar
Los recursos de la tierra
Están hechos una mierda
Ellos practican la usura
Pa nosotras más basura
Pararemos el consumo
Que deja pobreza y humo
Porque somos feministas
Anticapitalistas.
O li oli olá...
La huelga vencerá
Es la huelga feminista
Es la huelga feminista
O lí olí olá
A la huelga general
Este mundo no nos gusta
Y lo vamos a cambiar
Si cualquiera en la familia
Hoy quiere comer tortilla
O le duele la barriga
Es la menda quien concilia.
Pararemos los cuidados
Mazo de horas de trabajo
A ver si te enteras pollo
Que sin ellos vas al hoyo
O li oli olá...
La huelga vencerá
Es la huelga feminista
Es la huelga feminista
O lí olí olá
A la huelga general
Este mundo no nos gusta
Y lo vamos a cambiar
Cuando al fin tengo un empleo
Es precario y esta lejos
Gano la mitad del sueldo
Que cobra mi compañero
El 8 no voy al curro
A la uni al instituto
No limpio ni gasto un duro
Sin nosotras para el mundo
O li oli olá...
La huelga vencerá
Es la huelga feminista
Es la huelga feminista
O lí olí olá
A la huelga general
Este mundo no nos gusta
Y lo vamos a cambiar
Violaciones, malos tratos
Acosos con disimulo
Insultos y vejaciones
No me toques más el culo
Pararemos la violencia
No aceptamos ni una menos
Nuestros cuerpos no son suyos
Y es que vivas nos queremos
O li oli olá……..
La huelga vencerá
Es la huelga feminista
Es la huelga feminista
O lí olí olá
A la huelga general
Este mundo no nos gusta
Y lo vamos a cambiar
envoyé par [ΔR-PLU] - 19/2/2018 - 20:57
Langue: espagnol
Versión al castellano / Versione spagnola / Spanish version / Version espagnole / Espanjankielinen versio:
Maurizio Rafanelli (Firenze)
Maurizio Rafanelli (Firenze)
Gentili incaricati
Ho consultato la pagina con la canzone LA LEGA, SEBBEN CHE SIAMO DONNE e, tra le varie traduzioni, mancava quella in spagnolo dell'originale riportato. Mi permetto di inserire una mia proposta di traduzione (con minime licenze poetiche onde renderla ugualmemte cantabile). ci provo nella sezione qui sotto in quanto non sono riuscito ad inserirla in altro modo. Grazie per l'attenzione e per l'eventuale collocazione in spazio opportuno.
Maurizio Rafanelli (Firenze)
Ho consultato la pagina con la canzone LA LEGA, SEBBEN CHE SIAMO DONNE e, tra le varie traduzioni, mancava quella in spagnolo dell'originale riportato. Mi permetto di inserire una mia proposta di traduzione (con minime licenze poetiche onde renderla ugualmemte cantabile). ci provo nella sezione qui sotto in quanto non sono riuscito ad inserirla in altro modo. Grazie per l'attenzione e per l'eventuale collocazione in spazio opportuno.
Maurizio Rafanelli (Firenze)
LA LIGA. A PESAR DE SER MUJERES
A pesar de ser mujeres
[el] miedo no tenemos,
por el amor a nuestros hijos, por el amor a nuestros hijos
A pesar de ser mujeres
[el] miedo no tenemos,
por el amor a nuestros hijos, en liga nos juntamos.
Y oilí oilí oilá y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores, y nosotros trabajadores
Y oilí oilí oilá, y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores ¡pedimos libertad!
Si libertad no llega,
ya que no hay la unión,
esquiroles hay, y patrones, esquiroles hay, y patrones.
Si libertad no llega,
ya que no hay la unión,
esquiroles con patrones, los tenemos que matar.
Y oilí oilí oilá, y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores, y nosotros trabajadores
Y oilí oilí oilá, y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores ¡pedimos libertad!
A pesar de ser mujeres
[el] miedo no tenemos,
tenemos lenguas listas, tenemos lenguas listas.
A pesar de ser mujeres
[el] miedo no tenemos
tenemos lenguas listas, con las que nos defendemos.
Y oilí oilí oilá, y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores, y nosotros trabajadores
Y oilí oilí oilá, y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores ¡pedimos libertad!
Y ustedes hacendados,
que llevan tan alto orgullo,
¡Bajad a su soberbia, bajad a su soberbia!
Y, Ustedes Hacendados,
que llevan tan alto orgullo,
¡Bajad a su soberbia, y abrid a su bolsillo!
Y oilí oilí oilá, y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores, y nosotros trabajadores
Y oilí oilí oilá, y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores ¡pedimos libertad!
A pesar de ser mujeres
[el] miedo no tenemos,
por el amor a nuestros hijos, por el amor a nuestros hijos
A pesar de ser mujeres
[el] miedo no tenemos,
por el amor a nuestros hijos, en liga nos juntamos.
Y oilí oilí oilá y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores, y nosotros trabajadores
Y oilí oilí oilá, y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores ¡pedimos libertad!
Si libertad no llega,
ya que no hay la unión,
esquiroles hay, y patrones, esquiroles hay, y patrones.
Si libertad no llega,
ya que no hay la unión,
esquiroles con patrones, los tenemos que matar.
Y oilí oilí oilá, y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores, y nosotros trabajadores
Y oilí oilí oilá, y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores ¡pedimos libertad!
A pesar de ser mujeres
[el] miedo no tenemos,
tenemos lenguas listas, tenemos lenguas listas.
A pesar de ser mujeres
[el] miedo no tenemos
tenemos lenguas listas, con las que nos defendemos.
Y oilí oilí oilá, y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores, y nosotros trabajadores
Y oilí oilí oilá, y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores ¡pedimos libertad!
Y ustedes hacendados,
que llevan tan alto orgullo,
¡Bajad a su soberbia, bajad a su soberbia!
Y, Ustedes Hacendados,
que llevan tan alto orgullo,
¡Bajad a su soberbia, y abrid a su bolsillo!
Y oilí oilí oilá, y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores, y nosotros trabajadores
Y oilí oilí oilá, y la liga a crecer va
y nosotros trabajadores ¡pedimos libertad!
envoyé par Maurizio Rafanelli - 11/3/2024 - 11:41
Langue: suédois
Versione svedese / Swedish version / Version suédoise / Svensk version / Ruotsinkielinen versio (Fonte - Source)
La Lega är en populär italiensk sång som sjöngs av risodlarna i Podalen. Den är en symbol för jordbruksarbetarnas revolt mot sina bossar i slutet av 1800-talet, när fackföreningarna började födas.
FÖRBUNDET (LA LEGA)
Och fastän vi är kvinnor så är vi inte rädda
Vi älskar våra ungar, vi älskar våra ungar
Och fastän vi är kvinnor så är vi inte rädda
Vi älskar våra ungar, därför sluter vi förbund
Alioliola och förbundet det ska växa
för vi är socialister - ja vi är feminister
Alioliola och förbundet det ska växa
för vi är socialister - och frihet vill vi ha
Och inte kommer frihet så länge enighet ej finnes
Strejkbrytare och herrar, strejkbrytare och herrar
Och inte kommer frihet så länge enighet ej finnes
Strejkbrytare och herrar, slå ihjäl dom allihop
Alioliola och förbundet det ska växa
för vi är socialister - ja vi är feminister
Alioliola och förbundet det ska växa
för vi är socialister - och frihet vill vi ha
Alioliola e la lega crescerà
E levanti socialisti, e levanti socialisti
Alioliola e la lega crescerà, e levanti socialisti
Vogliamo la libertà
Alioliola och förbundet det ska växa
för vi är socialister - ja vi är feminister
Alioliola och förbundet det ska växa
för vi är socialister - och frihet vill vi ha
Och fastän vi är kvinnor så är vi inte rädda
Vi älskar våra ungar, vi älskar våra ungar
Och fastän vi är kvinnor så är vi inte rädda
Vi älskar våra ungar, därför sluter vi förbund
Alioliola och förbundet det ska växa
för vi är socialister - ja vi är feminister
Alioliola och förbundet det ska växa
för vi är socialister - och frihet vill vi ha
Och inte kommer frihet så länge enighet ej finnes
Strejkbrytare och herrar, strejkbrytare och herrar
Och inte kommer frihet så länge enighet ej finnes
Strejkbrytare och herrar, slå ihjäl dom allihop
Alioliola och förbundet det ska växa
för vi är socialister - ja vi är feminister
Alioliola och förbundet det ska växa
för vi är socialister - och frihet vill vi ha
Alioliola e la lega crescerà
E levanti socialisti, e levanti socialisti
Alioliola e la lega crescerà, e levanti socialisti
Vogliamo la libertà
Alioliola och förbundet det ska växa
för vi är socialister - ja vi är feminister
Alioliola och förbundet det ska växa
för vi är socialister - och frihet vill vi ha
envoyé par Riccardo Venturi - 9/7/2018 - 18:49
Langue: grec moderne
LA LEGA
Κι αν είμαστε γυναίκες, δε φοβόμαστε,
για την αγάπη των παιδιών μας,
για την αγάπη των παιδιών μας,
ακουμπάμε στην ενότητα.
Κι αυτή θα μεγαλώσει,
γιατί όλοι είμαστε σοσιαλιστές
και θέλουμε ελευθερία.
Κι όμως αυτή δεν έρχεται,
γιατί χάνεται η ενότητα
γι’ αυτό οι άλλοι μαζί με τ’ αφεντικό,
πρέπει όλοι να συντριβούν.
Κι αν είμαστε γυναίκες δε φοβόμαστε
έχουμε τις όμορφες καλές φωνές μας
κι αυτές μας προστατεύουν.
Κι εσείς οι άλλοι περήφανοι αφεντάδες
χαμηλώστε τη μύτη σας
και το χέρι σας να βάλετε στην τσέπη.
Κι η ενότητα θα μεγαλώσει
γιατί εμείς οι εργάτες
θέλουμε όλοι την ελευθερία.
Κι η ενότητα θα μεγαλώσει
γιατί όλοι εμείς οι σοσιαλιστές
θέλουμε την ελευθερία.
Κι αν είμαστε γυναίκες, δε φοβόμαστε,
για την αγάπη των παιδιών μας,
για την αγάπη των παιδιών μας,
ακουμπάμε στην ενότητα.
Κι αυτή θα μεγαλώσει,
γιατί όλοι είμαστε σοσιαλιστές
και θέλουμε ελευθερία.
Κι όμως αυτή δεν έρχεται,
γιατί χάνεται η ενότητα
γι’ αυτό οι άλλοι μαζί με τ’ αφεντικό,
πρέπει όλοι να συντριβούν.
Κι αν είμαστε γυναίκες δε φοβόμαστε
έχουμε τις όμορφες καλές φωνές μας
κι αυτές μας προστατεύουν.
Κι εσείς οι άλλοι περήφανοι αφεντάδες
χαμηλώστε τη μύτη σας
και το χέρι σας να βάλετε στην τσέπη.
Κι η ενότητα θα μεγαλώσει
γιατί εμείς οι εργάτες
θέλουμε όλοι την ελευθερία.
Κι η ενότητα θα μεγαλώσει
γιατί όλοι εμείς οι σοσιαλιστές
θέλουμε την ελευθερία.
envoyé par Riccardo Venturi - Ελληνικό Τμήμα των ΑΠΤ - 17/6/2013 - 11:41
Langue: hongrois
BÁR NŐK VAGYUNK...
Bár nők vagyunk, nem félünk,
nem rettent sortűz minket,
de féltjük gyermekeinket,
de féltjük gyermekeinket!
Bár nők vagyunk, nem félünk,
nem rettent sortűz minket,
de féltjük gyermekeinket
így hát harcolni kell!
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj,
azt kiáltja minden száj,
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj:
szabad élet, jöjj el már!
Ha nem fogunk mi össze,
majd rólunk más határoz:
a sztrájktörő s a gyáros,
a sztrájktörő s a gyáros!
Ha nem fogunk mi össze,
majd rólunk más határoz:
a sztrájktörő s a gyáros -
hát űzzük őket el!
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj,
azt kiáltja minden száj,
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj:
szabad élet, jöjj el már!
Bár nők vagyunk, nem félünk,
nem rettent minket semmi,
mind jól tudunk nyelvelni,
mind jól tudunk nyelvelni!
Bár nők vagyunk, nem félünk,
nem rettent minket semmi,
mind jól tudunk nyelvelni -
s ezt mondja sok-sok száj:
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj,
azt kiáltja minden száj,
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj:
szabad élet, jöjj el már!
A gőgős, úri népek
minden szegényt lenéznek,
de adják még alább ők,
de adják még alább ők!
A gőgős, úri népek
minden szegényt lenéznek,
de adják még alább ők,
s megfizetik, mi jár!
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj,
azt kiáltja minden száj,
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj:
szabad élet, jöjj el már!
S azt kiáltja minden száj,
szabad élet, jöjj el már!
Bár nők vagyunk, nem félünk,
nem rettent sortűz minket,
de féltjük gyermekeinket,
de féltjük gyermekeinket!
Bár nők vagyunk, nem félünk,
nem rettent sortűz minket,
de féltjük gyermekeinket
így hát harcolni kell!
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj,
azt kiáltja minden száj,
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj:
szabad élet, jöjj el már!
Ha nem fogunk mi össze,
majd rólunk más határoz:
a sztrájktörő s a gyáros,
a sztrájktörő s a gyáros!
Ha nem fogunk mi össze,
majd rólunk más határoz:
a sztrájktörő s a gyáros -
hát űzzük őket el!
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj,
azt kiáltja minden száj,
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj:
szabad élet, jöjj el már!
Bár nők vagyunk, nem félünk,
nem rettent minket semmi,
mind jól tudunk nyelvelni,
mind jól tudunk nyelvelni!
Bár nők vagyunk, nem félünk,
nem rettent minket semmi,
mind jól tudunk nyelvelni -
s ezt mondja sok-sok száj:
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj,
azt kiáltja minden száj,
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj:
szabad élet, jöjj el már!
A gőgős, úri népek
minden szegényt lenéznek,
de adják még alább ők,
de adják még alább ők!
A gőgős, úri népek
minden szegényt lenéznek,
de adják még alább ők,
s megfizetik, mi jár!
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj,
azt kiáltja minden száj,
Á, lio-lio-lá,
egyre többen várunk rá,
s azt kiáltja minden száj:
szabad élet, jöjj el már!
S azt kiáltja minden száj,
szabad élet, jöjj el már!
envoyé par Riccardo Venturi - 26/8/2013 - 19:00
There is also a Dutch version, by de Internationale Nieuwe Scène (Mistero Buffo - years 1970 - 1980).
They made also many other translations from Italian songs.
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Chris Maertens - 8/11/2012 - 14:30
Goedendag, Chris Maertens!
You are very welcome to add those translations to this website.
Dank je wel!
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Dank je wel!
[ΔR-PLU] - 19/2/2018 - 20:45
Langue: italien
in un filmato la versione anni '70
Sebben che siamo donne
paura non abbiamo
ci siamo organizzate
e ben ci difendiamo
O lí olí olá
il movimento vincerà
e noialtre femministe
vogliam la libertà
e la libertà non viene
perché con c'è l'unione
i maschi col padrone
ve la farem pagar
paura non abbiamo
ci siamo organizzate
e ben ci difendiamo
O lí olí olá
il movimento vincerà
e noialtre femministe
vogliam la libertà
e la libertà non viene
perché con c'è l'unione
i maschi col padrone
ve la farem pagar
envoyé par luisa rizzo - 8/3/2018 - 08:09
@ Maurizio Rafanelli
Gentile sig. Rafanelli, come può vedere, la Sua versione castigliana della Lega ci era già pervenuta e avevamo provveduto ad inserirla nelle traduzioni e versioni presenti in questa pagina. Naturalmente La ringraziamo davvero tanto per questo Suo contributo dal quale appare evidente la Sua profonda consuetudine con la lingua spagnola. Nel ringraziarLa ancora, La invitiamo a tornare a trovarci con altre traduzioni/versioni in castigliano, particolarmente di canti popolari, di lotta e anarchici italiani. Un caloroso saluto da parte di tutto lo staff di questo sito!
Gentile sig. Rafanelli, come può vedere, la Sua versione castigliana della Lega ci era già pervenuta e avevamo provveduto ad inserirla nelle traduzioni e versioni presenti in questa pagina. Naturalmente La ringraziamo davvero tanto per questo Suo contributo dal quale appare evidente la Sua profonda consuetudine con la lingua spagnola. Nel ringraziarLa ancora, La invitiamo a tornare a trovarci con altre traduzioni/versioni in castigliano, particolarmente di canti popolari, di lotta e anarchici italiani. Un caloroso saluto da parte di tutto lo staff di questo sito!
CCG/AWS Staff - 11/3/2024 - 11:54
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" Strofette popolarissime, nate tra il 1900 e il 1914 nella valle padana ed entrate stabilmente nel repertorio delle mondine. Anonimo e' l'autore del testo e della musica. Se ne conoscono diverse varianti, ma le due fondamentali sono state raccolte da Cesare Bermani a Novara, nel 1963 e nel 1964."
(Giuseppe Vettori Canzoni italiane di protesta, Newton Compton Editori, 1974)
" La Lega e' quasi sempre cantata da donne e specialmente due delle sue strofe hanno per protagoniste le donne: e' questa la prima canzone di lotta proletaria al femminile. I precedenti canti di filanda e di risaia infatti si limitano a lamentare o a denunciare pesanti condizioni di lavoro e inadeguati compensi, ma nessuno dice ''paura non abbiamo''. Sin dagli anni '80 del secolo scorso pero' le donne, e specialmente le contadine, avevano combattuto tutte le lotte dei loro uomini (non per niente l'Inno dei lavoratori di Turati del 1886 inizia con ''Su fratelli! Su compagne!'') e La Lega e' una significativa testimonianza dell'evoluzione politica della donna lavoratrice."
(Nanni Svampa, La mia morosa cara, De Carlo Editore, Milano, 1978)
da Voci di mezzo