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Prete

Simone Cristicchi
Langue: italien


Simone Cristicchi

Liste des versions


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(Simone Cristicchi)
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(Simone Cristicchi)


[2005]

basta preti

Canzone che Cristicchi auto-censurò nel suo riferimento al papa e che fu in ogni caso stracensurata anche nella versione “edulcorata” (se si può dire così…). I produttori non gli consentirono neppure di riproporla nell’album successivo, “Dall'altra parte del cancello”.
Presente nell’album “Fabbricante di canzoni” come ghost track finale non so in quale delle due versioni.
L’autore la fece comunque circolare in rete utilizzando lo pseudonimo Rufus.
Mi ricordo da bambino mi portavano alla messa,
ed io seguivo la funzione con un’aria un po’ perplessa.
Il prete stava in piedi sull’altare col microfono
spiegava i passi del Vangelo con tono monotono.
Col tempo e con la scusa di giocare all’oratorio
mi infilarono nel mucchio, catechismo obbligatorio
perché non sta bene, non puoi essere diverso,
emarginato come pecora smarrita dentro a un bosco.

Inginocchiati per bene, adesso dì le preghierine,
non dubitare mai dell’esistenza del Signore,
lascia stare le tue fantasie sessuali di bambino…
quante volte ti sei masturbato il pistolino?

Il prete in molti casi è un uomo molto presuntuoso,
nonostante l’apparenza di un sorriso zuccheroso,
crede di essere il depositario di una verità assoluta,
ad ogni tua obiezione, rigira la frittata!

Prete! Io non ho voglia di ascoltarti,
prete!
Non hai il diritto di insegnarmi
niente!
Sei bravo ad inventare e a raccontare favole
per addomesticare le paure della gente!
Non ho bisogno più di credere a un
prete!
Se la Madonna piange sangue, è noia!
Sei bravo e fai di tutto per alimentare, per tenere in piedi
la bugia più grande della storia,
la bugia più grande della storia…

La storia della chiesa è seminata di violenza, di soprusi,
la Santa Inquisizione è prepotenza,
e poi genuflessioni collettive dei politici,
salvezza delle anime, la rendita degli immobili.
Ma quanti begli affari fate con il giubileo
e quanti bei miliardi che sta alzando Padre Pio!
Se Gesù Cristo fosse vivo si vergognerebbe
delle tonnellate di oro e delle vostre banche,
se Gesù Cristo fosse vivo si vergognerebbe
delle chiese piene d’oro e delle banche…

Prete! Io non ho voglia di ascoltarti,
prete!
Non hai il diritto di insegnarmi
niente!
Sei bravo ad inventare e a raccontare favole
per addomesticare le paure della gente!
Non ho bisogno più di credere a un
prete!
Se la Madonna piange sangue, è noia!
Sei bravo e fai di tutto per alimentare, per tenere in piedi
la bugia più grande della storia,
la bugia più grande della storia…

Perdonate questo sfogo troppo anti-clericale,
in fondo ognuno è libero di scegliersi la sua prigione,
libero di farsi abbindolare, ipnotizzare,
dal papa, dal guru, dal capo spirituale
ma la cosa deprimente e che mi butta giù
è vedere quella folla alla “giornata della gioventù”,
folla di decerebrati, sottosviluppati, deficienti
abituati ad essere obbedienti al

papa!
Io non ho voglia di ascoltarti,
papa!
Non hai il diritto di insegnarci
niente!
Sei bravo ad inventare e a raccontare favole
per addomesticare le paure della gente!
Non ho bisogno più di credere a un
prete!
Se la Madonna piange sangue, è noia!
Sei bravo e fai di tutto per alimentare, per tenere in piedi
la bugia più grande della storia,
la bugia più grande della storia,
la bugia più grande della storia…

PRETE!

envoyé par Bartleby - 16/3/2011 - 08:29




Langue: italien

L’ultima parte della canzone nella sua versione auto-censurata, in cui è stato espunto ogni riferimente al “Prete dei preti”…
PRETE

[…] Perdonate questo sfogo troppo anti-clericale,
in fondo ognuno è libero di scegliersi la sua prigione,
libero di farsi abbindolare, ipnotizzare,
dal papa, dal guru, dal capo spirituale
ma la cosa deprimente e che mi butta giù
è vedere quella folla alla Giornata della Gioventù,
la mia sola religione è vocazione per il dubbio, io
non crederò a qualsiasi cosa dica un

Prete! Io non ho voglia di ascoltarti,
prete! Non hai il diritto di insegnarmi
niente! Sei bravo ad inventare e a raccontare favole
per addomesticare le paure della gente!
Non ho bisogno più di credere a un
prete! Se la Madonna piange sangue, è noia!
Sei bravo e fai di tutto per alimentare, per tenere in piedi
la bugia più grande della storia,
la bugia più grande della storia,
la bugia più grande della storia…

PRETE!

envoyé par Bartleby - 16/3/2011 - 08:30




Langue: français

Version française – PRÊTRE – Marco Valdo M.I. A – 2013
Chanson italienne – Prete – Simone Cristicchi – 2005

Chanson que Cristicchi auto-censura dans sa référence au pape et qui fut en tout cas surcensurée même dans sa version « édulcorée » (si on peut dire ainsi…). Les producteurs ne lui permirent pas de la reproposer dans l'album suivant, « De l'autre partie de la grille ». Présente dans l'album « Fabricant de chansons » comme morceau final « fantôme », je ne sais pas dans laquelle des deux versions.
L'auteur la fit de toute façon circuler sur le réseau en utilisant le pseudonyme de Rufus.


prierecathoQui était donc pape quand Cristicchi écrivit sa chanson ? demande l'âne Lucien en riant et en levant ses oreilles vers le ciel, puis en les croisant en signe de vénération à la mode biblique.

En voilà une question, mon ami l'âne Lucien, car entre nous, quelle importance cela peut-il bien avoir ? Un pape en vaut un autre... D'ailleurs la chanson s'intitule PRÊTRE et on pourrait te rétorquer la même chose... Les prêtres et les papes sont comme les ânes, ils se ressemblent tous ; du moins, es fonctions. À ceci près bien sûr, comme pour les ânes, qu'on peut en les approchant, en les rencontrant, les individualiser, leur donner une personnalité propre...

Halte-là, Marco Valdo M.I. mon ami, je t'arrête tout de suite... Faudrait voir à pas tout mélanger... Je te rappelle ma devise, qui est d'ailleurs, notre devise : « Noi, non siamo cristiani, siamo somari ! » - « Nous, nous ne sommes pas des chrétiens, nous sommes des bêtes de somme. » Une très ancienne devise paysanne de Lucanie et sans doute d'ailleurs, du temps où l'Église n'avait pas encore pénétré les montagnes et les campagnes. Du temps où prend racine la grande lutte de résistance à l'évangélisation, laquelle évangélisation n'a jamais été que superficielle, se parant des lambeaux de la superstition pour faire semblant d'exister. Car – juste par exemple – car, dis-je, n'est-ce pas être superstitieux que de prier pour qu'il pleuve, de prier pour faire pousser les récoltes, pour soigner les maladies, pour éloigner les épidémies, les sécheresses, les inondations... Face à la mort, face à la fin de vie aussi... Face à la maladie, à la détresse... Ce sont là cris de désespoir face au malheur... Et les sorciers y pourvoyaient fort bien aux besoin de rassurance... Mais les sorciers étaient un peu trop anarchiques, ce n'étaient pas des gens à la botte, ils n'étaient pas aux ordres.

En effet, les sorciers et les sorcières, car les femmes aviaent voix au chapître, étaient des ressources face aux peurs ; ils remédiaient aux maux du corps, de l'âme, du temps et du monde. Mais c'étaient des artisans, des gens trop indépendants et ils gênaient le développement de l'industrie religieuse et de son pouvoir organisé, quadrillant le territoire ... Alors, souviens-toi, on les a purement et simplement éliminés, au besoin par le bûcher, la torture... Le temps était venu d'installer des professionnels et de tirer systématiquement profit du commerce des âmes... La charité, vois-tu Lucien l'âne mon ami, est une industrie lucrative quand on l'organise et qu'on la réglemente. On pourrait même regarder cette instauration du pouvoir sur les âmes, cette police des âmes, comme une manière de mener la Guerre de Cent Mille Ans contre les pauvres... Je vois très bien l'Église comme un instrument, un département particulier de la grande armée des puissants et des riches qui assure la domination, le profit, l'exploitation... L'Église avec toutes ses ramifications est une sorte de grand filet pour enserrer l’humanité...

Elle n'a pas à s'en plaindre de son rôle, de sa gigantesque trahison quand on voit ses richesses, ses privilèges, ses influences et les honneurs qu'on lui rend... et ceux qu'elle rend à qui de droit. Enfin, on pourrait parler longtemps sur ce sujet... Oh, Marco Valdo M.I., mon ami, que devait penser celui qui créa la Fraternité des Pauvres ? Quand donc finira-t-on d'abuser l'humaine nation avec le hochet de la richesse ? Je ne le sais trop, mais quant à nous, tissons le linceul de ce vieux monde décérébré, triste, entubé, enfilé, cupide et cacochyme.

Heureusement !


Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
PRÊTRE

Je me rappelle qu'enfant, on me menait à la messe,
Je suivais la chose d'un air un peu perplexe.
Le prêtre était debout devant l'autel avec son microphone
Il expliquait les passages de l'Évangile d'un ton monotone.

Avec le temps et avec l’excuse de jouer à l'oratoire
Ils m'enfilèrent dans le tas, catéchisme obligatoire
Car ce n'est pas bien, tu ne peux pas être seul, ça ne va pas,
Égaré comme un mouton perdu dans un bois.

Agenouillés convenablement, dis maintenant les prières,
De l'existence du Seigneur ne jamais douter,
Raconte tes fantaisies sexuelles au père…
Combien de fois t'es-tu masturbé ?

Le prêtre dans beaucoup de cas est un homme très présomptueux,
Sous l'apparence d'un sourire onctueux,
D'une vérité absolue, il se croit dépositaire,
À chacune de tes objections, il trouve l'argument contraire !

Prêtre !
Je n'ai pas envie de t'écouter,
Prêtre !
Tu n'as pas le droit de m'enseigner
Traître !
Tu es bon à raconter des fables et à inventer
pour domestiquer les gens par la peur !
Je n'ai plus besoin de te croire
Prêtre !
Si la Madone pleure du sang, c'est ennuyeux !
Tu es bon et te donnes du mal pour alimenter, pour rendre merveilleux
Le plus grand mensonge de l'histoire,
Le plus grand mensonge de l'histoire…

L'histoire de l'Église est semée de violence, d'abus, d'assassins
La Saint Inquisition est pure arrogance,
Et puis aussi, de génuflexions des politiciens,
Le salut des âmes, la rente des immeubles.
Combien de belles affaires faites avec le jubilé
Combien de beaux milliards que Padre Pio a rapportés!
Si Jésus Christ était vivant, il aurait honte
De vos tonnes d'or et de vos banques,
Si Jésus Christ était vivant, il aurait honte
De vos églises pleines d'or et de vos banques…

Prêtre !
Je n'ai pas envie de t'écouter,
Prêtre !
Tu n'as pas le droit de m'enseigner
Traître !
Tu es bon à raconter des fables et à inventer
Pour domestiquer les gens par la peur !
Je n'ai plus besoin de te croire
Prêtre !
Si la Madone pleure du sang, c'est ennuyeux !
Tu es bon et te donnes du mal pour alimenter, pour rendre merveilleux
Le plus grand mensonge de l'histoire,
Le plus grand mensonge de l'histoire…

Pardonnez ce défoulement trop anticlérical, au fond
Chacun est libre de choisir sa prison,
Libre de se faire entuber, hypnotiser,
Par un pape, un gourou, une autorité
Mais la chose déprimante et qui me met sur les fesses
C'est de voir cette foule à la « journée de la jeunesse »,
Une foule de décérébrés, de sous-développés, de déficients
Habitués à être obéissants
Au pape !
Je n'ai pas envie de t'écouter,
Pape !
Tu n'as pas le droit de nous enseigner
Traître !
Tu es bon à raconter des fables et à inventer
Pour domestiquer les gens par la peur !
Je n'ai plus besoin de croire
À tes prêtres !
Si la Madone pleure du sang, c'est ennuyeux !
Tu es bon et te donnes du mal pour rendre merveilleux
Le plus grand mensonge de l'histoire,
Le plus grand mensonge de l'histoire…

PRÊTRE !

envoyé par Marco Valdo M.I. - 14/5/2013 - 17:07




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