È l'alba cupa del dieci aprile,
sopra il crinale che porta a Saltino,
con passo stanco pel lungo cammino
con l'arme a spalla passano i partigian.
È la brigata "Gi Elle" montagna,
la "Santa Giulia" di Mario Allegretti
che va a scovar del tedesco la tana
che già vicina è ormai la libertà.
Son lunghi mesi che sono "banditi",
da lungo tempo si senton fratelli,
la "brava" gente li chiama ribelli,
son Volontati della Libertà.
Ma è un giorno cupo quel dieci d'aprile,
la lotta è dura e voluto i migliori,
il comandante la morte ha ghermito
e i partigian piangono dal dolor.
Piangono muti il valore del forte,
trema sul labbro il suo nome ch'è gloria,
Mario Allegretti passato è alla storia
come gran cuore di capo partigian.
sopra il crinale che porta a Saltino,
con passo stanco pel lungo cammino
con l'arme a spalla passano i partigian.
È la brigata "Gi Elle" montagna,
la "Santa Giulia" di Mario Allegretti
che va a scovar del tedesco la tana
che già vicina è ormai la libertà.
Son lunghi mesi che sono "banditi",
da lungo tempo si senton fratelli,
la "brava" gente li chiama ribelli,
son Volontati della Libertà.
Ma è un giorno cupo quel dieci d'aprile,
la lotta è dura e voluto i migliori,
il comandante la morte ha ghermito
e i partigian piangono dal dolor.
Piangono muti il valore del forte,
trema sul labbro il suo nome ch'è gloria,
Mario Allegretti passato è alla storia
come gran cuore di capo partigian.
Contributed by DonQuijote82 - 2011/5/13 - 10:40
Language: French
Version française – À L’AUBE SOMBRE DU DIX AVRIL – Marco Valdo M.I. – 2016
Chanson italienne – E’ l’alba cupa del dieci aprile – anonyme – s.d.
Interprétation : Anton Virgilio Savona – s.d.
Texte : Savona A. Virgilio, Straniero Michele L., Canti della Resistenza italiana, Milano, Rizzoli, 1985
Sur l’air de « Monte Canino », elle raconte un épisode de la Résistance.
Chanson italienne – E’ l’alba cupa del dieci aprile – anonyme – s.d.
Interprétation : Anton Virgilio Savona – s.d.
Texte : Savona A. Virgilio, Straniero Michele L., Canti della Resistenza italiana, Milano, Rizzoli, 1985
Sur l’air de « Monte Canino », elle raconte un épisode de la Résistance.
« Elle raconte un épisode de la Résistance… » me semble un peu trop expéditif, vu que le protagoniste de cette chanson – cité nom et prénom – a donné, comme tant d’autres, sa vie pour libérer l’Italie du nazifascisme…
Si par contre on veut activer un peu la Mémoire (qui ne fait jamais mal), on dira que Mario Allegretti était de Vignola, en province de Modène, où il était né en 1919. Il avait fait des études et passé la licence en Droit. Le 8 septembre 1943 le trouva à Parme, sous-officier dans les tankistes. Il décida immédiatement de combattre les Allemands et contribua à la constitution des groupes de partisans de « Justice et Liberté » – « Giustizia e Libertà » dans les environs de Modène et de Reggio.
Commandant d’un groupe appelé « Italie Libre » – « Italia Libera » (en référence à la formation créée en Piémont de Duccio Galimberti, de Dante Livio Bianco et de Benedetto Dalmastro, mais aussi à une des premières organisations antifascistes, créée en 1924 par les frères Rosselli), il participa à l’aventure de la « République de Montefiorino » – zone « dénazifascistifiée» et indépendante du 17 juin au 1er août 1944, en réponse aux massacres de Monchio, de Susano et de Costrignano perpétrés la même année par les occupants nazis et les milices des collaborateurs (136 morts. On parle de ces massacres dans la chanson Sopra le nuvole de Saverio Grandi) – et ensuite, après la brutale réaction nazifasciste qui en entraîna la fin, Mario Allegretti contribua à la réorganisation des groupes partisans disparus et fut appelé au commandement de la 34ª Brigade « Monte Santa Giulia ».
Le 10 avril 1945, tout près de Montefiorino, dans le bourg de Saltino di Prignano sulla Secchia, le commandant Mario Allegretti trouva la mort dans un accrochage avec les Allemands.
Je ne sais pas si c’est vrai tant, avec l’habituelle emphase, en usage sur les notices de ANPI (Association Nationale des Partisans d’Italie) et autres, il est dit qu’il mourut en criant « Vive l’Italie ! » ; de toute façon, il mourut en combattant pour la Libération et à peu de jours de son advenue (25 avril 1945).
Si par contre on veut activer un peu la Mémoire (qui ne fait jamais mal), on dira que Mario Allegretti était de Vignola, en province de Modène, où il était né en 1919. Il avait fait des études et passé la licence en Droit. Le 8 septembre 1943 le trouva à Parme, sous-officier dans les tankistes. Il décida immédiatement de combattre les Allemands et contribua à la constitution des groupes de partisans de « Justice et Liberté » – « Giustizia e Libertà » dans les environs de Modène et de Reggio.
Commandant d’un groupe appelé « Italie Libre » – « Italia Libera » (en référence à la formation créée en Piémont de Duccio Galimberti, de Dante Livio Bianco et de Benedetto Dalmastro, mais aussi à une des premières organisations antifascistes, créée en 1924 par les frères Rosselli), il participa à l’aventure de la « République de Montefiorino » – zone « dénazifascistifiée» et indépendante du 17 juin au 1er août 1944, en réponse aux massacres de Monchio, de Susano et de Costrignano perpétrés la même année par les occupants nazis et les milices des collaborateurs (136 morts. On parle de ces massacres dans la chanson Sopra le nuvole de Saverio Grandi) – et ensuite, après la brutale réaction nazifasciste qui en entraîna la fin, Mario Allegretti contribua à la réorganisation des groupes partisans disparus et fut appelé au commandement de la 34ª Brigade « Monte Santa Giulia ».
Le 10 avril 1945, tout près de Montefiorino, dans le bourg de Saltino di Prignano sulla Secchia, le commandant Mario Allegretti trouva la mort dans un accrochage avec les Allemands.
Je ne sais pas si c’est vrai tant, avec l’habituelle emphase, en usage sur les notices de ANPI (Association Nationale des Partisans d’Italie) et autres, il est dit qu’il mourut en criant « Vive l’Italie ! » ; de toute façon, il mourut en combattant pour la Libération et à peu de jours de son advenue (25 avril 1945).
À L’AUBE SOMBRE DU DIX AVRIL
Le dix avril, l’aube est sombre,
Qui mène à Saltino par la crête.
D’un pas alourdi par un long cheminement,
L’arme à épaule passent les partisans.
C’est la brigade « G & L » de montagne,
« Santa Giulia » de Mario Allegretti
Qui s’en va débusquer de l’allemand la tanière
Car la liberté se rapproche d’ici.
Il y a de longs mois qu’ils sont des « bandits »,
Depuis longtemps, ils vivent en frères,
Les « braves » gens les nomment rebelles,
Ce sont Volontaires de la Liberté.
Mais ce 10 avril est un jour sombre,
La lutte dure et veut les meilleurs.
La mort a saisi le commandant
Et pleure la douleur des partisans.
Ils pleurent muets la valeur du mourant,
Tremble sur la lèvre son nom de gloire,
Mario Allegretti passe à l’histoire,
Grand cœur de chef partisan.
Le dix avril, l’aube est sombre,
Qui mène à Saltino par la crête.
D’un pas alourdi par un long cheminement,
L’arme à épaule passent les partisans.
C’est la brigade « G & L » de montagne,
« Santa Giulia » de Mario Allegretti
Qui s’en va débusquer de l’allemand la tanière
Car la liberté se rapproche d’ici.
Il y a de longs mois qu’ils sont des « bandits »,
Depuis longtemps, ils vivent en frères,
Les « braves » gens les nomment rebelles,
Ce sont Volontaires de la Liberté.
Mais ce 10 avril est un jour sombre,
La lutte dure et veut les meilleurs.
La mort a saisi le commandant
Et pleure la douleur des partisans.
Ils pleurent muets la valeur du mourant,
Tremble sur la lèvre son nom de gloire,
Mario Allegretti passe à l’histoire,
Grand cœur de chef partisan.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2016/12/29 - 16:56
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Sull'aria di "Monte Canino", racconta un episodio della Resistenza.
ildeposito.org
Se invece vogliamo fare un po’ di Memoria (che non fa mai male), possiamo dire che Mario Allegretti era di Vignola, in provincia di Modena, dove era nato nel 1919. Aveva studiato e si era laureato in Legge. L’8 settembre del 1943 lo trovò a Parma, sottoufficiale nei carristi. Decise subito di combattere i tedeschi e contribuì alla costituzione dei gruppi partigiani di «Giustizia e Libertà» nei dintorni di Modena e Reggio.
Fu comandante di un gruppo chiamato «Italia Libera» (ispirato alla formazione creata in Piemonte da Duccio Galimberti, Dante Livio Bianco e Benedetto Dalmastro, ma anche ad una delle prime organizzazioni antifasciste, quella creata nel 1924 dai fratelli Rosselli), partecipò all’esperienza della cosiddetta «Repubblica di Montefiorino» - zona «denazifascistizzata» ed indipendente dal 17 giugno al 1 agosto del 1944, in risposta alle stragi di Monchio, Susano e Costrignano perpetrate nel marzo dello stesso anno dagli occupanti nazisti e dalle milizie collaborazioniste (136 morti. Si parla di questi eccidi nella canzone Sopra le nuvole di Saverio Grandi) - e poi, dopo la brutale reazione nazifascista che ne deteminò la fine, Mario Allegretti costribuì alla riorganizzazione dei gruppi partigiani dispersi e fu chiamato al comando della 34ª Brigata "Monte Santa Giulia".
Il 10 aprile 1945, proprio vicino a Montefiorino, nella frazione Saltino di Prignano sulla Secchia, il comandante Mario Allegretti trovò la morte in uno scontro con i tedeschi.
Non so se sia vero quanto, con la solita retorica, vien recitato sulle schede dell’ANPI e simili, se cioè morì gridando «Viva l’Italia!», comunque morì combattendo per la Liberazione e a pochi giorni da essa.
Comandante Mario Allegretti, medaglia d’oro al valor militare.
(Bernart Bartleby)