ניט קײן ראָזשינקעס, ניט קײן מאַנדלען
Dovid Beyglman [David Beygelman] / דויד בײגלמאַןLanguage: Yiddish
Contributed by Bartleby - 2011/3/16 - 15:11
Language: Yiddish
Il testo traslitterato in caratteri latini:
Lyrics transcription in Latin characters:
Lyrics transcription in Latin characters:
NIT KAYN ROZHINKES, NIT KAYN MANDLEN
Nit kayn rozhinkes in nit kayn mandlen
Der tate iz nit geforn handlen,
Lyulinke mayn zin
Lyulinke mayn zin.
Er hot farlozt indz in avek,
Vi di velt hot nor an ek,
Lyulinke mayn zin,
Lyulinke mayn zin.
S’shrayen soves, s’voyen velf,
Got derbarem zikh in helf,
Lyulinke mayn zin,
Lyulinke myn zin.
Ergets shtayt er in er vakht,
Mandlen, rozhinkes a sakh,
Lyulinke mayn zin,
Lyulinke man zin.
Kimen r’vet of zikher shoyn,
Zen dikh kind, mayn eyntsik kroyn,
Lyulinke mayn zin,
Lyulinke mayn zin.
Nit kayn rozhinkes in nit kayn mandlen
Der tate iz nit geforn handlen,
Lyulinke mayn zin
Lyulinke mayn zin.
Er hot farlozt indz in avek,
Vi di velt hot nor an ek,
Lyulinke mayn zin,
Lyulinke mayn zin.
S’shrayen soves, s’voyen velf,
Got derbarem zikh in helf,
Lyulinke mayn zin,
Lyulinke myn zin.
Ergets shtayt er in er vakht,
Mandlen, rozhinkes a sakh,
Lyulinke mayn zin,
Lyulinke man zin.
Kimen r’vet of zikher shoyn,
Zen dikh kind, mayn eyntsik kroyn,
Lyulinke mayn zin,
Lyulinke mayn zin.
Contributed by CCG/AWS Staff - 2011/5/13 - 11:42
Language: English
Traduzione inglese da Music and the Holocaust
NO MORE RAISINS, NO MORE ALMONDS
No raisins and no almonds,
Your father has not gone out trading,
Hush-a-bye, my sonnie boy,
Hush-a-bye, my sonnie boy.
He has left us, gone away,
To the end of the world,
Hush-a-bye, my sonnie boy,
Hush-a-bye, my sonnie boy.
Owls are screeching, wolves are howling,
God have pity on us and help us,
Hush-a-bye, my sonnie boy,
Hush-a-bye, my sonnie boy.
Somewhere he stands and watches,
Lots of almonds and raisins,
Hush-a-bye, my sonnie boy,
Hush-a-bye, my sonnie boy.
There’s no doubt that he will come,
To watch you son, my only crown,
Hush-a-bye, my sonnie boy,
Hush-a-bye, my sonnie boy.
No raisins and no almonds,
Your father has not gone out trading,
Hush-a-bye, my sonnie boy,
Hush-a-bye, my sonnie boy.
He has left us, gone away,
To the end of the world,
Hush-a-bye, my sonnie boy,
Hush-a-bye, my sonnie boy.
Owls are screeching, wolves are howling,
God have pity on us and help us,
Hush-a-bye, my sonnie boy,
Hush-a-bye, my sonnie boy.
Somewhere he stands and watches,
Lots of almonds and raisins,
Hush-a-bye, my sonnie boy,
Hush-a-bye, my sonnie boy.
There’s no doubt that he will come,
To watch you son, my only crown,
Hush-a-bye, my sonnie boy,
Hush-a-bye, my sonnie boy.
Contributed by Bartleby - 2011/3/16 - 15:13
Language: Italian
Versione italiana di Riccardo Venturi
(Quanto più gli è stato possibile dall'originale yiddish)
13 maggio 2011
L'attrice Jane Seymour interpreta Rozhinkes mit mandlen, la celebre ninna-nanna yiddish cui fa riferimento Isaiah Shpigl nella sua tristissima canzone.
(Quanto più gli è stato possibile dall'originale yiddish)
13 maggio 2011
L'attrice Jane Seymour interpreta Rozhinkes mit mandlen, la celebre ninna-nanna yiddish cui fa riferimento Isaiah Shpigl nella sua tristissima canzone.
NIENTE UVA PASSA, NIENTE MANDORLE
Niente uva passa, niente mandorle,
il babbo non è fuori per affari
ninnaò, figlio mio,
ninnaò, figlio mio.
Ci ha lasciato, è andato via
fino in capo al mondo.
ninnaò, figlio mio,
ninnaò, figlio mio.
Stridon le civette, ululano i lupi,
Dio ci aiuti e abbia pietà di noi,
ninnaò, figlio mio,
ninnaò, figlio mio.
Sta da qualche parte e guarda
mucchi di mandorle e d'uva passa,
ninnaò, figlio mio,
ninnaò, figlio mio.
Senz'altro ritornerà
a prendersi cura di te, mia sola corona,
ninnaò, figlio mio,
ninnaò, figlio mio.
Niente uva passa, niente mandorle,
il babbo non è fuori per affari
ninnaò, figlio mio,
ninnaò, figlio mio.
Ci ha lasciato, è andato via
fino in capo al mondo.
ninnaò, figlio mio,
ninnaò, figlio mio.
Stridon le civette, ululano i lupi,
Dio ci aiuti e abbia pietà di noi,
ninnaò, figlio mio,
ninnaò, figlio mio.
Sta da qualche parte e guarda
mucchi di mandorle e d'uva passa,
ninnaò, figlio mio,
ninnaò, figlio mio.
Senz'altro ritornerà
a prendersi cura di te, mia sola corona,
ninnaò, figlio mio,
ninnaò, figlio mio.
Language: French
Version française – NI RAISINS, NI AMANDES – Marco Valdo M.I. – 2014
d'après la version italienne de Riccardo Venturi
d'une chanson yiddish
Nit kayn rozhinkes, nit kayn mandlen – Isaiah Shpigl – Dovid Beyglman [David Beygelman] – 1943
Paroles d'Isaiah Shpigl (1906-1990), écrivain, poète et professeur qui survécut à la liquidation du ghetto de Łódź et à l'Holocauste
Musique de David Beyglman, qui par contre fut tué Auschwitz en août 1944, peu de jours après sa déportation de Łódź.
La chanson a été interprétée par beaucoup, par exemple par Abraham Brun dans l'album « Songs of the Ghetto », Folkways Records, 1965.
Le texte translittéré du yiddish a été trouvé sur Music and the Holocaust ; le texte original en caractères hébraïques est par contre une image reproduite de Der Yidisher Tem-Tem, revue pour l'apprentissage de la langue yiddish. L'image reproduit même le portrait de l'auteur des vers, Isaiah Shpigl.
Isaiah Shpigl écrivit cette chanson en mémoire de sa fille Eva, morte de privations dans le ghetto, la même fin qui fit la femme de Beyglman.
Il l'écrivit en parodiant avec douleur et amertume une célèbre berceuse yiddish, Rozhinkes mit mandlen, composée en 1880 par le poète juif russe Abraham Goldfaden. À la tendresse et à l'optimisme du texte original (un père est lointain pour affaires mais il reviendra en apportant à son enfant des raisins secs et des amandes pour qu'il grandisse en bonne santé et puisse devenir un étudiant et un homme d'affaires lui aussi) se substitue ici le désespoir d'une mère qui, malgré tout, cherche de quelque façon à consoler son enfant, en le leurrant mais sans lui cacher la vérité : "papa reviendra, il n'y a pas doute, avec un sac de petits raisins et d'amandes, mais il n'y a maintenant rien à manger, car papa est parti et pas pour affaires ; il est loin, si loin, à la fin du monde, pendant que tout autour de nous, ululent les hiboux et hurlent les loups…"
d'après la version italienne de Riccardo Venturi
d'une chanson yiddish
Nit kayn rozhinkes, nit kayn mandlen – Isaiah Shpigl – Dovid Beyglman [David Beygelman] – 1943
Paroles d'Isaiah Shpigl (1906-1990), écrivain, poète et professeur qui survécut à la liquidation du ghetto de Łódź et à l'Holocauste
Musique de David Beyglman, qui par contre fut tué Auschwitz en août 1944, peu de jours après sa déportation de Łódź.
La chanson a été interprétée par beaucoup, par exemple par Abraham Brun dans l'album « Songs of the Ghetto », Folkways Records, 1965.
Le texte translittéré du yiddish a été trouvé sur Music and the Holocaust ; le texte original en caractères hébraïques est par contre une image reproduite de Der Yidisher Tem-Tem, revue pour l'apprentissage de la langue yiddish. L'image reproduit même le portrait de l'auteur des vers, Isaiah Shpigl.
Isaiah Shpigl écrivit cette chanson en mémoire de sa fille Eva, morte de privations dans le ghetto, la même fin qui fit la femme de Beyglman.
Il l'écrivit en parodiant avec douleur et amertume une célèbre berceuse yiddish, Rozhinkes mit mandlen, composée en 1880 par le poète juif russe Abraham Goldfaden. À la tendresse et à l'optimisme du texte original (un père est lointain pour affaires mais il reviendra en apportant à son enfant des raisins secs et des amandes pour qu'il grandisse en bonne santé et puisse devenir un étudiant et un homme d'affaires lui aussi) se substitue ici le désespoir d'une mère qui, malgré tout, cherche de quelque façon à consoler son enfant, en le leurrant mais sans lui cacher la vérité : "papa reviendra, il n'y a pas doute, avec un sac de petits raisins et d'amandes, mais il n'y a maintenant rien à manger, car papa est parti et pas pour affaires ; il est loin, si loin, à la fin du monde, pendant que tout autour de nous, ululent les hiboux et hurlent les loups…"
NI RAISINS, NI AMANDES
Ni raisins secs, ni amandes,
Papa est parti pour affaires
Dors, mon enfant, dors !
Dors, mon enfant, dors !
Il nous a laissés,
Au bout du monde, il s'en est allé.
Dors, mon enfant, dors !
Dors, mon enfant, dors !
Ululent les chouettes, hurlent les loups,
Dieu nous aide et ait pitié de nous,
Dors, mon enfant, dors !
Dors, mon enfant, dors !
Il est quelque part et cherche
Des tas de raisins secs et d'amandes
Dors, mon enfant, dors !
Dors, mon enfant, dors !
Il reviendra un jour et alors
Il prendra soin de toi, mon trésor,
Dors, mon enfant, dors !
Dors, mon enfant, dors !
Ni raisins secs, ni amandes,
Papa est parti pour affaires
Dors, mon enfant, dors !
Dors, mon enfant, dors !
Il nous a laissés,
Au bout du monde, il s'en est allé.
Dors, mon enfant, dors !
Dors, mon enfant, dors !
Ululent les chouettes, hurlent les loups,
Dieu nous aide et ait pitié de nous,
Dors, mon enfant, dors !
Dors, mon enfant, dors !
Il est quelque part et cherche
Des tas de raisins secs et d'amandes
Dors, mon enfant, dors !
Dors, mon enfant, dors !
Il reviendra un jour et alors
Il prendra soin de toi, mon trésor,
Dors, mon enfant, dors !
Dors, mon enfant, dors !
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2014/7/23 - 19:33
Yankele nel Ghetto è l'elaborazione originale in forma di suite delle Canzoni del Ghetto di Łódź raccolte nel libro di Gila Flam: "Singing for survival, Songs of the Łódź Ghetto,1940-45", University of Illinois Press.
L’album dei KlezRoym raccoglie e rielabora le canzoni che Gila Flam, direttrice del Dipartimento di Musica e della Fonoteca di Stato dell’Università di Gerusalemme, ha ricostruito insieme ai superstiti, intervistandoli, accogliendo i loro ricordi, riannodando liriche e note preservate nella memoria di chi le ha cantate per sopravvivere. Molte di queste canzoni erano inedite, altre erano già state eseguite in pubblico.
I KlezRoym hanno così lavorato sulle liriche e le melodie di Yankele Hershkowitz, cantore di strada, di Miriam Harel, membro di un’organizzazione giovanile, e di David Beygelman, direttore musicale del teatro della Casa della Cultura. La popolazione del ghetto di Łòdź, tra i primi a essere istituiti, e l'ultimo a essere smantellato, tenuta a lavorare per l’esercito tedesco, privata di qualsiasi rapporto con il mondo esterno, di cibo e libertà, nelle strade, presso le riunioni dei movimenti giovanili, sul lavoro, nella Casa della Cultura, ha trovato nella musica un modo per esprimersi, per eludere le censure, per mantenersi libera creando un mondo e un tempo che trascendesse e al contempo parlasse della realtà. Le canzoni, molte delle quali composte da Hershkowitz (lo Yankele cui fa riferimento il titolo dell'album), erano frutto di creazioni originali o rielaborazioni di fonti prebelliche, attingevano alla tradizione klezmer, alla cultura ebraica dell’Europa dell’Est, accogliendo le influenze della musica zigana… erano proprio per questo famigliari, con i loro testi spesso in yiddish mantenevano un legame con le tradizioni, con le abitudini che riportavano ai giorni precedenti la guerra, anche se le liriche non rinunciavano a raccontare il presente.
losthighways.it
Intro (from "װײַל איך בין אָ ייִדעלע/Vayl ikh bin a yidale")
עס איז אַ קלאָג/Es iz a klug
Yankele nel ghetto
רומקאָװסקי חײם/Rumkovski khaym
Yankele nel ghetto #2
איך פֿור אין קעלצער קאַנט/Ikh fur in keltser kant
קאַלט: אַ לידל פֿון לאָדזשער געטאָ 1945/Kalt: a lid fin lodzger getto, 1945
Sakharin finf a marek
ציגײַנערליד/Tsigayner lid
Vayl ikh bin a yidale
פּאַפּיראָסן/Papirosn/nishtu kain przydziel
Kalt #2
?װער קלאַפּט עס/Ver klapt dos azoy shpet bay nakht?
ניט קײן ראָזשינקעס, ניט קײן מאַנדלען/Nit kayn rozhinkes, nit kayn mandlen
Finale (from "Vayl ikh bin a yidale,")
dq82 - 2016/7/27 - 18:05
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Parole di Isaiah Shpigl (1906-1990), scrittore, poeta e docente che sopravvisse alla liquidazione del ghetto di Łódź e all’Olocausto
Musica di David Beyglman, che invece fu ucciso Auschwitz nell’agosto del 1944, pochi giorni dopo la deportazione da Łódź.
La canzone è stata incisa da molti, ad esempio da Abraham Brun nell’album “Songs of the Ghetto”, Folkways Records, 1965.
Il testo traslitterato è stato trovato su Music and the Holocaust; il testo originale in caratteri ebraici è invece un'immagine .png riprodotta da Der Yidisher Tem-Tem, rivista su documento .pdf per l'apprendimento della lingua yiddish. Nell'immagine è riprodotto anche un ritratto dell'autore dei versi, Isaiah Shpigl.
La scrisse parodiando con dolore ed amarezza una famosa ninna-nanna yiddish, Rozhinkes mit mandlen, composta nel 1880 dal poeta ebreo russo Abraham Goldfaden. Alla tenerezza ed all’ottimismo del testo originale (un padre è lontano per affari ma tornerà portando al figlio uva passa e mandorle perché cresca in salute e possa diventare uno studioso ed un uomo d’affari pure lui) si sostituisce qui la disperazione di una madre che, nonostante tutto, cerca in qualche modo di consolare il proprio piccolo, illudendolo ma senza nascondergli la verità: il papà tornerà, non c’è dubbio, con un sacco di uvetta e di mandorle, ma ora non c’è nulla da mangiare perché papà è via e non per affari; è lontano, tanto lontano, alla fine del mondo, mentre tutt’intorno a loro stridono i gufi ed ululano i lupi…